Le cou sous ta voûte plantaire
La vie semble si facile
Je suis là calme et docile
Sous l'excitation et le manque d'air
Le cœur toujours fébrile
J'attends d'être récompensé
D'une foulée sur le visage
D'un piétinement excité
Pour enfin sentir tes pieds
Aiguiser mon outillage
Et si ton pied m'attouche
J'aimerai pouvoir l'en remercier
D'une franche et épaisse couche
Quitte à devoir le nettoyer
Avec ma langue et ma bouche