L'histoire ce déroule dans le monde d'Erh, un monde fantastique inspiré des aires steampunk et moyen-âgeuse.
Erh est un monde aérien composé de 4 archipels d'îles volantes et où les lois de la gravité règnent en maître.
En ce monde, le meilleur mo...
Daïa ne dit rien, elle resta assise au bord de la fenêtre, l'inconnue ne disa rien et s'asseya au bar, une boisson chaude entre les mains.
- Ça a été ? Demanda la serveuse à l'inconnue. Celle-ci hocha la tête puis d'un mouvement du menton elle demanda à la serveuse des informations sur la rouquine assise à la fenêtre.
-Une nouvelle venue ou une voyageuse, aucunes idées. Expliqua la femme sans la moindre inquiétude.
Tournant le dos à Daïa, l'inconnue retira une partie de son écharpe pour pouvoir parler distinctement.
-Que recherches-tu ici étrangère ? Demanda celle-ci à la rousse perdue dans ses pensées.
Daïa sourit.
-La liberté. Répondit la corsaire.
La femme ne répondit pas, elle termina son breuvage, remit son écharpe et fit signe à Daïa de la suivre.
-Pourquoi caches tu ton visage? Demanda la femme en tenant la porte à Daïa.
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-Pourquoi pas ? Repondit Daïa en regardant l'écharpe de l'inconnue.
La femme aux yeux bleus paru sourire derrière son écharpe et fit signe à Daïa d'emboîter son pas.
-Quel est ton nom ?
-Daïa Dunk.
- À en voir ton équipement Daïa Dunk, tu sembles être familiarisée avec le monde pirate. Je me trompe?
-Non, c'est exact.
-J'ai un travail pour toi si c'est ce que tu cherches.
-Je prends ce que l'on m'offre. Répondit Daïa.
-Vraiment ? Dit l'inconnue en se retournant vers Daïa et en lui affichant un petit regard vicieux.
Daïa sourit, elle n'avait pas songer à ce que ces propos soit facile à détourner. Elle sourit simplement sans donner retour à la remarque de l'inconnue.
Après plusieurs minutes de marche en direction de l'hiver, elles pénétrèrent dans une grotte, éclairées par une torche, les deux femmes disparaissairent de l'horizon pour s'enfoncer dans la cavité étroite et sombre de la caverne.
Daïa tient le pommeau de son épée, de nouveau sur la défensive, l'oppression des lieux lui rapelle le frisson de la main sur son visage.
-Serais-tu chlostrophode ? Demanda l'inconnue en regardant Daïa.
-Pas vraiment. Répondit cette dernière en accélérant le pas.
Un vent frais et oxygéné vient décoiffer la chevelure rousse de la corsaire et laissa tomber quelques mèches blondes de la capuche de l'inconnue.
Les deux femmes venaient d'arriver à un port clandestin. Percé dans la roche même de l'île, le néant se dressé sous leurs pieds, à quelques mètres d'elles. Un peu plus loin à gauche du précipice, un petit voilier attendait les deux femmes.
-C'est notre bateau. Affirma l'inconnue en aggripant la paroi et en marchant avec équilibre sur les roches afin de rejoindre le navire.
Daïa la suivit.
Arrivée au navire, il s'agit d'un petit voilier à 2 mâts, dont l'un des deux est raccommodé à plusieurs endroits. Le pont craque tellement qu'on croirait qu'à chacun de nos pas nous allons traverser le parquet. Les voiles sont jaunis par le temps et sentent l'humidité nuageuses en plus d'être très abîmées.
Si c'est vraiment ça l'embarquation de l'inconnue, quand va t'il en être du voyage et du travail ? Il n'y a rien de grandiose à être pirate et à piller les richesses du royaume finalement, pensa Daïa.
- Il y a une lampe de grillée sur la deuxième voile du 2 ème mât, va la changer.
Malgré la claireté de la nuit, il est impossible de naviguer de nuit sans éclairage, Daïa saisit une ampoule neuve et grimpa sur le mât raccommodé avec aisance. Elle remarqua une fragilité sur le mât qui n'avait pas été consolidé .
Elle indicat le problème à la pirate, qui aussitôt lui trouva le nécessaire pour réparer et monta le lui apporter.
Une fois redescendue sur le pont, le bateau quitta le port clandestin et s'enfonça dans la noirceur de la nuit.
-Je reconnaîtrais un marin volant entre mille, tu en as fait partit hein ? Pourquoi les as-tu quittés ?
Daïa regarda l'horizon, posa son sac au sol resserra son tour de cou et posa ses mains sur sa poitrine.
-Par choix. Affirma l'ex lieutenant. Et par obligation. Poursuivit t-elle.
Sans échanger plus de mots, Daïa passa la nuit à observer le ciel et l'horizon, et l'inconnue passa la nuit à diriger le navire dans les îles perdues.
En une journée Daïa venait de faire le pleins de sensations, il y avait eu plus d'adrénaline dans cette journée que dans ses 3 dernières années, à cette pensée, une flamme se mis à briller dans le regard de la corsaire.
