Aïda et le courant d'Erh

Erh 68

La petite embarquation, lieu de leur première traversée aerienne est de plus en plus mal en point.

Elles durent s'arrêter sur une île inhabité pour sécurisé leurs vies et demander à Vazili et Boris de venir les aider aux réparations.

Vazili avait perdu l'usage d'un bras mais ne semblait pas éprouver de gêne. Boris lui a hérité d'une énorme cicatrise sur le torse.

Tous deux étaient encore en vie grâce a l'Ordre qui les avait secouru a temps dans le nord. Les Prenius avaient prit bien soin d'eux.

Quand ils arrivèrent, ils trouvèrent un lieu de campement avec une tente et un feu de camp, des poissons fraîchement péché et des fruits mûrs fraîchement cueillis eux aussi.

Vazili appela Eoly qui apparu aussitôt prêt d'eux.

-Alors comment va la lune de miel ? S'amusa le bras droit de la pirate.

- A merveille. Merci de t'en soucier. Repondit Aïda perché dans un arbre au dessus d'eux.

Boris et Vazili rierent jaune quand Aïda vint embrasser tendrement la joue de leur supérieure.

-Bon..euh..on va voir ..les réparations ! Déclara Boris et traînant son acolyte avec lui.

Eoly et Aïda éclaterent de rire.

-Lune de miel, rien que ça. Souffla la blonde.

Aïda souriat, elle aller remonter dans son arbre mais Eoly attrapa sa jambe.

-Je dois te montrer quelque chose.

Aïda prit la main tendu par la pirate et la suivi dans le bosquet qui entoure leur campement.

-Tu m'as a plusieurs reprise demandé ce qu'étais mon pouvoir. Je crois qu'il est temps que tu le saches.

Eoly assailli Aïda sur un tronc d'arbre coupé et ce mis debout derrière elle. Elle plaça ses mains froides sur les tampes de la cors'Erh.

Aïda frissonna légèrement.

-Ferme les yeux et laisse toi guider par ma voix.

Aïda ce laissa aller.

-Je mani le vent c'est vrais. Mais c'est bien plus que ça. J'entend tous ce qui ce passe sur le bateau, autour de nous et bien au delà. Cela a ses avantages et ses inconvénients.

-Je peux savoir si mes hommes font du bon travail en écoutant leurs façon de travailler. Je peux entendre leurs coeurs battres, leurs discussions, je reconnais la démarche de chacuns. L'odeur, la voix, même l'arme. Mais je ne préfère pas entendre ce qu'il font le soir...
-Je peux entendre leurs conversation et être la première au courant d'une nouvelle importante quelle soit bonne ou triste. Si un homme à un désaccord avec moi ou un membre de l'équipage je le sais.

-Je peux entendre les murmure et les chuchotement, tous. Autant te dire que faire une mutinerie sur mon navire est impossible.
- Mais il n'y a pas que ça, j'aide mes hommes à chaque combat ou presque pour ne pas perdre mes hommes et festoyer ensemble la victoire sans pleurer de mort.

Aïda ce retourna et ouvrir les yeux.

-Des sences surdeveloppé?

-Non. C'est le vent. C'est lui qui m'amène tous ses bruits aux oreilles.

-Montrez moi. Repondit Aïda.

Eoly posa sa main sur le front de la rousse. Celle ci ferma les yeux.

La cors'Erh senti une masse l'entourer, puis l'oppresser avant de ce relacher et de lui donner la sensation agréable de planer. Elle voulue ouvrir les yeux pour voir si elle volait mais Eoly l'en dissuada.