Erh 65

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Eoly a devant elle l'ocassion de supprimer Herina. La femme qui a sali son image, souiller sa réputation, donné la mort a une centaine de personnes en son nom. La blonde sentit la colère bouillir en elle.

Mais très vite son regard ce porta sur le corps inconscient de l'espionne cors'Erh. 

La rousse c'était donnée tellement de mal pour ne pas la tuer.
Et en même temps qu'est ce qui l'empêche de le faire maintenant ? Personne.

Quelques mois plutot elle aurait tuer la salope et laissé la cors'Erh à son sort. Mais aujourd'hui elle ne pouvait pas s'y résoudre, ni pour l'une ni pour l'autre. 

Elle décida finalement de sauver les deux.

La pirate les fit disparaître dans une tempête et ramena d'abord Aïda et Herina à l'Ordre. Les Hommes du Nords furent saisit devant le corps de la jeune femme et promirent de la garder ici le temps de trouver une solution et des réponses.

Herina fut ainsi remis aux Hommes du Nord qui réussirent a sceller son pouvoir.  Desormais ils travaillent aux possibilités de délier l'âme d'Hérina a celle de l'amie d'Aïda. Mais cela prendra du temps et ne donne aucune certitude de reussite.

Le carnet violet que Aïda a detruit aurait pu leurs fournir des réponses, mais il a permit d'affaiblir Herina. C'était nécessaire à la victoire.

Pendant ce temps Aïda reste dans un sommeil de plomb. Son corps brûlant fais sa convalescence dans les quartiers de la pirate.

Les semaines qui suivirent, ils revinrent au paradis pirate, là bas les attendait un mercenaire envoyer par le Premier ministre. Vazili  et Boris n'en firent qu'une bouché et Boris ramèna la tête du mercenaire qu'il fit parvenir à la capitale enfin ce qu'il en reste en guise d'avertissement.  Un message plus que necessaire pour avoir un peu de paix après toutes ses batailles.

Aïda ce reveilla enfin après 4 longues semaines de coma elle reprit ses esprits dans la cabine de la capitaine.

-Je te pensais morte. Affirma la blonde assise a son bureau.

-Je le pensais aussi. Pourtant, forcé de constatée que je vous dois encore la vie.

-Je devrais peut etre revoir ma vocation. Riat la pirate.

Aïda souriat et prit connaissance des évènements récents auprès de sa supérieure. 

-Comment te sens tu?

-Bien je crois. Et vous ?

-Mieux. 

-Parceque je suis reveillé ? S'étonna amusée la cors'Erh.

La blonde fut surprise de cette remarque et parru genée un bref instant avant de reprendre son visage impénétrable.

-Parceque tous ça est terminé. Mes hommes n'ont plus a risqué leurs peaux. La salope est hors d'état de nuir et '....elle s'arrêta.

-Et...? Demanda la rousse un petit sourire en coin.

-Et tu as finis ta mission. Tu peux donc t'en aller. Repondit sèchement la pirate.

-Je vois. Oui. Bien sur. Évidemment.  Aquisca la rousse en ce levant en direction de la porte.

A peine posa t'elle sa main sur la poignée que la blonde apparu pour bloquer la porte. Visiblement furax.

-Sais tu pourquoi il n'y a jamais eu de femme sur mon navire avant toi ?

-Pour des raisons évidentes. Je ne vois pas bien l'intérêt de cette question. Retorqua la cors'Erh comme vexée.

Le visage de la blonde légèrement incliné au dessus de celui de la rousse.

Aïda ce degagea de cette posture et marcha dans la cabine. Le pas contarié.

-C'est si dure a avouer ? Demanda Aïda.

-Quoi donc ?

-Que vous ne voulez pas que je parte ?

-Tu n'as nulle part où aller. La royauté est décimé et tes ex compagnons t'on rejetés.

-En effet ils m'ont rejetés.  Pour le reste qu'en savez vous ?

-C'est vrais après tout je ne te connais pas Ranid.

Aïda ce crispa a l'entente de cette appelation qui ne lui évoque rien d'agréable.

-5..6mois que je vis parmis vous ? Tenta de ce rappeler la cors'Erh.

-5mois environs oui. Et ?

-Et bien il est temps pour moi de vous laissez à votre vie de pirate.  Je ne serais jamais une des vôtre. Même si vous avez meilleure fond que vous ne le pretendez. Vous devriez en effet revoir vôtre vocation. Déclara la rousse en revenant vers la porte.

La capitaine riat au éclat.

-Bien sur la méchante pirate remis dans le droit chemin par une cors'Erh.  Riat la blonde.
-Et puis quoi encore, je ne veux être à la botte de personne. Et tu as les mains aussi sale que moi Ranid. Affirma la blonde en s'adossant à la porte de la cabine.

-Pourquoi ne pas me laisser passer ? Demanda avec une pointe d'irritation la cors'Erh.

Un silence s'installa dans la pièce.  Aïda devisagea la pirate d'abord par mécontentement et désapprobation de ce silence frustant et de ses propos plus qu'irritants.
Puis, elle s'attarda sur les faucettes de celle ci, ses dents blanches, ses lèvres rosés qu'elle avait déjà pu goûter. Elle sentie son coeur s'accélérer quand elle croisa le regard perçant de la blonde.

Eoly ce tenait debout contre la porte, a quelques  dizaines de centimètres de la rousse. Son visage agacée, son sourire contrariée mais pourtant présent,  ses cheveux rouges aussi vif et caracteriels que leurs propriétaires.  Ses marques étranges qui décore le visage de la cors'Erh, Ses lèvres salées,ses dents aiguisés. Ses yeux brillant d'un eclat fascinant, ce magnifique mélange orangé auquel elle ne pouvait plus resister.

Eoly finit par attraper la taille d'Aïda et la rapprocher d'elle.  Fixant ses yeux, ancrant son regard désireux dans le sien.

Aïda avala sa salive, posa une de ses mains sur la porte pour trouver un équilibre et detourna le regard, sans pour autant s'éloigner de la capitaine.

-Pourquoi,  faite vous ça..

-Quoi donc ? Souriat la blonde.

-Torturer mon esprit.

-Ce n'est de la torture que si tu resistes..ajouta la blonde en rapprochant sa bouche de la rousse.

Aïda souriat. Ce rapprocha a son tour, effleura les lèvres de la pirate. Pressa la taille de celle ci avec sa main encore disponible.

Dans une fougue charnel, Aïda  plaqua ses lèvres contre celle d'Eoly.

Une vague de passion s'empara des deux jeunes femmes. Leurs lèvres laissèrent parler leurs coeur, mais bientot leurs langue venirent accentuer cet échange.
Le baiser s'éternisa plusieurs minutes avant d'être rompu par Aïda. 

Elle récupéra son souffle et souriat. Eoly embrassa la nuque de celle ci.

-Je ne peux plus demeurer loin de toi. Finit par lâcher la pirate en ce blottisant dans les bras de celle qui jadis fut son ennemie.

Le coeur d'Aïda s'enflamma. Aïda s'enflamma.  Elle prit totalement feu. Obligeant Eoly a ce retirer de l'etreinte charnel et a s'éloigner.

-Il faut encore que l'on travail sur ça.  Riat la blonde en asphyxiant les flamme avec son vent.

Aïda était aussi rouge que sa chevelure.

-J'ai besoin d'air. Lâcha celle ci. Visiblement perturbée.  Avant d'ouvrir la porte et de monter sur le pont.

Aïda et le courant d'ErhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant