⌜Chapitre 5⌟

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Nous terminons notre repas sur une bonne ambiance. Puis je décidai de les laisser entre eux, après tout moi, j'ai plusieurs choses à faire maintenant.

Isabel : Tu t'en vas ?

Je me retournai et lui fait un signe de la tête. Je n'allais pas me mettre à parler toutes les deux minutes non plus. Je continuai d'avancer quand une voix me força à m'arrêter, sa voix. . .

Levi : Oï la gamine, ton nom ? "Me demande-t-il de sa voix blasé"

Je me tournais vers les trois et remarquai qu'ils me regardaient tout avec intérêt, Isabel me sourit.

 Kyoko, Kirigiri Kyoko "Répliquais-je avant de partir"

Je sortis du réfectoire, certaines personnes me regardaient de nouveau. N'ont-ils jamais vu d'enfant ici ? Je prends doucement la route jusqu'à ma chambre, avec le précieux livre que j'ai emprunté à la bibliothèque. Une fois arrivé devant celle-ci, j'ouvris doucement la porte et la refermait derrière moi.

Je souffle puis pose le livre sur mon bureau près de mes dossiers avant de me diriger, cette fois-ci, vers mon armoire. Je l'entrouvre et prends simplement une chemise longue qui m'arrive jusqu'au pied, puis je commence à me déshabiller pour me mettre en pyjama, mais cette tâche s'annonce plus compliqué que prévu.

Comme je suis petite et que je n'ai pratiquement pas de force, je trébuche et me ramasse par terre, bien sûr, je fais donc un boucan d'enfer et me prend le sol de plein fouet. Mais je ne pleure pas, je suis forte. Mon genou saigne, mais je me relève et fait comme si de rien n'était, même si la douleur est présente. 

Soudain, ma porte s'ouvre avec fracas me faisant légèrement sursauter. Je recule prête à me défendre. Puis une jolie rousse se précipite à l'intérieur de la chambre et me regarde inquiète.

Isabel : Vous allez. . . "Elle me regarde" Kyoko ?

Elle me scrute de son regard émeraude avant de descendre son regard sur ma petite plaie au genou et là, elle se mit à hurler.

Isabel : MAIS TU ES BLESSÉE ? Les gars venaient ! "Elle accourt vers moi et me prend par les épaules."

Deux autres têtes sortent de l'ombre et je comprends alors qu'il s'agit de Farlan et bien sûr, Levi. Les deux regardent Isabel, paniquer autour de moi pendant que moi-même, j'essaye de lui faire lâcher mes épaules.

Farlan : Kyoko, on a entendu quelqu'un tomber, c'était toi ? "Il regarde mon genou."

Isabel : Oui, elle est blessée, il faut la soigner ! Oh Kyoko, comment est-tu tombé ?

Farlan tire la folle rousse en arrière puis s'agenouille face à moi. Je tiens à dire que je n'étais pas très bien habillé, ce qui me gêna. Levi comprit ma gêne et s'approcha avant de tirer Farlan derrière lui et de déclarer à Isabel :

Levi : Isabel on attend dehors, aide là à s'habiller après tout ce n'est qu'une enfant.

Il referma la porte et la rousse enfila mon pyjama, je ne pouvais pas refuser même si ce n'était pas l'envie qui me manquait. Après réflexion, je compris que mettre mon pyjama seule était une chose dangereuse pour moi vu que je ne sais pas tenir sur mes jambes, tu parles d'une fille forte. 

Quelques instants plus tard, Levi ouvrit la porte et me détailla de haut en bas puis il sortit son "Tch" habituel. C'est un tic, je sais ce que sais, je l'ai lu dans un livre. Il existe plusieurs types de tic, mais celui de Levi concorde bien à sa personnalité, je trouve.

Isabel : Bon maintenant, on va aller à l'infirmerie même si ce n'est qu'une petite blessure, il faut arrêter le saignement. Viens ! "Elle me tend sa main comme si je n'étais qu'une enfant."

 Je n'ai pas besoin de votre aide pour marcher jusqu'à l'infirmerie, je sais où elle se situe.

Sur ces mots, je me glisse avec tranquillité en dehors de ma chambre et je vagabonde doucement jusqu'à l'infirmerie. Mais à peine être arrivé au contour d'un couloir que je discerne qu'on me suit. C'est une sensation désagréable aussi détestable que lorsque tu te sens observer par quelqu'un.

Je continue tout de même à m'aventurer dans les couloirs sombres, je commençai à avoir la frousse. Je suis une enfant, seule dans un couloir vide et carrément effrayant. J'essayais d'anticiper les mouvements de la personne derrière moi, mais brusquement cette personne me bondit dessus et je lâchai un cri de peur.

Je me débattais fortement et lui donnais des coups de pied, mais je ne suis qu'une enfant et cette personne est bien plus forte que moi. Justement, en parlant de cette personne, elle déposa sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Je priais pour que quelqu'un vienne me sauver !

Pour la première fois, j'avais peur. J'étais terrorisé, je ne voulais pas être kidnappé ! Mon corps se constituer d'un sentiment d'affolement, progressivement mes forces me quittaient et je me sentais sombrer délicatement. Dans un dernier effort, je mordis agressivement la main de mon agresseur avant d'hurler.

─ LEVI !

Un coup à l'arrière de mon cou se fit ressentir, non, je ne veux pas. Je m'écroula dans un bruit sourd sur le sol, ma tête claqua et mes paupières se fermèrent doucement. Et puis, le noir complet.

Aide-moi, je ne veux pas. Je ne veux pas revivre ça, pas encore une fois...

𝐋𝐀 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant