⌜Chapitre 24⌟

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Coucou ! Je suis désolée pour mon retard, mais je suis très occupé en ce moment et je tiens à me reposer car je suis très fatiguée avec le lycée. Mais, voilà un nouveau chapitre !

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Je ne bouge toujours pas. Enfaite, je ne pense pas bouger avant un moment. Cela fait à peu près quatre heures que je n'ai pas bougées d'un centimètre, je sais, vous vous dîtes sûrement que c'est impossible pour un humain de ne pas bouger pendant une aussi longue période mais, je l'ai vraiment fait. Comme je le répète si souvent, j'en n'ai maintenant l'habitude. Je ne m'en souviens que vaguement mais, je sais que j'ai déjà été confronté à cela.

Encore un souvenir du passé.

Je soupire et ferme les yeux pour reprendre conscience. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, je crois que je deviens folle. Il ne m'était jamais arriver de me remettre si souvent en question, j'ai beaucoup trop changé. . . Oui, c'est ce que mon cerveau essaye de m'expliquer, je me suis beaucoup trop ouverte aux autres et maintenant. . . Maintenant, je suis perdue ! Mais, je ne regrette pas d'avoir changé, enfaite, je ne regrette pas qu'ils m'aient changée. Avant, je n'étais que l'ombre de moi-même, je n'étais qu'une enfant qui n'avait que pour sentiment, haine et colère. Maintenant, j'ai l'impression d'être vivante, j'ai l'impression que moi aussi. . . Moi aussi, j'ai le droit à la vie.

Je me lève et me dirige vers la salle de bain. J'ai besoin d'une douche. Je retire mes vêtements qui tombent dans un petit bruit d'affaissement sur le sol froid de la salle de bain. Je détache le nœud de ma petite ficelle qui fait office d'élastique pour ma petite tresse présente le côté gauche de mes cheveux. Je détresse tranquillement celle-ci et file au plus vite sous la douche. L'eau poursuit doucement son chemin sur ma peau relativement pâle, elle la caresse comme si, elle serait celle qui pourrait guérir toutes mes blessures, or, c'est impossible. Rien ne pourra guérir mes blessures.

Une fois avoir fini ma toilette, je me sèche et enfile l'uniforme du bataillon puis j'attache mes cheveux en queue haute désordonné. J'entrouvre légèrement ma porte mais je m'arrête un moment pour me retourner et poser mes yeux sur un objet reposant sur mon bureau. Mon carnet. Je détourne mes yeux et sort de ma chambre.

Je marche dans les couloirs du QG. Je ne montre aucune expression sur mon visage, comme toujours. Je descends directement au terrain d'entrainement, je n'ai pas faim. Il doit être au alentours de cinq heures, j'ai passé la nuit à repenser à hier. En m'avançant sur le terrain, j'aperçois une silhouette seule qui semble s'entrainer, je m'avance vers celle-ci et distingue enfin le visage de cette personne mystère.

Eren Jäger.

Je l'observe. Il s'entraine avec sérieux et concentration. Ses gestes ne sont pas précis et il est trop lent mais, certaines de ses positions sont bonnes mais manquent de travail. Peut-être que je me trompe, peut-être que dans les recrues de cette année nous aurons enfin des bons éléments. Il s'arrête et reprend son souffle doucement, depuis combien de temps s'entraine-t-il ? Je pourrais l'aider. C'est vrai, je pourrais l'aider à s'améliorer mais. . . Je ne sais pas. Cela ne me ressemble pas d'aider les gens, mais ce garçon est différent des autres, mon instinct me dicte de m'intéresser à ce garçon pour une certaine raison.

Argh ! Je sens que je vais le regretter, mais je n'ai pas le choix. Allez Kyoko, fait le pour le bataillon.

Point De Vue : Eren

Je m'entraine encore. Je dois absolument progresser au plus vite, je dois absolument être dans les dix premiers. Je dépasserais Mikasa et j'entrerais dans le bataillon d'exploration ! C'est mon objectif, je tuerais tous les titans ! Alors que j'allais reprendre une nouvelle fois mon souffle, un puissant coup dans mon dos me fit tombait en avant. Je m'étalais par terre dans un cri de surprise, bon sang, ce coup est si puissant ! Je me retournais rapidement prêt à en découdre quand je vis enfin qui était l'auteur de coup phénoménale.

Cette fille.

Elle était derrière moi. Droite, confiante, inexpressive. Elle est impressionnante de près, elle ressemble à une frêle jeune fille mais. . . elle est redoutable ! Je me relève rapidement et fait le signe maladroitement étant encore déstabilisé par sa présence. Elle m'observe mais ne dit rien. Je panique, ai-je fait quelque chose de mal ? Peut-être que je ne devais pas être là où alors que. . .

Elle : Rassure-toi, tu n'as rien fait de mal. "Explique t-elle d'une voix monotone."

Elle m'a parlé ? C'est bien la première fois qu'elle formule une phrase aussi longue, en même temps, je ne la connais pas plus que cela. Mais, comment a-t-elle fait pour deviner mes pensées ? Cette fille est vraiment perturbante, je n'arrive pas à rester calme devant elle.

Elle : Tes pensées ainsi que tes expressions se lisent facilement sur ton visage, rien de bien compliquer. "Elle continue de m'observer."

Ah bon ? "Demandais-je surpris." Je. . . je ne le savais pas.

Elle : Evidemment que tu ne peux pas le savoir, tu es bien trop idiot pour cela. Tu ne te concentres que sur ton attitude et non pas sur tes émotions. "Elle me jette ces mots en pleine figure."

. . .

Je ne dis rien, à près tout que puis-je dire ? Elle m'est supérieur, je ne peux pas laisser ma colère prendre le pas sur mon devoir. Je dois rester calme et rester concentrer. Je ne dois pas lui manquer de respect, elle est beaucoup plus intelligente et plus forte que moi. L'attaquer serait comme signer ma défaite ainsi que mon manque d'entrainement face à elle !

Point De Vue : Kyoko

Une lueur passe dans mon regard inexpressif. Alors comme ça, il a compris. Bien, il n'est pas si idiot finalement, il a compris la chose que je voulais lui transmettre et lui faire comprendre face à une personne supérieure à lui. Et si. . . Peut-être que je pourrais lui accorder une chance, personne n'aurait compris le sens de mes paroles mais lui, c'est tout l'inverse. J'avais raison, mon instinct ne se trompe jamais, ce garçon peut probablement être un espoir pour l'humanité, comme nous tous.

Tu as compris ? "Je croise mes bras sous ma poitrine et le fixe."

Lui : Oui. Mais, comment le saviez-vous ? Je veux dire, comment auriez-vous pu prédire que je trouverais la réponse ? "Il me demande, interrogatif."

Je ne le savais pas absolument pas. "Ses yeux s'écarquillent face à ma réponse." Je ne savais rien du tout, j'ai juste tenter quelque chose pour observer ta réaction. Ne crois pas tout ce que tu vois ou tout ce que tu entends, ce n'est pas parce que j'arrive à décrypter tes émotions ainsi que tes sentiments que je peux prédire en avance les conséquences de mes choix, je ne me fie qu'à mon instinct personnel.

Prends confiance en tes camarades autour de toi, ne part jamais seul, car c'est la mort qui t'attendra.

𝐋𝐀 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant