Cela fait 2 jours, 2 jours que je suis sortie de l'infirmerie et 2 jours compliqué pour moi. Effectivement, même si mes mains peuvent de nouveau bouger, je dois quand même appliqué une pommade pendant encore 1 semaine. Hier avec Hanji, j'ai étais m'acheter des gants. Je ne pouvais plus voir mes mains et je voulais les cacher, personne n'a besoin de voir cela. Bien sûr Isabel et Farlan m'ont posé des questions mais je ne leur répondais pas. Ce qui ne change pas de d'habitude. Quant à Levi, et bien, on ne sait pas vraiment parler depuis. . mon élan de. . faiblesse. Oui, faiblesse, je ne sais pas comment j'ai fait pour laisser paraitre mon côté faible mais, je veille à ce que cela ne se reproduise plus.
Gants de Kyoko ↴
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Aujourd'hui, je suis en ce moment à la bibliothèque. Et je fais des recherches sur les bas-fonds, c'est de là que viennent Levi, Isabel et Farlan et je ne connais pas cette cité. J'ai donc besoin d'en savoir le plus sur eux dans le cas où, ils venaient à nous trahir. J'ai toujours une longueur d'avance sur mes ennemies ou sur les gens en général. Je suis assise sur une table et je balance mes jambes dans le vide tout en chantonnant tranquillement, comme cela nous pourrions croire que je suis une enfant heureuse mais à c'est à l'intérieur que ça se passe.
Je feuillète doucement le livre, mes yeux lisent à une grande rapidité et j'observe les informations très méticuleusement. Je ne dois rien rater.
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Il y a cent ans, un prédateur de l'Homme est apparu sur Terre : le Titan. Pour sa survie, l'humanité s'est réfugiée derrière trois remparts, désormais symbole de salut pour les survivants de l'espèce humaine.
La société vit dans une paix partielle. A l'abri derrière les murs, elle vit toutefois dans la peur que les titans les franchissent un jour. De plus, les inégalités et problèmes sociétaux frappent la bulle où se terre les derniers humains. En bas de l'échelle se trouvent les bas-fonds de la capitale, un lieu souterrain où se regroupent les parias qui n'ont pas reçu l'autorisation de vivre parmi le commun des mortels.
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Je vois. Je n'aime vraiment pas ce genre de quartier. Là-bas, c'est tuer ou être tué, je comprends pourquoi Levi est froid et puissant. Il a du beaucoup s'entrainer et à mon avis, rencontrer plus tard, Isabel et Farlan et maintenant ils sont amis. Je me sens mieux maintenant que j'en sais un peu plus, mais ce quartier ne me rassure pas, après tout, c'est une cité de criminel. Je saute de la table et repose le livre où je l'ai trouvée. Je regarde un peu tous les livres mais je les connais presque tous, je ne faisais que lire au gouvernement.
Je sors donc de la bibliothèque et je marche sans réel objectif dans les couloirs. Je regarde par une fenêtre et je remarque qu'il fait un merveilleux temps aujourd'hui. Pourquoi ne pas aller pendre l'air au soleil un peu pensais-je. Mes pas me menèrent vers la sortie, une fois dehors, la chaleur du printemps me fit le plus grand bien. Je marchais un peu et me mettais à l'écart des quelques soldats présents, profitant de la chaleur exquise. Je m'allongeais sur l'herbe au pied d'un arbre et je fixais le ciel bleu qui me surplomber de tout son horizon.
Je pensais. Je pensais à ma vie. Je sais cela fait tellement cliché mais, je ne peux pas m'empêcher. Ma vie aurait elle été différente si mon père n'était jamais parti ? Je pense que oui, je ne serais pas ici aujourd'hui, mais, je ne les aurais pas rencontrés. Je peux le dire, je commence à m'ouvrir un peu plus avec le groupe de criminels. Oui, ce sont leurs surnoms enfin pour moi, ils ont chacun un surnom. . . Mais je ne dirais jamais rien. Je ne veux plus m'attacher à quelqu'un, et pourtant, avec eux, je me sens bien. J'ai l'impression qu'il ne me juge pas et eux aussi, ont eu la vie difficile d'un côté.
Je m'embrouille. Je souffle et me relève avant de défaire les nœuds des rubans qui maintenait mes tresses en place. Mes cheveux étaient un peu bouclés, puis je refis mes tresses et ré-attachais mes rubans. Puis, je me levais et rentrais en direction de ma chambre. Alors que je m'avançais, je vis une personne marchais dans ma direction enfin, plutôt, il marchait vers moi. Je le regardais dans les yeux, puis, je m'arrêtais et lui aussi. Personne ne parlait, on ne savait tout simplement pas quoi se dire. Nous étions tout les deux insociables et froid envers les autres !
Ce fut lui qui fit le premier pas.
Levi : Tu es justement la personne que je cherchais."Il me toisait du regard"
Je ne répondis rien.
Levi : Tu sais pourquoi est-ce que je te cherchais ? Non ? À moins que tu ne t'en souviens plus, ce qui serait très embêtant pour moi et aussi pour toi du coup."Il croisa ses bras et s'accoudait à la porte de ma chambre"
Je savais parfaitement pourquoi il était là, mais je ne répondais pas ce qui l'énervait beaucoup. Je voyais qu'il perdait patience, je connais la question qu'il va me poser. J'ai déjà tout prévue depuis que ce mot est sorti de ma bouche en le provoquant.