𝐋𝐀 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄

⌜Chapitre 7⌟

❝Point De Vue : Levi❞

Je suis en ce moment même dans la cours, prêt à partir. Isabel et Furlan sont avec moi, je vérifie une dernière fois mon équipement puis je lance un regard à la bigleuse qui parle en ce moment même avec le Major. Isabel est déprimée depuis tout à l'heure, je sais qu'elle voulait participer à cette mission. . . D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrête pas de penser à cette gamine, est-ce qu'elle va bien ? Pas que je m'inquiète, mais ce n'est qu'une enfant. . . Soudainement, Isabel me sort de mes pensées. 

Isabel : Dites, vous pensez que Kyoko va bien ? "Elle baisse sa tête." J'ai si peur pour elle, c'est vrai quoi, elle n'a que 8 ans et elle pourrait se faire tuer, voir pire. . . Vous savez, je ne sais pas pourquoi, mais j'adore cette enfant, même si elle garde tout pour elle. Je trouve que sur certains point, elle te ressemble Aniki. "Elle relève sa tête avant de continuer" Je vois dans ses yeux, une enfant pleine de tristesse et de rancœur, une enfant abandonnée. 

Je regarde Isabel avant de poser ma main sur sa tête et de la frotter doucement. 

─ Je la ramènerais, je te le promets. Et s'il le faut, je la traînerais pas la peau des fesses pour qu'elle revienne, peu importe si c'est une gamine ! 

(NDA : Fait attention quand même, car c'est une agression sur mineur ça ! D'où tu maltraites ma Kyo d'amour ♥)

Après ces belles paroles (NDA : Ne te fous pas de ma gueule !) je monte sur mon cheval et avance dans la direction du major tapis sourcil, la folle dingue à ses côtés lui explique qu'elle pense savoir où ils l'ont emmenés et que les soldats devraient faire des rondes pour surveiller ceux qui ont un comportement suspect. Moi, je serais chargé de retrouver la gamine et de la ramener sain et sauf, la folle dingue et tapis sourcil doivent arrêter les suspects. 

Tout cela s'annonce beaucoup trop facile.

❝Point De Vue : Kyoko❞

J'ouvre les yeux doucement, "Je me suis assoupie. Pensais-je." Je remarque quelqu'un, cette personne est de l'autre côté de la porte et me regarde en souriant, je distingue que c'est un homme très grand et assez baraqué. Il ouvre la porte et avance doucement vers moi, il s'assoit sur une chaise et me regarde fixement avant de prendre la parole.  

??? : Et bien, je n'arrive pas à croire que j'ai devant moi la grande Kyoko Kirigiri. "Il me sourit malicieusement" Tu sais, ton père avait tout fait pour que personne ne sache pour ta naissance, mais une rumeur s'est propagé comme quoi le grand monsieur Kirigiri aurait eu un enfant. C'est comme cela que nous avons tout fait pour te capturer, seulement, je n'avais pas prévu que ton père disparaisse. Moi, je pense plus qu'il s'est enfuit, après tout ton père avait pleins de personne à ses trousses alors quoi de mieux que de disparaître pour ne pas à avoir affronté ses responsabilités. Pauvre enfant, une orpheline voilà ce que tu es aujourd'hui haha, tu sais, tu lui ressembles après tout, tu es sa fille. De te regarder me donne envie de te tuer, je ne peux pas accepter que cet homme eu un enfant, le fruit de son amour avec sa femme. . . "Je continue de la regarder indifféremment" Mais aujourd'hui, je vais vous faire payer, toi et toute ta stupide famille, vous avez détruit ma vie alors je vais aussi détruire la tienne. "Il se lève et se rapproche de moi" Tu ignores tout à-propos de ta famille, tu ne sais rien de ton propre père et pour finir, tu es une inconnue pour ta propre personne, tu n'es qu'une enfant gâté et incapable de savoir ce que pensent les autres ! "Il me soulève par les cheveux et me crache ces mots."

Il me jette et mon dos claque contre le mur, me bloquant la respiration pour une courte période avant de m'écrouler sur le sol froid. Je me relève et le regarde toujours aussi impassible, il me tire les cheveux et me claque contre le mur de nouveau. Je ne crie pas, cela lui ferait trop plaisir, j'ai mal, mais je ne dis rien. . . 

??? : Je ne dois pas t'abîmer, dommage j'aurais aimé joué avec toi mais je dois te garder. Pauvre toi, si jeune et pourtant si importante. . . "Il quitte la pièce en rigolant."

Je me maintiens au mur et sens un liquide couler de ma tête. "Mon sang. Pensais-je" La douleur dans ma tête me sort vite de mes pensées, je déchire un bout de ma robe et l'entoure autour de ma tête même si je ne suis pas stupide, ce bout de tissu ne tiendra pas, mais c'est seulement pour stopper le sang. Sans que je ne sache pourquoi je me suis souvenue de ce que j'ai appris dans les livres sur le fait de stopper une hémorragie. . . Ma vue se brouille un peu et je décide de souffler pour remettre mes idées en place, cet homme connaît mon père. . .

Mon père ? Si seulement je le considérais encore comme tel, sauf que pour moi, cet homme n'est plus rien ! Il m'a aussi donné plusieurs informations qui me seront bien utiles sur la cachette de cet homme. Il était donc en contact avec cet homme, je dois lui faire cracher le morceau. . . Cet homme n'est pas mort, j'en suis sûr, il ne peut pas, c'est moi qui le tuerais ! 

Moi et moi seule.