⌜Chapitre 22⌟

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Avant de commencer ce chapitre, j'aimerais juste vous dire que tous ce que ressent Eren pour Kyoko n'est rien d'autre que de l'admiration. Donc calmez-vous, ce n'est pas un Eren x OC.

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❝Point De Vue : Kyoko❞

Je me réveille encore une fois, j'ai l'impression de ne faire que ça depuis quelques temps. Je l'avoue, mes journées sans Levi, Hanji et Erwin me manquent. Je me demande comment ils vont d'ailleurs. . . Je sais qu'ils seront encore en vie quand je reviendrais, j'ai confiance en eux.

Je me lève et m'habille de ma tenue de ville, ce qui constitue, une chemise blanche, une veste en cuir violet qui tire vers le noir, mes gants noirs, ma jupe violette ainsi qu'une cravate orange avec des potes qui remontent jusqu'à mes genoux. Aujourd'hui, je ne serais pas trop sur le camp, je dois aller chercher un document important pour le major et récupérer les lettres qu'Hanji m'envoi.

Je sors rapidement de ma chambre et part directement vers la ville, l'instructeur est au courant et doit donc me laisser faire. Ordre d'Erwin. Ce major prend parfois, un mal en plaisir à se foutre de la gueule du peuple. Sérieusement, c'est parce que vous ne le connaissez pas mais je vous le jure. Bref, je marche en direction du retrait de courrier, mauvaise idée.

Mon corps se stoppe brusquement, je reconnais immédiatement cette impression. Je suis suivie. Je ressens une présence ainsi qu'un regard derrière moi, ce regard ne me lâche pas et je ne pense pas que c'est parce que je suis jolie. (NDA : Kyoko devient narcissique.) J'accélère alors mes pas, mais la personne fait la même chose, évidemment. Bon, je dois le semer, il ne doit pas savoir où est-ce que je me rends, cela mettrait les plans du major à l'eau. Je fais semblant de ne pas avoir vu ce regard avant de m'engouffrer entre les gens malgré que je déteste cela. Je remarque que la personne insulte les gens qui lui barre la route, j'en profite donc pour m'abaisser et passer discrètement à côté de lui. Je suis maintenant derrière lui.

Il est devenu la proie et moi le chasseur.

La personne grogne et serre les poings, je suppose que l'idée de m'avoir perdu, ne lui plait guère. Il tourne dans une ruelle plus loin, je m'appuie contre le mur et penche discrètement ma tête sur le côté jetant un coup d'œil dans cette même ruelle. Je vois cette personne, que je pense être un homme au vu de sa carrure, prendre un parchemin et le glissait dans un étui avant de tendre le bras pour le lancer.

Je m'élance alors en appuyant sur mes jambes avant de faire un saut périlleux et de récupérer ce parchemin, je retombe habilement sur mes jambes. L'homme est terrifié et tente de s'enfuir mais je ne perds pas plus de temps et sors un couteau avant de le placer sous sa gorge. J'engage alors l'interrogatoire.

 Ok, on va faire simple et de manière rapide. Je pose les questions, tu réponds c'est pas compliqué non ? "J'ai pris un air terrifiant sur le visage"

L'homme essaya de se dégager mais je lui pliai le bras, ce qui engendra un cri de douleur de sa part.

 Dépêche-toi, je n'ai pas très envie de perdre mon temps avec toi. Pourquoi tu me suivais ? Que me veux tu ?

Homme : D'accord, d'accord. "Il me supplie" On m'a confié une mission, celle de retrouver une fille aux cheveux violets soi-disant très importante pour le business. Et j'avais pour but de ne pas l'approcher étant donné qu'elle était jugée très dangereuse pour des gens comme nous.

 Ce truc. "Je montrais l'étui" C'est un rapport n'est-ce pas ? Tu devais le transmettre à tes complices.

Homme : C'est exact. Mais tu peux toujours courir pour que je te dise qui ils sont ! "Il bascula sa tête en arrière pour me donner un coup de tête"

Ma lèvre s'ouvrit suite à ce coup, je reculai précipitamment et prit une position de combat puisqu'il ne semblait pas vouloir coopérer avec moi. Il se releva et se jeta sur moi en sortant, lui aussi, un couteau. Nos couteaux s'entrechoquent ensemble et font des bruits de métal très bruyant. Il est faible. Je le maîtrise habilement, mais je ne sais pas, quelque chose m'intrigue chez lui. Je sens qu'il est dangereux, plus qu'il ne veut le montrer. Du sang coule de ma lèvre, ne m'en préoccupant guère, je pars un autre coup de mon agresseur et lui fait, lâcher son couteux avant de le placer devant ses yeux.

 Assez jouer. Rends-toi, je n'ai pas envie de commettre l'irréparable

Homme : Et pourtant c'est ce que tu vas faire. "Il rigole sadiquement" Vas-y, tue-moi. Montre ton vrai visage, montre-moi que tu es bien la fille de cet homme que tant de monde haï. Son sang coule dans tes veines comme un poison qui ne peut s'arrêter quand te tuant, ça te dégoûte n'est-ce pas ?

 La ferme. "J'essayais de calmer mes émotions" Je ne suis pas comme lui, et je n'ai absolument rien n'avoir avec lui. Et je vous préviens, ne vous mettez pas en travers de mon chemin, c'est moi et moi seule qui aura le plaisir de lui trancher la gorge après l'avoir torturé de questions. Si vous entravez mes plans, je n'aurais pas d'autre choix que de prendre des mesures radicales. " Ma voix était glaciale et plus aucunes émotions n'apparaissaient sur mon visage."

Homme : Hahaha !! C'est magnifique. Tu changes radicalement d'émotion quand je parle de cet homme, intéressant, tu as très envie de le revoir !

 . . . "Je gardais mon calme mais mon bras était pris de tremblement"

Homme : Oh, que se passe-t-il ? La petite fifille à son papa s'énerve ? Hahaha !! C'est bien ça non ? Papa, cet homme, c'est bien ton père et pourtant, tu ne le nommes point ainsi.

Mon regard devient orageux et je le plaquai contre le mur avant de planter le couteau à deux millimètres de son oreille. Je voulais le tuer, clairement, mais je devais me calmer. Je ne devais pas le tuer, je ne devais pas lui ressembler et pourtant, il était là. . . En moi comme un parasite dans le corps.

Homme : Tu es vraiment lui. C'est incroyable et effrayant en même temps et pourtant, tu es la parfaite association du bien et du mal. Cet homme est merveilleux, même loin de son plus grand amour, il continue de la protéger et de veiller sur elle.

 De quel personne parlez-vous ? Qui protège-t-il ? Répondez. "Je perdais clairement patience"

Homme : Ah ! "Il prit mon bras de force" Je suis heureux. "Il approcha le couteau de sa gorge" Désolée mais, je ne compte rien te dire. Te voir comme cela me fait bien rire et lui aussi doit bien en rire, n'est-ce pas Jin ? "Il se trancha la gorge et le sang éclaboussa mon visage"

Je reculais précipitamment pour essuyer le sang présent sur mon visage ainsi que sur le reste de mes vêtements. Il est fou. Je regarde ma main, c'est moi qui. . . Mon gant est couvert de sang et ma main se met à trembler de plus en plus fort. Je ferme ma main et essaye de reprendre une respiration normale, je repense soudainement à la fin de sa phrase.

 Jin. Qui est-ce ? " Soudainement, ma logique s'appliqua" Cet homme. . . C'est son nom ! Enfin, j'ai enfin des indices.

Mon père se nomme Jin, Jin Kirigiri !

𝐋𝐀 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant