⌜Chapitre 10⌟

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❝Point De Vue : Isabel❞

J'en peux plus !! Cela fait deux jours que je hurle pour aller voir mon frère et Kyoko et on ne veut pas me laisser entrer. Quand ils sont rentrés dans cet état, mon cœur à lâché, de voir mon frère blessé de partout, couvert de brûlures et cette enfant dans un état beaucoup plus dangereux que mon frère. . . J'ai craqué ! Heureusement, Farlan arrive à me contenir, j'ai failli pleurer, mais je sais qu'ils vont s'en tirer. Leurs états à été vite pris en charge donc ils ne sont pas en danger, mais je suis très inquiète ! 

❝Point De Vue : Kyoko❞

Je ne sens plus mon corps. Et la douleur de mes mains est encore pire, mais j'entends des voix près de moi. J'essaye d'ouvrir les yeux, mais la force m'y manque, je pousse un soupir comme ci, je pouvais enfin respirer normalement. Une personne s'assoit sur mon lit et enlève la serviette chaude de mon front, j'entends ensuite de l'eau signe qu'on plonge la serviette dans une bassine et quelques secondes après, c'est une serviette froide qui se pose sur mon front. Je pousse un soupir de bien-être, j'ai terriblement chaud, et ça me fait du bien d'avoir de l'humidité. La personne se lève et après quelques minutes de bruits insupportables, je sens un courant d'air me frôler le cou. Je frissonne et bientôt, c'est mon visage entier qui reçoit cette brise agréable. Je penche la tête sur la droite et respire plus doucement. 

??? : Ne t'en fais pas Levi, elle va bien. Elle a juste chaud et je pense que l'air lui fait le plus grand bien. De plus, sa température est redescendue, ne t'inquiète pas. Même si le plus impressionnant reste ses blessures aux mains, je ne sais pas comment elle a fait pour réussir à cicatriser aussi vite ! Mais ce n'est quand même pas joli à voir, pauvre enfant. 

Levi : Je ne m'inquiète pas pour elle. Elle est grande non ? Pour ce qui est de ses blessures, je te l'ai dit, je ne sais pas comment elle c'et fait cela. Les tonneaux ont exploser après qu'un gros porc, que j'ai envie de défoncer, nous ait parlé et le feu à jaillis. Après moi et cette gamine, on n'a était séparé, et alors que je cherchais une solution, cette gamine à hurlé et à pousser des plaintes, c'est à mon avis, là qu'elle s'est brûlé pourtant elle était assez loin du feu, alors comment à t-elle fait pour que seulement ses mains soient brûlées ? J'en sais rien Hanji ! 

Je les écoute parler. Comme d'habitude, je ne leur dirais rien. Ils n'ont pas besoin de savoir pourquoi j'ai fait cela, ma famille ne leur concerne pas. Je devrais juste inventé une histoire crédible et on n'en parlera plus. J'entendais tous, mais je ne pouvais pas bouger, chose très embêtante. Je pouvais quand même bouger un peu mon corps et je m'installais plus confortablement sur le lit. Je savais qu'ils allaient remarquer que je bougeais, c'est tout ce que je peux faire après tout.

Hanji : Elle devrait bientôt se réveiller, elle est forte, elle est bien plus intelligente et expérimentée que les enfants de son âge. Cette fille, je ne sais pas ce qu'elle a vécu, mais je sais que ça, plus la disparition de son père doit lui faire mal. . . 

Elle se trompe, je n'ai pas mal. Tout ce que je ressens, c'est de la haine. Une haine incommensurable contre cet homme qui est mon géniteur. Je me tourne vers le côté gauche, je leur tourne donc le dos et là, mes yeux s'ouvrent. Je les fais clignoter plusieurs fois pour m'habituer à la lumière puis j'observe un peu les alentours, je ne veux pas leur parler alors autant leur faire croire que je dors encore.

Hanji : Bon moi j'y vais, j'ai des choses à faire. Quand elle est réveillée, tu me préviens ! "Elle quitta la pièce."

Levi : Eh, la gamine, je sais que t'es réveillée. Tu n'es pas très discrète, de plus tu n'arrêtes pas de remuer tellement ton corps te fait mal. "Dit-il d'une voix nonchalante"

Je ne lui réponds pas. J'appuie mes mains sur le matelas et essaye de forcer dessus pour m'assoir mais à peine un mouvement me provoque une douleur. Bien sûr, je ne le montre pas et continue à m'acharner sur mes muscles pour pouvoir bouger correctement.

Levi : Arrête de gesticuler la naine, la folle dingue a dit que t'était pas encore guérie. Donc si tu continues, tes plaies vont de nouveau s'ouvrir et je n'ai pas que ça à faire que de gérer une blessée !

Pour une fois, j'écoutais son conseil. Après cela, le silence revient dans la pièce mais pas un silence gênant ou autre, un silence juste apaisant. C'était tous ce dont ont n'avaient besoin. J'étais perdue dans mes pensées, j'en voulais à moi-même d'être une incapable. J'ai perdu un dossier précieux, j'ai gagné de grosses blessures aux mains et en plus je me retrouvais dans la même pièce que lui. Je soufflais et laissais tomber mes cheveux devant mes yeux. Et alors que je me tournais de sorte à être dos à lui de retour, ma voix se fit un peu plus douce et je titubais doucement une mèche de mes cheveux.

 Merci. . de m'avoir. . sauvé. "Dis-je d'une voix anormalement basse"

❝Point De Vue : Extérieur❞

Le jeune homme ne répondit rien. Il comprenais parfaitement l'effort que venez de faire cette gamine, il le comprenait parfaitement. Il ne savait pas pourquoi il semblait si préoccupé par l'état de cette enfant, c'était comme un sentiment familier, un reflexe du passé.

𝐋𝐀 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant