1~Ultimatum...

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Frontière entre le royaume * LORIEN* et le royaume * IYSTRE*






Le vaste étendu d'herbes fraîches était envahi par des cavaliers chevauchant leurs montures qui étaient sellés et parés d'armures massifs. Le territoire dépourvu de toute vie représentait le signe d'une paix durable entre le royaume LORIEN, et son ancien ennemi, le royaume IYSTRE. Mais le rassemblement de ce jour signait non seulement la fin de cette paix, mais aussi le début d'un conflit que le roi LORIEN aurait bien aimé ne jamais avoir à y faire face.

Des deux côtés de la plaine séparé par une linge blanche tout a fait visible, les soldats étaient parés mais aussi tendus. Une animosité régnait en maître, laissant planer une tension palpable. Tous se jauchaient d'un air sévère. On aurait dit qu'une guerre allait éclater d'un moment à l'autre. Sur les collines qui entouraient la plaine où les deux royaumes allaient échanger, des hommes avaient mis pieds à terre pour surveiller les alentours. Chacun attendait de voir son ennemi lui tombait dessus par surprise.

Le côté gauche était occupé par les Iystriens et le côté droit par les Loriens. Un groupe d'homme avança enfin vers la plaine vide, se dégageant du côté gauche. Parmi ces hommes, il y'avait le roi Castride d'Iystre. Un homme grand et fort, fait d'un tas de muscles. Tout son royaume le craignait. Il était connu pour sa violence et sa maîtrise du combat. On racontait qu'il avait mis chaos plus d'un millions de personnes tout au long de son règne et que depuis qu'il était roi, il avait fait rallié avec lui les royaumes voisin par la force. Les royaumes rectangulaires étaient à présent menacés. L'équilibre pouvait à tout moment se perdre et alors, le monde entrerait en guerre. Ça serait une déchirure humanitaire, une geurre sanglante qui signerait la fin de l'homme. Mais c'est bien ce que voulait Castride. Soit il régnait sur toutes les terres, soit il rasait les terres qui le défiaient, un à un jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucune. Et c'est ce qu'il allait faire avec le Lorien.

Du côté droit, il eut aussi du mouvement. Un groupe d'hommes avança avec leur roi au milieu, le menton fièrement relèvé, et sa main sur la garde de son épée. Il sentait les problèmes de très loin. Il savait bien que son ennemi ne lui accorderait jamais la paix. Mais il avait accepté de venir à cette rencontre, juste pour constater par lui même que Castride d'Iystre était un homme avec un cœur de pierre et qui avait soif de pouvoir. Mais pour rien au monde, il ne lui céderait son royaume.

Les hommes des deux royaumes arrivèrent enfin sur la plaine, mais se tinrent à une distance considérable. Les deux rois se fixèrent, chacun essayant de deviner les pensées de l'autre. Ils finirent par poser leur yeux sur la tente qui était installé devant eux. Castride fit un signe de main à ses cavaliers qui restèrent à leurs places. D'un sourire machiavélique, Castride pénétra dans la tente. Le roi Arthur de Lorien hésita un bref moment avant de faire de même avec ses hommes. Il entra à son tour dans la tente, toujours sur ses gardes. Il trouva son ennemi entrain de se servir un verre de vin blanc. Il but de longues gorgés de sa boisson avant de reposer son verre sur la table qui trônait au milieu de la tente.

Arthur prit la peine de regarder autour de lui. Il n'était pas revenu à la frontière depuis des années. Il avait espéré vivre dans la paix encore longtemps. Mais voilà, le royaume opposé avait commencé les querelles en attaquant des bergers qui longeaient la route séparant les deux royaumes. Arthur fixa son ennemi sans ciller. Ce qui le répugna encore plus, c'est que cet homme sans pitié ne ressentait aucun regret à tuer des hommes. Arthur se sentait à présent menacé. Il ne savait même pas comment consoler les familles des bergers tués.

- On avait signé un accord de paix. Articula Arthur les dents serrés.

- Oui, et on avait dit que aucun de nos deux royaumes ne devaient pénétrer dans les royaumes. Répondit d'une voix indifférente Castride en se laissant tomber sur un fauteuil en bois couvert de peau d'ours.

- Ils n'avaient pas pénétrer ton royaume. S'écria Arthur en lui faisant face le visage déformé par la rage.

- Ça vous ne le savez pas puisque vous n'étiez pas là. Moi j'étais là et je les ai vu de mes propres yeux. Si je ne les avais pas arrêté, ils nous auraient pillés.

- Oh arrête de te rabaisser autant. Fusa le roi Arthur, ne vouvoiyant plus son ennemi.

- Cessez tout de suite d'employer ce ton avec moi roi de Lorien. Sans quoi je me verrais dans l'obligation d'appliquer les conditions élaborées dans le traité de paix.

Arthur serra plus fortement la garde de son épée. Son ennemi était clairement en train de lui déclarer la guerre.

- Que voulez-vous roi d'Iystre ? Demanda Arthur d'une voix égale à la sienne.

Castride se leva de toute sa hauteur en touchant lui aussi la garde de sa lourde épée sur lequel trônait un logo en bronze qui représentait un pégase. Le signe des Iystriens.

- Voilà une question intelligente. Murmura le coeur de pierre en caressant sa barbe rugueuse.

Il se mit à tourner autour du roi Arthur, en caressant son épée lentement.

- Vous vous souvenez de l'accord ? Si l'un de nos deux royaumes pénètrent dans le royaume de l'autre, nous nous verrions alors dans l'obligation d'envahir le royaume ayant dénigré l'autre.

Le roi de Lorien serra sa main sur la garde de son épée au point de faire blanchir ses jointures. Il se souvenait bien de cet accord suscidaire. À cet époque, il n'avait pas eu le choix. Il devait à tout prix éviter la guerre. Son royaume était petit et ne possèdait pas  de grandes ressources extérieures. Il avait fait en sorte qu'aucun de ses sujets ne soit en danger. Aujourd'hui, cette sécurité était à nouveau menacée par un homme dont il ne comprenait pas les véritables intentions.

- Venez-en au fait! S'exclama le roi Arthur en défiant son ennemi du regard.

- Je veux une alliance entre nos deux royaumes. Decredita Castride.

- Quoi? Il est hors de question que je m'allie à tes idéologies barbares.

- Alors, j'envahirais ton royaume et tu sais aussi bien que moi que vous n'avez pas assez de ressources pour vous protéger de mes soldats.

Arthur se figea. Un choix s'imposait à lui. Soit accepter une alliance et assurer la survie de son royaume, soit refuser cette alliance répugnante et se battre aux côtés de ses hommes.

- Vous voulez qu'on signe un décret d'alliance ? Demanda Arthur de plus en plus en colère.

- Non... Ria sournoisement son ennemi.

Arthur recula d'un pas comprenant le sens des paroles de ce barbare devant lui. Son sourire carnassier fit augmenter sa rage.

- Il est hors de question que vos salles pattes touchent à un seul des cheveux de mes enfants. Articula Arthur avec rage.

- Oh, je ne veux pas tes enfants. J'en veux une en particulière. Celle au cheveux de soleil.

Le corps du roi Arthur se pétrifia sous cette annonce. Non, pas sa petite fille.

- Non. Répondit catégoriquement Arthur sachant pertinemment qu'il courait à sa perte et aussi à celle de son royaume. Cet échange prend fin ici. Je me retire.

- Vous parlez sur le coup. Mais réfléchissez y. Je n'attendrai pas indéfiniment. Un mois, je vous donne un mois pour vous décider. Vous avez largement le temps de préparer les bagages de votre fille. J'ai entendu dire qu'elle est extrêmement délicieuse. J'ai hâte de le découvrir par moi même, Ria machiavéliquement le roi d'Iystre avant de quitter définitivement la tente.

Le vieux roi Arthur se sentit perdre pieds alors que des chevaux semblaient partir au galop. Il sut alors que son ennemi venait de décamper après lui avoir imposé un ultimatum. Jamais, Jamais il ne céderait sa fille. Alors il devait trouver une solution et au plus vite, quitte à y perdre sa vie et son honneur.

Trois Princesses Et Un Roi ""TOME 1"": << L' élue>>TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant