Trois Princesses Et Un Roi ""TOME 1"": << L' élue>>TERMINÉ

6~Angelious

*Royaume Céleste*

C'était un grand territoire qui faisait la taille d'un grand pays. Les forêts étaient denses mais c'était surtout ce qui faisait le charme du royaume Céleste. Les montagnes d'une hauteur vertigineuse se levaient jusqu'à toucher de près les nuages dans le ciel bleu qui parfois prenait des tons arc-en-ciel en hommage de la nature des Célestien. Bien que les légendes racontaient que la nature de l'arc-en-ciel était due à une personne qui désobéissait à ses parents en leur tirant la langue, on ne pouvait nier que ce mélange de couleur était d'une éblouissance extraordinaire et magnifique. C'était ce qui faisait la beauté da la nature Célestienne.

Bien que l'extérieur était tout ce qu'il y avait de plus magnifique, en se rapprochant un peu plus de l'entrée du royaume, on pouvait sentir les effluves de la tristesse, de la solitude, de la noirceur dans ce monde. Une beauté enfermé dans un donjon et qui fane à chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque année. Le royaume Céleste était plongé dans les ténèbres et malgré les veines tentatives des rois qui avaient succédé au trône, aucun n'avait réussi à faire emmerger le royaume des ténèbres. La malédiction n'avait pu être lèvée et elle persistait dans la cité rendant les habitants insociables et solitaires. Bien que de temps en temps, les Cèlestiens se rassemblaient pour se parler, on ne pouvait nier que la solidarité qui liait les habitants Céleste, il fut un temps, n'était plus.

Le royaume s'étendait de plusieurs kilomètres, composé de plusieurs villages. Le village des anciens, le Village des sorcièrs qui n'avaient plus de pouvoir, le village des fées qui avaient perdu de leurs éclatset de leur pouvoir aussi emmenant avec eux leurs ailes féeriques, et enfin le village des anges. Jadis, tous les villages se mélangeaient pour ne faire qu'un bloc. Mais après la disparition de leur reine à tous, après le massacre qu'avait perpétré la race terrien mélangé avec la race Célestien des anges, les villages s'étaient éloignés et chacun vivait dans son coin. Le roi ne gouvernait pas des habitants mais bien des terres vides d'amour et d'humanité.

Les Célestien ne quittaient leur royaume que pour aller chercher et acheter des vivres. Ils ne livraient plus bataille et n'essayaient même plus de s'allier à quiconque. Leur armurie était même quasiment vide d'homme. Les entraînements étaient de plus en plus rare bien que les anges concervaient leur nature fort et bien batti.

Les différentes routes de la cité Célestien étaient vide de passants et le peu qui passaient par là ne se souciaient guerre de l'état de leur royaume trop occupé à subvenir aux besoins de leurs familles. Les anciens se rassemblaient deux fois par an pour décider de l'évolution de leur royaume mais rien n'y faisait. Le royaume restait tel quel depuis des décennies : triste.

Le château royal était fait de crystal et brillait de mille éclat lorsque les rayons de soleil se réfléchissaient sur le diamant scintilant, renvoyant des lumières magnifique. C'est la seul lumière merveilleuse qui restait de la beauté Célestienne. La seule beauté qui n'avait pas perdu de sa saveur et qui faisait lèver les adolescents de la cité de bonheur. En effet, tous les jeunes du royaume se levaient dès l'aube rien que pour venir regarder le spectacle qui se jouait au château au lever du soleil. Lorsque les premiers lueurs de l'astre frappaient le crystal, les effets étaient paradisiaque. Un traînée de lumière s'élevait dans le ciel et on pouvait apercevoir des ombres tantôt en or tantôt en argent. On entendait alors, une mélodie s'élevait et tout le monde plongeait dans un mutisme, écoutant ce chant d'une ouïe envoûté. Beaucoup disaient que c'était l'âme de Angelanielle qui revenait le matin leur insuffler un peu de bonheur et de paix. Mais ce n'est pas la paix que ressentait les anciens en entendant ce chant.

Les regrets, les remords, la colère, la peine... Ils avaient pitié de leur Monde et de la malédiction de la jalousie qui les avaient conduit, jadis, à commettre l'irréparable. Les anges s'étaient livrés batailles entre eux, et avaient causé la mort de leur unique bonheur, leur unique magie : la reine Angelanielle.