Trois Princesses Et Un Roi ""TOME 1"": << L' élue>>TERMINÉ

14~En vol...

Un long silence s'étendait dans les prés. Le chahut qui existait quelques minutes plutôt n'était plus. Tout le monde était silencieux, presque comme ci ils avaient perdu leurs voix devant leur roi. Ils semblaient presque soumis par le roi sans qu'il n'ait à faire un effort.

Darik cru rêvé une fois de plus. Dieu... Qu'est-ce qu'il aurait aimé que sa fille soit là... Non... Si elle était là, elle aurait fait un tel bruit strident en sifflant qu'elle se serait trouvé dans un cachot. Darik se gifla intérieurement. Dans quelques instants, le roi Céleste allait peut-être annoncer qu'il ne s'allierait pas à eux et il ne pensait encore qu'à des choses quelques peu futiles.

Comme ci il avait entendu sa pensée, le roi tourna la tête pour lui jeter un regard perçant. Oui, il avait entendu sa pensée. Angel eut un sourire en coin alors que Darik rougissait d'ambarras.

Le roi se détourna de l'homme de Lorien. Finalement, si l'espèce terrien était comme lui, il les aimait bien. Il avait remarqué qu'il ne s'était jamais ennuyé avec l'humain à ses côtés.

Revenant à ses pensées, le roi reprit sa prestance. Il toisa ses sujets d'un regard perçant et vue même que les anges avaient les têtes légèrement inclinés en signe de respect. Par contre les fées, la plus part d'entre eux, ainsi que les sorciers et les anciens avaient le menton fièrement relevés comme pour le défendre de faire une bourde. Angel eut un sourire en coin.

Il fusilla du regard les chef des différents tribus et en peu de temps qu'il n'en faut, ils baissèrent leurs yeux, intimidé. On ne pouvait nier les ondes de pouvoir qu'il renvoyait. Il était non seulement le roi mais aussi l'âme sœur D'Angelanielle. Cela lui procurait une essence qui faisait fuir le plus vaillant des hommes ou des anges.

Angel tourna le regard vers sa mère lorsque celle-ci se mit à tousser discrètement. Solange lança un regard perçant à son fils et ouvrit même son esprit pour pouvoir lui parler.

" - Ne commet pas l'irréparable. Si tu en es là c'est grâce à moi. Ne fait pas de bêtise sinon..."

D'une tour qu'il ne se croyait capable de réaliser, Angel scella lui même l'esprit de sa mère. Il la vit hoqueter et ses yeux tourner des ses orbites. Il lui lança un sourire en coin. Le regarda de Solange se durcit et fut plus froide que jamais. Angel l'ignora royalement en se détournant d'elle. Il posa a nouveau le regard sur les habitants de son royaume. Ils attendaient tous qu'il leur déclare enfin le fin mot de sa décision.

Il se rappelait encore de la veille, lorsqu'il avait donné son approbation pour que la situation fusse exposé aux anges. Certains s'étaient révolté, d'autres  étaient resté dubitatifs et enfin, il y'en avaient qui se demandaient si ça ne serait pas là, une bonne idée. Harch lui avait tout rapporté.

Mais en regardant de près tous ses gens qui étaient sous son règne, il savait pertinemment ce qu'ils attendaient de lui. Qu'il n'accepte pas cette alliance, d'aucune manière. Ils attendaient tous à poursuivre leur vie comme il y'a maintenant des décennies. Ils s'attendaient tous à le voir suivre les pas de ses prédécesseurs. Ce qu'ils n'avaient pas compris et que même sa propre mère n'avait pas compris, c'est qu'il était  différents, et qu'il adhèrait au changement.

- Vous connaissez le but de ce rassemblement, aujourd'hui. Reprend Angel d'une voix royale et ferme. Avant hier, j'ai reçu la visite d'un homme venu nous demander de l'aide. Son royaume est en danger et ils nous demandent de nous allier à eux afin de les aider à repousser leurs ennemis.

Des murmures s'élevèrent dans la foule. Des désapprobations, des hululements et aussi des encouragements. Les hommes, qui avaient sûrement ressentis le manque d'adrénaline et qui voulaient revenir sur le champs de batail. Comprit Angel. Mais ce n'était pas de cela qu'il avait besoin. Il ne voulait pas dire oui à un règne de bain de sang. Mais c'était indégniable. Ils allaient devoir retourner au combat si il acceptait cette alliance. Mais il allait surtout mener son royaume vers le changement. Un changement qui pourrait leur apporter du bien  comme du mauvais. Il le sentait.