Boum...boum...boum..boum...boum...boum...boum...
C'était son cœur qui battait aussi fort. Des sifflements emplirent ses oreilles. Elle n'entendait plus rien seule la demande du roi tournait en boucle dans sa tête. Les gens autour d'elle lui parurent imaginaire. Cette soirée lui parut imaginaire. Cette demande lui parut imaginaire.
Déconnectée de la réalité, Anielle regardait autour d'elle, perdue. Les habitants sautaient, faisant vaciller leurs lanternes. Mais elle ne percevait plus leur cris. Il lui semblait que le ciel venait de lui tomber sur la tête. Était-ce le cas? Ou était-ce une impression ? Juste une impression ?
Anielle passa une main sur son cou, là où son pou battait sourdement. Elle sentait sa veine palpitait douloureusement sans qu'elle ne puisse l'apaiser. Elle inspira l'air lourde de la soirée, peina à avaler sa salive. Un noeud entravait sa gorge. Elle y passa sa main en enserrant sa gorge douloureuse alors que son ouïe l'avait lâché.
Elle tourna la tête vers ses sœurs. Elles étaient assises, les traits fermés, les yeux noirs. Layela avait les poings fermés, prête à passer à l'attaque. Mirwanda tentait de garder un visage neutre, mais son joues rouges trahissait sa colère, sa déception. Alors c'était vrai? La demande était vrai ? Cette soirée était vraie ?
Une main se posa sur son épaule, et la secoua. Sursautant, la jeune femme reprit le contrôle du temps. Des bruits assaillirent ses oreilles la faisant grimacer de douleur. Ses tympans étaient agressée par des bruit aiguës, soufflant des " accepte" , " dit oui"... C'était comme un mantra qui continuait sans jamais cesser.
- Anielle, ma chérie. Ton père te parle.
Les paroles de sa marraine lui parvinrent d'une voix grave qu'elle ne lui reconnu pas. Les yeux embrumés, Anielle détourna son regard vers l'estrade ou son père se tenait, les traits tristes et la bouche formant un rictus dur.
Anielle se secoua intérieurement. Son père était encore inquiète pour elle. Jusqu'à quand lui ferait-elle cette effet? Celle d'être une petite fille qui avait besoin constamment de protection ? N'était-ce pas le moment de lui montrer qu'elle voulait affronter sa peur et la vaincre?
- Ma fille... Rejoins nous. Ordonna Arthur d'un voix royale, tentant de conserver son calme olympien.
Anielle hocha la tête, alors que de nouveau le silence s'était abattu dans la Citée. Les lumières étaient plus intense, remarqua la jeune femme. Ses sœurs étaient silencieuse, bien que plus en colères une jamais. La plus parts des femmes dans l'Assemblée étaient excitée comme ci c'était elles qui venaient d'être demandé en mariage.
Le pas hésitant, Anielle dépassa Mirwanda qui avait les yeux baissé et Layela qui semblait se retenir de lui sauter dessus. Le cœur serré devant tant de hargne, la jeune femme avança, le menton tremblant, mais relevé. Ses talons faisaient souffrir ses pieds, elle aurait aimé les enlever et même fuire cet endroit au plus vite, mais elle tint bon. Elle monta les deux marches et fut devant son père.
Ce dernier posa un regard désolé sur sa fille et passa sa main sur ses cheveux. Anielle essaya de lui sourire, mais elle ne put lui transmettre qu'un pauvre rictus. Elle aurait aimé se gifler pour celà, mais elle en était elle même incapable.
- Nous connaissons tous les lois. Si il y'a à choisir, le prétendant fait son choix mais l'élue a également le droit de choisir d'accepter ou de refuser la main du prétendant. S'éleva la voix d'Arthur. Tu es là première à être désigné ma fille. C'est à toi que revient la décision finale.
Anielle hocha la tête doucementt. Jamais cela n'était arrivé dans l'histoire des alliances. Aucune femme n'avait refusé la main d'un roi devant un tel assemblé. Elle, le ferait-elle ?
VOUS LISEZ
Trois Princesses Et Un Roi ""TOME 1"": << L' élue>>TERMINÉ
ParanormalLe royaume de Lorien est sur le point de périr sous les mains de l'ennemi juré du roi Arthur qui manque sévèrement d'hommes pour l'affronter. Un énorme sacrifice devait avoir lieu pour que la guerre ne soit pas proclamée. Mais le roi Arthur n'avait...