Chapitre 11

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En vérité, l'homme en noir avait dû faire preuve d'un énorme self-contrôle. Son plan était assez simple; Rendre fou le gamin pour le repousser après. Le petit finirait par lui sauter dessus. Il ne voulait pas simplement sa candeur, il le voulait tout entier mais ne voulait pas se l'avouer ni lui dire. Lui, le plus grand criminel que ce monde ait porté, amoureux ? Qui l'eût cru. Le lendemain matin, après avoir entendu le petit pleurer à fendre le cœur, il se réveilla sans lui à ses côtés, le nounours à sa place. Il se leva et alla vérifier dans sa chambre si par hasard il n'y était pas retourné. Personne. Le patron avait le sommeil léger alors il l'aurait entendu si il s'était levé. Plus bizarre encore, il avait laissé son doudou alors qu'il avait champs libre pour s'enfuir avec. Il descendit dans la cuisine. Toujours personne. Le salon, personne, pour changer. Il entra dans la salle de bain. Curieux qu'il ne l'ait toujours pas trouvé. Il était peut-être partit dormir avec la japonaise. Cette idée lui fit monter la moutarde au nez. L'image de SON geek avec le panda la répugnait. Il se dirigea vers la chambre de ce dernier, un nœud à l'estomac l'accompagnant. Dans la pénombre de la pièce, il put distinguer le petit allongé sur l'ursidé le tenant contre lui, torse nu. Ses doutes se confirmaient. Une violente nausée le saisit. Il courut aux toilettes et ce qui devait arriver arriva. C'était l'ascenseur émotionnel pour lui. Il pensait le tenir mais ses espoirs venaient de partir en fumée en l'espace de quelques secondes. Le gamin et la boule de poils étaient ensemble. Triste mais pas résigné, il décida de continuer. À defaut de l'avoir dans sa vie, il l'aurait dans son lit, au moins une fois. C'était se faire du mal pour rien mais sa fierté était en jeu. Il se l'était mis en tête. C'était comme ça que ça allait se passer et pas autrement. Il repartit dormir un peu en attendant que le soleil se lève mais le sommeil ne l'entendait pas de cette oreille là. Il prit son téléphone et regarde des vidéos en attendant. Quand il entendit du bruit dans le couloir, il regarda par la serrure. C'était définitivement devenu une mani chez lui. Il vit le panda portant le geek, rouge pivoine, jusqu'à la salle de bain. Il sortit, se plaqua au mur et écouta.
- T'es bouillant p'tit geek ! S'affola l'ursidé.
- Ah bon ?
- Oui ! Je vais prendre ta température.
- Hein ?!
- Dans ta bouche banane...
Il était malade ? Comment ? Il ne sortait jamais ! Et pourquoi il ne l'avait pas réveillé lui ? Le criminel s'en voulut d'avoir été aussi méchant avec le gosse.
- 39.5 ° ! Bouges pas, je vais chercher un doliprane chou...
Chou... Chou ! Comment il pouvait l'appeler chou ?! Et c'est lui qu'on traitait de pédophile ?! C'était de la pédophilie zoophilie là ! Quand l'ursidé sortit, il retourna dans sa chambre, cogitant les paroles des deux amants. De son côté, assis sur les toilettes, le geek attendait sagement le retour du panda. Il était sortit de la chambre du patron pendant la nuit et était partit faire un tour, histoire de se changer les idées. Lui qui commençait à apprécier le proxénète, il s'était trompé sur toute la ligne. Non mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête pour penser que le patron était devenu gentil ?! Il était revenu 2 heures plus tard, glacé par le froid du dehors. Même ayant prit une douche brûlante, il restait congelé. Il était donc allé voir le panda, prétextant avoir froid dans sa chambre. L'ursidé lui avait donc proposé de dormir avec lui et de le réchauffer; Au sens propre du terme. Celà n'avait servi à rien car il était tombé malade. Durant la nuit, la fièvre n'avait fait que grimper en flèche. Vers 5 heures du matin, il eut affreusement mal à la tête. Le panda, sceptique, avait posé sa main sur le front du gamer et constaté qu'il était brûlant. Ainsi, il l'avait emmené dans la salle de bain pour prendre sa température. Il revint avec un verre et un sachet dont il vida le contenu dans l'eau.
- Tiens, dit la boule de poils en lui tendant le mélange.
- Merci
- Dis voir, t'es sortis quand pour la dernière fois ?
- Ben quand tu m'as disputé quand je suis rentré, pourquoi ? Mentit le petit.
- Pour savoir... C'est pas normal que tu sois tombé malade comme ça...
- Ah... Je sais pas...
Il se laissa tomber dans les bras de son protecteur et s'endormit. Celui-ci le ramena dans sa chambre et s'allongea, gardant un œil sur lui.

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Petit bonus des vacances, bon courage pour demain et à bientôt ^^

Rends-moi mon doudou !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant