Black Butler 2

20 3 0
                                        

Une shinigami différente

Les dieux de la mort, appelé aussi shinigami par les humains. Ils sont responsables de faucher les âmes, de vous tuer, et même de voir si votre existence peut-être nécessaire aux humains, du moins assez pour retarder quelques peu votre mort.

Ces personnes, responsables de la fin de votre vie, ne sont que des légendes racontés aux enfants juste avant de dormir. C'est pour les effrayer et les rendre plus obéissants.

Enfin, les humains sont drôles, et ignorants. Nous existons réellement.

Nous ne vivons plus, après tout je suis morte, il y a de cela quelques siècles. Mais moi, comparé à ces âmes, j'ai été choisi, ou plus exactement maudite, pour servir les dieux.

Pourquoi suis-je maudite ? On pourrait croire qu'une seconde chance serait merveilleux ! Après tout, je vois le monde évoluer !

Ridicule.

Je suis morte. Volontairement. Je me suis suicidée pour ne pas avoir à faire à ces êtres humains détestables. Ils sont tellement faux. Ils cachent leurs vrais natures et cela me dégoûte.
Je hais ces créatures et je dois en subir le prix.

Ma mort, pour une servitude éternelle. Damnée sois les dieux. J'aurais préféré me retrouver en enfer, j'y aurai ma place.

Ces pensées sont contraires à ce qu'ils nous apprennent ici. Je devrais être ravi de mon poste, de ma chance. Je devrai haïr les ténèbres, et faire simplement mon boulot, jusqu'à être pardonner.

Impossible. J'ai trop de haine et de colère pour ça.

S'ils savaient ce que je pense, je finirai rétribuée, encore. Avec le temps, j'ai appris à me fondre dans le décor, en attendant mon heure.

Encore une fois, je traine dans le monde humain. J'ai des âmes à faucher, alors que c'était mon jour de congé. On ne se repose jamais, même dans la mort.

Je suis assise sur un bâtiment, je refuse de me mêler au peuple en dessous de moi. Paraître comme eux, les imiter, hors de question. Je laisse ceci à ce fou de Grell.

Ce travail m'énerve. Je veux juste qu'il s'arrête. Mais impossible. Je soupire, et enlève la monture sur mon nez, mon monde devenant flou.

Ces lunettes montrent mon allégeance à leur monde et leur fonction. Ils désignent les dieux de la mort, et avec ça, on nous donne des yeux verts phosphorescents, et myope de surcoit.

Je regrette mes beaux yeux chocolats. Eux me rappellent ma vie, mon existence. Ces yeux là, ce n'est que la mort, et une non-vie que j'exècre.

Tant que je porte ces lunettes, je leur appartiens. Mais partir voudrait dire abandonner mon poste et finir traquer, mais aussi laisser ma faux de la mort. Cette dernière, dans mon dos, passe aussitôt dans ma main, quand j'ai remis mes lunettes sur le bout de mon nez. Ma vision s'éclaircit, et je vois un fourreau aussi sombre que la nuit. Je caresse la protection de l'épée, de ma faux, avant de la sortir, et de l'admirer. Oui, cela me manquerait de l'avoir à mes côtés.

Du grabuge un peu plus loin de moi, m'obliger à détourner mon attention. Qui sont les imbéciles qui me dérangent ? J'ai aussitôt ma réponse quand je vois dans une ruelle, après avoir sauté quelques bâtiments, des hommes se battre. Cela pourrait être banale, juste des humains, mais non. C'est plus intéressant que ça.

Recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant