All black [vkook]🍋 FINISH

What do u see at ?

« Comment ça on va faire un tour au Mexique ? »

Il prend les deux papiers et les secoue dans tout les sens.

« Mais...comment tu as fait ? »

Il s'arrête et s'assoit à côté de moi. Il pose sa main chaude sur la mienne.

« J'ai demandé à Maejul ton passeport il est à l'étage il va falloir que je te le rende. » il parlait fort.

J'avais mille et une question qui me venait en tête,avec quel argent,comment il va faire pour ses consultations chez le psy,et sa mère ?

Mais j'étais beaucoup trop content pour pouvoir en poser une de plus. Je ne pense pas avoir voyagé plus loin que notre ville.

C'est comme un petit rêve qui n'existait pas de base qui vient de se réaliser.

« Ma mère est totalement complice... » il sort du réfrigérateur une bouteille de vodka et prend sur le chemin deux verres.

Après avoir bu quelques coups pour fêter tout ça,je décidais de rentrer. Il commençait à faire nuit,les lampadaires de nuit venaient à l'instant de s'allumer.

Je regarde l'heure ; vingt heures dix.

Alors que je me dirigeai vers l'entrée pour mettre ma veste,je me rappelle qu'il faut que je récupère mon passeport.

« Taehyung,mon passeport s'il te plaît. »

Il rit vicieusement quelques instants après ma demande.

« Viens,tu as bien du temps de venir voir l'étage pendant que je cherche ton passeport quelque part dans ma chambre...non ? »

Il monte deux ou trois marches comptées par déduction par mon cerveau et me demande d'un coup de tête de le suivre.

Je soupire.

« Il y'a combien de marches ? » demandais je.

Sa lèvre inférieure se retournait d'incompréhension. Elle laissait apercevoir une chair rose foncée sûrement bien restée au chaud tout ce temps.

« Laisse tomber. »

Je m'élançais vers sa direction la main dans la poche tenant mon ventilastin fermement dans mon poing,prêt à le sortir dès que le besoin se fait ressentir.

Il y'avait seize marches.
Par je ne sais quel miracle,je ne suis pas très essoufflé.
Je perds un peu mon souffle au bout de la dixième marche.

Voir que mon corps se porte de mieux en mieux me fait sourire,les yeux dans le vide.

Taehyung m'attrape la main cachée dans ma veste et mets la sienne par-dessus la mienne dans ma poche étroite.

« Tu en auras bientôt plus besoin. » il parlait doucement.

Je souriais,les coins des yeux humides je l'enlace.

Comme on ferait à un enfant,il me tapote l'épaule et me caresse le dos. Son rire donne vie à la maison et me donne un peu plus d'espoir sur mon état de santé.

Je ne devrais plus m'en inquiéter ou du moins pas souvent.

Sa chambre est sombre. Du regard on peut voir un bureau avec un globe terrestre dessus et des papiers,un lit défait à draps clairs avec une veilleuse sur une table de chevet.

C'est la pleine lune.

Il l'allume et m'invite à y entrer.

Je me dirige vers la fenêtre le temps qu'il trafique ses affaires pour qu'il retrouve mon passeport que Maejul gardait tout ce temps.

Je n'avais nul part où aller donc... c'était ok.

Le ciel s'est déjà foncé de son maquillage noir.

Taehyung me tends mon passeport et passe un bras sous le mien pour s'atteler à la fenêtre avec moi.

« Qu'est-ce que tu vois ? »

Je riais.

« Pas grand chose hein ?... »

Il pose sa tête sur mon épaule.
Je pouvais relâcher la pression que je mettais sur mes yeux pour les faire paraître gaies.

« Qu'est-ce que tu insinues par pas grand chose. Il fait nuit normal qu'on ne voit pas grand chose. »

Ma voix était rauque mais je riais encore.

Il soupire avant de reprendre.

« tu n'est pas obligé de rire comme ça. Je te reposerai cette question demain matin. » il s'écarte de moi.

« Demain matin je dors, ne m'appelle pas. » disais-je fermement.

« Je chuchoterais à ton oreille alors. »

La porte se ferme derrière lui et il fait tourner la clé avant de la jeter dans un tas de vêtement situé sur sa droite.

« C'est la sonnerie qui me dérange... » je levais le sourcil.

A peine ai-je eu le temps de marcher dans sa direction,que je senti ses mains se balader sur mes côtes.

Je dois partir.

« Tu es trop bête Jungkook. »

Ses baisers dans mon cou résonne dans la pièce et me fait fermer les yeux pour apprécier le juste moment de ses lèvres qui éclatent au contact de ma peau.

Je respire difficilement.

Submergé d'émotions,je fais rencontrer ma bouche avec la sienne.

J'attendais ça.

Je dois partir.

Mais je méritais.

Notre baiser s'approfondit à mesure des secondes qui passent,et les langues dansent entre elles.

Et c'est la que toute la soirée devant cette fenêtre avec une température d'environ vingt huit degrés Celsius qu'il m'a prit,les main sur la vitre laissant les traces de nos ébats ou encore les mains dans les siennes.
Devant un champ de vigne noir,complètement noir,les cieux,la lune et eux seuls sont nos spectateurs.

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