Introduction + Prologue

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Hello !! Guess who's back !
Je vous ai manqué ? Je sais, ça fait un moment quand même et je vous avais promis un tome II. Et voici !

Il se déroulera cinq ans après le décès de notre Jisung... Je suis désolée les gars vraiment ><
Mais pour me faire pardonner : Nouveau tome.
Je n'étais pas encore motivé à écrire, encore triste de ma fin... Mais les récents lecteurs me font part de leurs appréciations envers le tome I, et j'avoue qu'un léger remords m'a rappelé à l'ordre "ÉCRIT" alors je m'exécute et j'arrête de me défiler.

Alors ? Contents ? (:




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Comme chaque matin depuis maintenant cinq longues années, Minho se dirigeait habillement dans les rues qu'il connaissait si bien : celles menant à son boulot. La température s'était rafraîchie depuis que le mois d'octobre avait pointé le bout de son nez, satisfaisant une grande majorité de la population qui n'attendait que cette saison pour sortir leurs nouveaux pulls et vestes bradées avant l'été, qu'ils pouvaient aisément porter. Il avait aussi remarqué que depuis quelques temps, beaucoup de couples se mettaient au défi de s'habiller presque identiquement avant même de se retrouver là, dans le léger vent qui s'élevait de temps à autre, près de la fontaine au milieu de la plus grande place du centre-ville, celle en face du magasin dans lequel le noireaud avait travaillé pour se changer les esprits, à l'époque. Ce temps où sa raison de sourire permanente les avait quitté injustement, et depuis ce jour il tentait de se racheter par tous les moyens qu'il pouvait : aidant des associations dans le besoin, prêtant main forte à Christopher, l'ami australien de son défunt amant, quand il n'avait pas le temps entre son boulot et ses activités obligatoires et qu'il confiait son enfant à Minho, ou encore d'aider volontairement des gens dans la rue. Il essayait constamment de trouver de nouvelles solutions pour aider, faciliter la vie d'autrui et prouver à son ami qu'il était capable de choses bien. Évidemment qu'il le pouvait, il était littéralement né pour le faire, le bien, mais ses actions avaient toujours eu un côté réversible qui ternissait son image et l'affectait au plus profond de soi. Il était comme cette neige : belle, légère et synonyme de beauté mais elle se transformait rapidement en plus forte pluie qui ne ravissait plus les autres de sa présence, souhaitant qu'elle s'arrête. Chris avait bien tenté de le rassuré en lui promettant qu'il n'y était pour rien, mais ça ne fonctionnait pas vraiment et il n'avait jamais refermé cette plaie horrible dans sa poitrine qui saignait chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, une constante torture qu'il éprouvait au quotidien.
Il soupira bruyamment, ce qui eut pour effet de créer un joli petit nuage délicat qui s'évapora bien vite, attendant patiemment que le feu passe au vert pour que les piétions puissent traverser en toute sécurité. Minho était en avance, comme à chaque fois et ne se pressait pas à se diriger vers le bâtiment de son actuel travail, il n'en avait aucunement besoin. Depuis maintenant cinq longues années, Minho se voyait constamment arriver cinq à dix minutes avant son heure de pointe notée sur son contrat, et ses employeurs rigolaient doucement en faisan chaque fois la même réflexion "Minho tu es beaucoup trop examplaire". Christopher avait bien tenté de l'emmener dans des bars avec sa femme pour qu'il puisse, je cite : "recoudre ma plaie et passer à autre chose." Seul Hyunjin, son frangin, comprenait ce qu'il pouvait ressentir et savait à quel point les paroles de Chan leurs étaient impensables et irréalisables mais il devait faire un effort devant lui, voyant tous les efforts que son ami déployait pour l'aider et revoir un sourire sincère sur ses lèvres. C'était certes cause perdue, mais il essayait, il se le devait car le blondinet ne l'avait jamais abandonner.
Il ferma un instant les yeux, écoutant distraitement les bruits de la circulation et des passants près de lui, tentant de faire le vide autour de lui afin de se mettre dans une ambiance calme et professionnelle, pour se mettre dans de bonnes conditions pour commencer sa journée de travail. Il entendit plusieurs personnes retenir leurs souffles, et le nombre était trop impressionnant pour que ce ne soit qu'un groupe d'ami qui discutait en entre eux, alors il rouvrît les yeux en face de lui, ses prunelles se posèrent automatiquement sur le sujet des exclamations qui commençaient à s'élever dans la foule : un homme assez frêle commençait à traverser le passage piéton alors que les voitures avaient toujours le feu vert pour avancer.

"- Mais il est fou ! Il va se faire tué !"
"- Personne ne va daigner l'arrêter ?!"
"- Mais qu'est-ce qu'il lui passe par la tête ? Il est inconscient !"

Son souffle s'était coupé, son regard bloqué sur le sujet des conversations : Han Jisung était en train de traverser la route dans le plus grand des calmes. Il devait rêver, encore, il devait se tromper, faire erreur, ça ne pouvait pas être lui, c'était impossible. Mais ce qui était la réalité était que cette personne traversait la route sans tenir compte des voitures et motos passant en le klaxonnant. Et la scène se déroulait au ralenti, une voiture venait seulement de la voir et ne frênaies pas à temps pour l'éviter, je sentis déjà le choc arrivé, le corps de l'homme s'écraser violemment contre la paroi, les cris d'effrois rententir au ralenti, le visage du conducteur qui savait déjà que sa vie allait prendre un autre tournant. Son corps bougea de lui-même, ses plantes de pieds prenant fermement appui sur le goudron, se projetant en avant avec un vitesse dont lui seul connaissait l'existence, arrivant avant le véhicule, chopant la personne sur la route par la taille pour la sortir de cette situation foireuse. Disparaissant à la vitesse d'un éclair dans une rue sombre, il couvrit la bouche de la victime en tendant l'oreille. Tous étaient perdu et ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer à l'instant. Au bout d'un moment, il ne sentit plus le souffle ni même la présence de la personne sauvée, et étrangement un malaise lui prit les tripes comme si la police le recherchait pour un crime qu'il n'avait pas commis et qu'il les sentais tout proche, prit au piège dans cette rue cul-de-sac. Son cœur s'accélèrerait lorsqu'en tournant le regard vers ses mains, il ne vit plus la personne. Elle avait subitement disparu. Minho avait donc sûrement bien imaginé tout ceci, il devait très certainement devenir fou à force de souffrir. Il expirait tout l'air contenu dans ses poumons avant de se relever et de shooter dans une poubelle qui n'avait commit que l'erreur d'être devant son pied. Il était frustré, perdu et confus, c'était si innexplicable, que s'était-il passer ? Son cerveau grillait-il ? Commençait-il à vraiment perdre la tête et commencer à voir des apparitions de son amant partout maintenant ?
Au bout de quelques minutes, il soupira fortement avant de regarder sa montre qui lui indiquait que s'il ne se bougeait pas les fesses, il allait être en retard. Il réajusta donc son sac sur son épaule avant de reprendre le chemin qu'il connaissait par cœur, laissant son esprit perturbé vagabonder tandis que ses pieds fonctionnaient tous seuls. En arrivant finalement devant le bâtiment et en y pénétrant, il se dit qu'il ferait mieux d'aller voir un psy avant de devenir complètement timbré et que sa nature ne ressorte. Il passa devant la secrétaire en la saluant poliment, tandis qu'elle gloussa doucement lorsqu'il eut le dos tourné, puis appuyait sur le bouton demandant à l'ascenseur de descendre. En patientant, il se demanda si Chan allait lui redemander de garder sa petite crapule pour la soirée ou non, c'était son anniversaire de mariage je crois, donc il attendait son message d'une minute à l'autre. Un petit son se fît entendre avant que les portes du monte charge ne s'ouvre et qu'il ne s'y engouffre. Comme d'habitude, il fût seul dans la cabine, face au miroir et ferma les yeux encore, se passant la future journée dans la tête en tentant d'être organisé.

"- Minho, rententit une voix distordue dans l'ascenseur."

Il ouvrit soudainement les yeux, le cœur battant à la chamade, la peur au ventre avant qu'elle ne se transforme en douceureux discrets papillons. La glace reflétait son apparence mais aussi celle de Jisung. Décidément, il allait devenir fou. Son doux visage était légèrement plus pâle qu'à son habitude, ses prunelles étaient translucides et incroyablement hypnotiques, sa bouche détonnait sur son teint et faisait contraste avec ses cheveux platine légèrement bouclé. Son visage était aussi similaire que différent, il ne connaissait clairement pas cette apparence et ne l'avait jamais vu sur son amant. Ni même ses vêtements : d'un noir corbeaux, un sorte de costard incroyablement élégant. Le souffle coupé, il se pinça la bras pour tenter de se réveiller mais de nouveau la voix retentit :

"- Tu m'as manqué..."

À peine son sourire s'afficha que le noireaud se tourna pour y voir ce qu'il redoutait la plus : la vide. Il avait halluciné, deux fois dans la même matinée ça devenait clairement flippant. Il étouffait un sensible sanglot juste avant que les portes ne s'ouvrent sur l'open-space de l'entreprise. Il se secoua la tête, tentant de reprendre ses esprits avant de sortir de là. Il prit note de définitivement prendre rendez-vous avec un psy au plus vite.

Souviens-toi.      [Découvre-moi II ••Minsung]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant