Chapitre 2

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Cela fait déjà un mois que nous sommes chez mon oncle Badara. Bientôt, mon frère sera inscrit dans le même lycée que nos cousines Fatima et Sokhna.

Quant à moi, je pense commencer à chercher un travail. Je sais que mon oncle n’a pas les moyens de subvenir à nos besoins scolaires à tous. D’ailleurs, ma tante Bouly m’a suggéré de travailler comme ménagère pour une dame qui vit à Ouest-foire. Je dois m’y rendre avec ma tante pour discuter avec elle.

Aujourd’hui, lundi 7 octobre, Sombel, Fatima et Sokhna vont au lycée pour débuter les cours. Sombel et moi partageons la même chambre : moi dans le lit et lui en bas. Je me lève à 6 heures du matin pour le réveiller.

Moi : Sombel, lève-toi et va te laver.

Lui : Oh, laisse-moi dormir encore juste 15 minutes.

Moi : Quoi ? Tu es fou, tu vas être en retard !

Lui : D’accord, je me lève.

Moi : C’est ça, impoli !

Ensuite, il se prépare et part à l’école avec les filles pendant que je me lave et nettoie la maison. Après le petit déjeuner, nous prenons le bus numéro 42 pour nous rendre chez la dame.

Après un certain temps, nous arrivons à destination. Nous nous dirigeons vers une maison où une dame d’une quarantaine d’années nous accueille.

Elle : Bonjour, Bouly.

Tante : Bonjour, madame Fall.

Elle : Entrez donc et prenez place.

La maison est petite mais jolie. Nous nous asseyons dans le salon et elle nous rejoint.

Elle : Comment allez-vous ?

Nous : Nous allons bien.

Tante : C’est la nièce de mon mari dont je vous ai parlé.

Elle : En me taquinant, tu es très jolie, ma fille. Comment t’appelles-tu ?

Moi : Merci ! Je m’appelle Gnilane.

Elle : D’accord, moi c’est madame Fall. J’ai besoin d’une ménagère qui fera également la cuisine. Je vis ici avec mon mari et ma fille Aïcha, qui est élève. Je paie 50 000 FCFA. De plus, tu descendras tous les 15 jours. Est-ce que cela te convient ?

Moi : Je regarde ma tante Bouly, qui hoche la tête pour me demander d’accepter. Puis je me retourne vers madame Fall et lui donne mon accord.

Elle : D’accord, nous nous reverrons demain.

Moi : Inchallah.

Tante : Maintenant, nous allons vous laisser.

Elle : Ok, je vous raccompagne.

Nous quittons la maison pour rejoindre l’arrêt de bus.

Le soir, j’en parle avec Sombel, qui n’était pas du tout d’accord.

Sombel : Mais Gnilane, tu n’as jamais fait ce travail auparavant, et tu sais que ce n’est pas facile pour quelqu’un qui a le bac.

Moi : Tu sais bien qu’on n’a pas le choix. Soyons positifs, d’accord ?

Sombel : D’accord, mais tu vas me manquer.

Moi : Ah, mais je viendrai tous les 15 jours.

Le lendemain, comme prévu, je m’y rends. Sombel était déjà parti à l’école. Quand j’arrive, la même dame m’ouvre la porte en me saluant gentiment. Elle me montre du doigt la chambre à gauche. Après m’être changée, elle m’explique ce que consistait le travail, qui me semble pas difficile.

Les jours passent, et tout le monde est gentil avec moi. Je fais l’aller-retour entre Ouest-foire et Guédiawaye. L’argent que je gagne me permet de subvenir à certains de mes besoins et à ceux de mon frère. Bien sûr, je donne aussi une somme à mon oncle pour participer aux dépenses familiales.
Je m'en sortais pas mal du moment que mon amour de frère est tout près de moi.

Mais le seul problème était le mari de ma tante, il me regardait d'une façon que j'aimais pas du tout.
Un jour quand j'étais dans ma chambre entrain de porter mes vêtements après m'être lavé, j'avais senti que quelqu'un m'espionnait. Quand je me suis retournée à ma grande surprise c'était lui. Il s'enfuia tout d'un coup. Depuis ce jour je me méfie de lui. Ohh que Dieu me protège de cet homme, j'ai peur de rester seul avec celui-là.

Sa face n'augure rien de bon.

Son comportement aussi.

J'essaye juste de rester le plus loin possible de lui.

















**********************Amynatouth❤️

Un Nouveau Espoir🌺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant