Tante Bouly vint à la rencontre de Tati. Elle les installe dans le salon avant d'aller appeller mon oncle qui faisait son tasbih dans sa chambre.
Par la suite Sombel accourut à ma rencontre. On s'enlace un long moment avant de se détacher. Tout ça m'a fais énormément du bien même si il venait souvent à la maison sans que oncle le sache bien sûr.
Mes cousines Fatima et Sokhna échangent poliment quelques salutations avec la famille Sidibé avant de nous proposer des rafraîchissement.
Amadou se tourne vers moi en me chuchotant à l'oreille.
Lui: dit donc Gnilane doma mayy kou gnoul kii mole naa dhh
( Gnilane peux-tu me donner la noir, elle est magnifique)
Moi: alors toi tu es venu là pour visualiser mes cousines. Calmos elle n' est pas pour toi.
Lui: non yow tamite diap cii (Non toi aussi aide moi)
Mouhamed: qu'est qu'il dit chérie ?
Lui: Khôl koo noumou nobaté nane chérie bayil beu niou mayy lako et puis sakh Lou cii saa yon han, Galsen dal métina zéro intimité
( Regarde le tu n'es pas propriétaire encore okay et puis de quoi je me mêle. C'est pas ton problème)
Moi: hey Amadou tu respecte mon homme ou bien tu n'auras rien
Lui: quoi? arrête tes chantages toi aussi
Mouhamed: alors tu retournes à tes vieilles habitudes espèce de tombeur
Lui: sokhor dhh amna noma bagné nii ann frérot (la méchanceté existe, on peut détester son frère à ce point)
Tati: Amadou stoppe oncle Badara arrive.
Il entra au même moment avec Sombel qui vint s'asseoir à mes côtes.
Je reste immobile à ma place, les yeux baissées et les ongles à la bouche.
Oncle: Assalamou alleykoum
Nous: Waleykoum Salam
Tati: Sène sène
Oncle: ahh Sidibé naka djabott bii ( Sidibé comment va la famille?)
Tati: Gneppa ngui cii diam al'Hamdoulilah gni sakh samayy dôme laniou ( Tout le monde va bien al'Hamdoulilah. Je te présente mes deux fils)
Eux: tonton comment vous allez ?
Oncle: je remercie le Tout Puissant mash'Allah et vous ?
Eux: alhamdoulilah aussi
Oncle: Gnilane comment tu vas ?
Moi: je vais bien mon oncle, dis- je à voix basse
Oncle: ahh mash'Allah. Au fait c'est moi qui t'a fait appeler.Il se tait un moment, range son chapelet dans sa poche avant de débuter.
Oncle: Ma rancune m'a aveuglé et je n'ai pas su voir ton innocence. J'aurai jamais dû te traiter ainsi.
Hier une amie de Bouly est venue nous faire part de l'arrestation de M. Fall. Il a violé une autre domestique de quinze (15) ans. Cette dernière a eu des lésions physiques et psychologiques. De ce fait ses parents ont porté plainte et il est emprisonné pour la peine maximale de dix (10) ans.Dieu n'est jamais injuste. Merci Ya'Allah.
Tati: Allahou Akbar... La sentence d' Allah prend du temps mais au final elle ne rate jamais sa cible.
Oncle:Wallay, Dieu m'a montré qu'il est l'unique juge.
Gnilane je sais que mon geste est inoubliable et impardonnable. Rien ne peut justifier cela ni compenser la douleur que je t'ai infligé. J'espère seulement que tu pourras un jour me pardonner. Ta mère doit vraiment m'en vouloir là où elle est.
À vrai dire, son comportement m'avait tellement blessé. Ce qui m'a fait le plus de mal est le fait de m'être séparé de mon frère. Cependant tout ça a un bien. Grâce à cela j'ai rencontré cette belle famille et cet homme dont je suis éperdument amoureuse et vis versa. Tati qui était à ma droite me retire de mes pensées en me tapotant les épaules.
Moi: non mon oncle vous ne devez pas vous excusez. Rien n'arrive par hasard. C'est la volonté du tout puissant et personne ne peut échapper à son destin. Tout ça est derrière nous alors oublions le.
Oncle: merci mon enfant tu es d'une sagesse extraordinaire. Alors où est ma petite fille?
Tati: elle est là.Il la prend dans les bras et fait glisser des larmes de joie peut être sur son visage où s'est dessiné quelques rides.
Oncle: mon Dieu j'ai rejetté ma propre petite fille et tenté même à sa vie. Pardonne moi.
Gnilane j'aimerais beaucoup que tu reviennes à la maison.
Tati: au fait M. Sène je voulais vous faire part d'une chose. C'est la raison même de notre venue.
Hum mon fils ici présent, Mouhamed veut prendre Gnilane pour épouse.
Je me suis dis que j'allais d'abord vous parler avant d'envoyer ses oncles.
Oncle: ah bon! Alhamdoulilah. Dieu est grand.
C'est une bonne nouvelle. Franchement vous avez plus de droit sur elle que moi. Quand elle n'avait nul part où aller c'est vous qui avez été là pour elle et sa fille. Je ne saurais vous remercier assez et je ne peux qu'accepter.
Tati: Dieureudieuf Sène, alhamdoulilah. Maintenant j'enverrai ses oncles.
Oncle: Inchallah, je vous attendrez.
Je veux aussi que Gnilane reste ici en attendant le mariage.
Tati: oui d'accord pas de problème. Gnilane je t'enverrai quelques bagages.
Moi: d'accord Tati.•••••PVD de Mouhamed
Comme on dit tout est bien qui finit bien.
La vérité a fini par triompher et le coupable fût condamné pour son infamie.
Quant à l'oncle Badara, il a vraiment mal réagit. Sa nature opiniâtre a failli être coûteux pour Gnilane. Heureusement que le bon Dieu a intervenu. Les paroles qu'elle a dite à son oncle m'ont fait réaliser à quel point j'avais de la chance.
Je l'admire davantage, son courage, sa force et sa foi m'épate. Je veux être pour elle cet homme qui le comblera de bonheur et pour bébé Miriam le meilleur père.
Nous quittons la maison du vieux Sène sans ma reine et bébé Miriam.
Elles me manquent déjà. Je suis habitué à leurs présences.
Avec Gnilane le courant passe à merveille. On pouvait s'assoir des heures à parler de tout et de rien.
Notre amitié a abouti à un amour pur et solide.
Ce soir, nous avons passé presque des heures à tchatcher. Son rire raisonnait à l'autre bout du fil. Sa douce et agréable voix me perse le cœur. Ah c'est tellement magique.
Rien n'est plus beau et plus bon que d'être avec la personne qu'on aime dans la paix et la tranquilité.
Je me suis réveillée de bonheur et tout excité. Eh, oui mes oncles paternels et maternels vont aller demander la main de ma Gnilane.
Je suis hyper nerveux et pressé aussi.
Je me mari,
Je me mari....
********************Amynatouth❤️🦋
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Un Nouveau Espoir🌺
Roman d'amourIl arrive que notre vie prenne un tournant inespéré. Certains s' affaibliront ,d'autres garderons toujours quelques part en eux une lueur d'espoir. Quoi qu'il en soit n'acceptez jamais que les méandres de la vie viennent s'emparer de l'idée d'un n...