TENTATION

Une passion interdite

Une fois dans le couloir, je regarde autour de moi et ne vois personne. Le couloir est à peine éclairé par la lumière qui pénètre par les énormes fenêtres du château, on dirait presque un décor de film d'horreur.
Je m'avance alors dans le long couloir, mais toujours pas de Drago en vu. Où peut-il bien être ?
J'avance encore et le trouve, assis, sur un banc. Dès qu'il m'a vu, il se redresse et pose son regard d'un bleu intense sur moi, ce qui me fait chavirer.

- Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-il avec une froideur déconcertante.

- T'es parti précipitamment, je voulais voir si t'allais bien...

Je n'osais pas le regarder dans les yeux, est-ce que lui aussi avait ressenti la même chose que moi il y a peine quelques minutes ? Je ne savais toujours rien de ce qu'il penser. Drago est vraiment un mystère impossible à résoudre.

Il s'approche de moi doucement, mon cœur commence à s'accélérer, la chaleur en moi a montée. Mais qu'est-ce qui m'arrive, c'est Drago. Drago Malefoy. Je ne peux pas... Je ne peux pas ressentir ça. Mais je suis incontrôlable. Je ne peux pas refouler ce que je ressens intérieurement.

Il est maintenant qu'à quelques centimètres de moi, il est tellement proche. Cette fois-ci, je le regardais droit dans les yeux, ses magnifiques yeux...
Il brisa finalement le long silence qui s'était installer, laissant place à des émotions, enfin de mon côté.

- Je vais bien Granger, même très bien. Mais je ne pouvais pas rester aussi proche de toi.

- Pourquoi ça ? rétorquais-je.

Il avançait de plus en plus.

- Parce que j'avais peur de ce que j'aurais pu faire.

- Qu'est-ce que tu aurais pu faire, Malefoy ?

Je ne me contrôle plus. Énormément de choses ce passe à l'intérieur de moi, mais j'essaye d'enfouir toutes ses sensations pour qu'il ne les voient pas.

- Je pense que tu sais très bien...

Il marqua un temps de pause.

- ... Hermione.

Il s'avance encore un peu plus près de moi et approche sa main de ma joue. La partie de ma peau en contact avec sa main me brûle, c'est une sensation tellement agréable, je crois que je n'ai jamais ressenti ça, même pas avec Ron.
Il approche sa tête encore plus près. Nos lèvres entrouvertes n'attendent qu'une seule chose, elles se frôlent sans vraiment ce retrouver. Je ne peux plus résister. Je me lance la première pour être complètement reliée à lui, mais je n'eue pas le temps de m'avancée qu'il était déjà parti. Je le voyais devant moi, en train de marcher précipitamment en direction de notre salle commune et une vague de tristesse et de déception s'empara de moi.