L'ennuie est de retour

L'éternité

Pdv John

Un mois que je suis parti de Backer street à présent sans regret. Il a laissé l'amour que nous avons. Et il m'a laissé tel un bateau noyé ayant pris la foudre. J'ai retrouvé malgré tout un travail qui me plaît, pas autant que nos anciennes aventures mais il fait l'affaire. Aujourd'hui nous sommes dimanche, j'ai donc congé alors je décide de me poser sur mon fauteuil que j'ai tout de même pris avant de partir. Je lis un peu afin de faire passer le temps.

Pdv Sherlock

L'horizon jusque là, splendide, se transforme qu'en un funeste ciel orageux grisâtre. Je ne serai mettre un mot sur les sentiments que j'éprouve ces temps-ci. J'ai arrêté toute affaire, délaissé celle de Moriarty également. Le vide s'agrandit de jour en jour et bientôt je tomberai dedans, le néant s'infiltrera dans mon âme et soulagera toute cette lypémanie qui me torture. Je suis pris de sueur et je me réveil avec une douleur au bras affreuse. Je crois que j'ai abusé sur la dose aujourd'hui. Je réduirai demain, peut-être, si j'en ai l'envie.
La mort m'attire de plus en plus. C'est vrai, vivre est plus difficile que mourir et je crois que personne ne tient à moi donc je peux mourir en paix. Je m'installe à nouveau dans mon lit, prend la ficelle, l'entoure et la serre au maximum au-dessus du coude, je prend la seringue et ensuite me la plante à nouveau dans le bras. Je vois John et moi, ensemble, riant devant le feu de la cheminée, quel beau rêve je fais. Les images s'effacent.

Pdv John

Ma journée est comme toutes les autres, puis je me rappel que j'ai promis à madame Hudson de venir la voir, ce que je n'ai toujours pas fait depuis. Je me lève de mon fauteuil à contre cœur et rejoint Backer Street avec la boule au ventre. Une fois arrivé à l'angle, je vois deux ambulances ayant les sirènes allumées devant 221b. L'adrénaline augmente et je rejoins la porte en un rien de temps.

- Que se passe-t-il ?

- Je ne peux rien vous dire monsieur !

- S'il vous plaît, j'habitais ici avec mon colocataire.

- John te voilà...C'est Sherlock. Dit madame Hudson, les yeux remplis de larmes.

- Quoi Sherlock ?

- Je crois qu'il ne va pas survivre cette fois-ci.

-Pourquoi ? Il se passe quoi ?

- Il a fait une overdose mais là, il ne respirait plus.

Je ne bouge plus, aucun mot ne peut sortir de ma bouche, le choque étant bien trop fort. Il a décidé de partir, de laisser les personnes qu'ils l'aiment. Je n'entend plus rien juste le bruit sourd des sirènes s'éloigner. Une fois calmé, je décide de prendre la voiture de madame Hudson et me dirige vers l'hôpital. Arrivé au urgence, j'accoure jusqu'au bureau de la secrétaire afin de demander ce qu'il en ait.

- Bonjour madame, un certain Sherlock Holmes est venu il y a quelques minutes est-il encore ici ?

- Sherlock Holmes euh... Oui oui, il est dans la chambre 233 au second étage.

Mon stresse tombe d'un seul coup, Sherlock était sauvé.

Pdv Sherlock

J'ouvre les yeux et constate que je suis dans une chambre d'hôpital. Sérieusement ? On m'a encore sauvé. Jamais on peut mourir en paix dans ce monde. Je suis branché à de la morphine quelle bande d'idiot ces médecins, me brancher à de la morphine alors que je viens de faire une overdose à celle-ci. Tout à coup la porte s'ouvrît.

- Sherlock tu es en vie !

- Oui malheureusement, comme tu peux le voir.

Mon cœur bat la chamade comme si c'était la première fois que je le voyais. J'essaie tout de même de cacher mes sentiments.

- Écoute Sherlock je dois t'avouer quelque chose.

- Oui ?

- Aujourd'hui, je me suis rendu compte que je ne peux plus vivre sans toi. Je ne sais pas si les sentiments que tu éprouve à mon égard sont les mêmes qu'avant mais je dois tout de même te l'avouer, je t'aime Sherlock. Te perdre serait beaucoup trop dur. Tu es la personne qui me complète, la personne qui nourrit mon âme. C'est pour cela que si je te perd, je me perdrai aussi.

- Oh John.

Voilà la seule chose que je peux dire. Je ne me suis jamais rendu compte qu'il m'aimait à ce point, c'est vrai m'aimer moi. Je ne suis pas la personne qu'il lui faut, il mérite bien mieux que moi.

- John je ne te mérite pas, je ne suis pas la personne qui pourrait combler ton bonheur. Je suis la personne la plus égoïste et agaçante qu'il peut exister. Tu es tombé amoureux de la mauvaise personne c'est tout, ou alors tu te trompes mais ce n'est pas possible qu'une personne aussi gentille que toi puisse éprouver de quelques conques sentiments pour une personne odieuse.

- Tu dis que des choses fausses. Tu es agaçant certes, mais ce n'est pas pour ça que je vais te détester.

Il s'approche de moi et m'embrasse tendrement je lui rend le baiser. Ses lèvres m'ont manqué. Ensuite Il se couche près de moi. Je sais que maintenant il sera toujours là pour moi, il l'a toujours été, et je serai bien évidemment là pour lui. Je l'aimais, je l'aime et l'aimerai pour l'éternité.