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Nous sommes déjà mardi et j'ai passer un week-end pourri sans même la possibilité de voir Roya qui souffrait encore de son rhume. Je suis à la librairie en train de défaire les cartons quand la clochette m'annonce l'arrivé d'un client.

- Salut, entendais-je dans mon dos.

Je me tourne et vois William.

- Salut, dis-je en me remettant a défaire mon cartons. Je pensais que tu quittait la ville.

- Je ne savais pas que tu voulais me voir partir si vite...

- C'est ce que tu a dit vendredi, tu ne devait pas aller rejoindre tes parents?

- J'ai tout mon temps. Tu a besoin d'aide?

- Non, c'est bon. Je vais me débrouiller.

- Tu m'a dit que tu croulais sous le travaille et je suis là a ne rien faire, je pourrais t'aider.

- Tu n'y connais rien en livres.

- C'est ce que tu pense? Tu crois que comme je suis joueur de hockey je ne m'intéresse à rien d'autre?

- Non, j'ai pas dit ça, dis-je pour me défendre. Mais tu ne comprendra pas comment je fonctionne pour les commandes.

- Tu peux m'expliquer je ne suis pas débile.

Je me tourne vers lui, il se tiens droit et ne me quitte pas des yeux.

- Au pire tu t'occupe des commandes et moi je met tes nouveauté dans la vitrine où sur les présentoir.

Je ne lui dit rien, mais son regards insistant me fait flancher. J'accepte.

- Voici toute les nouveautés, les prix son déjà sur les livres, tu récupère le prix et le titre du livre pour ensuite les rentré dans l'ordinateur.

- Très bien autre chose?

- Pour l'instant non.

Je doit bien l'avouer qu'il met d'une grande aide, je gagne pas mal de temps. Je suis très surprise quand il s'occupe des clients, il se débrouille parfaitement avec la caisse et je vois qu'il charme pas mal de mes clientes habituelle avec son sourire a faire tomber. Mais qu'est ce qui me prend? Vers les 16h00, William à disparu du magasin, super il aurait pu dire au revoir c'est la moindre des choses. Je cassd quelques cartons, j'arrive au bout de ma liste de commande et ça me fait du bien.

La clochette sonne encore une fois, je me retourne en souriant et vois William avec deux gobelets.

- Je me suis dit que ça ne te ferai pas de mal, dit-il en s'approchant.

William me donne un gobelet fumant.

- C'est un chocolat, je pense que t'ai goût non pas changer, me dit-il.

- Merci, mais tu n'était pas obliger, j'avais de quoi faire ici.

- J'avais envie de te faire plaisir Sam.

- Merci.

Je grimpe sur le comptoir, William en face de moi. Je prend une gorgée du liquide fumant.

- Merci de m'avoir aider, tu a été d'une grande aide. Sans toi je ne saurais pas comment j'aurais fait.

- Alors tu vois je ne suis pas qu'un simple joueurs de hockey.

- Tu n'a jamais été qu'un simple joueurs de hockey William.

L'homme me regarde en souriant, le silence règne dans le magasin, je le vois s'approcher de moi, un peu trop près. Mon coeur bat et est près a explosé dans ma poitrine, son visage est a quelque centimètre du miens. Mes yeux font l'allée retour sur ces lèvres, il lève ma main et je la vois se diriger vers mes cheveux. Je ferme les yeux et sent qu'il touche mes cheveux.

- Tu avait un bout de scotch.

Il retire sa main et me montre le papier collant.

- Oh je ne m'était pas rendu compte, merci j'aurai l'air moins bête.

Il me regarde en souriant.

- Oh et ....

Prise par surprise il pose ces lèvres sur les miennes. Un petit baiser que je n'arrête pas, je réponds même. La sonnette se fait entendre et je pousse William gêner, je saute de mon perchoir et va à la rencontre de la cliente qui me sourit.
J'ai du mal a me concentrée sur sa demande, du coin de l'oeil je surveille William qui enfile son bonnet, puis se dirige vers la sorti. Il me fait signe de la main et quitte la boutique. Je peux enfin me concentrée sur elle.

Stand by meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant