On était le 1 Avril 2019, et Ousmane n'oubliera jamais cette date, ohh non jamais.
Cela devait faire presque 1 mois qu'il n'avait pas vu son homme, l'amour de sa vie, le fameux Benjamin Mendy. Entre eux ca avait été une évidence, un coup de foudre comme dans les films romantiques hollywoodien. D'abord coéquipier en national, et ami dans la vie de tous les jours, pour finalement devenir amant. Ainsi pour tout le monde, c'était clair, ils étaient faits l'un pour l'autre.
Alors que le manque des bras de son amant devenait de plus en plus dur, le jeune barcelonais, prit la décision de lui concocter une petite surprise. Voilà donc pourquoi, il se retrouvaient à 18h, incognito dans un avion direction Manchester.
Après seulement 2h de vol, Ousmane arriva tranquillement à l'aéroport, où il prit directement un taxi pour l'emmener rapidement chez son amoureux. Il sortit en vitesse de la voiture, prit ses bagages, paya d'un généreux pourboire le chauffeur et entra le plus discrètement possible dans la maison du Mancunien.
Il posa doucement ses affaires dans le salon, mais se figea en une fraction de seconde en voyant deux verres sur la table basse. L'une des coupes de champagne était marqué de trace de rouge à lèvre, d'un rouge sang. Une boule se forma dans sa gorge, tandis que les larmes lui montaient aux yeux, il avait compris que Benjamin n'était pas rentré seul chez lui. Le gout amer de la trahison avait envahi sa bouche, il avait envie de vomir.
Mais il s'en voulait aussi, parce que cela devait faire plusieurs mois que le jeune barcelonais n'avait pas offert son corps à son partenaire. Il ne pouvait s'empêcher de se dire que ce ne serais jamais arrivé si il lui avait donné tout ce qu'il voulait. Il lui en veut aussi, énormément, parce que ca lui montre qu'en fin de compte il ne l'aimait pas autant qu'il pouvait le prétendre.
Il prend une grande inspiration pour se donner du courage, et marche jusqu'à sa chambre. Quand il tourna le poignet, la vision qui s'offrait à lui, fini de l'achever. C'était comme si, il avait reçu des coups de couteaux en plein cœur, c'était comme si son monde venait de s'écrouler. Benjamin était allongé dans ce grand lit qu'ils avaient si souvent partagés, les yeux clos, avec une magnifique brune au long cheveux bouclés assise à califourchon sur lui, aussi nu l'un que l'autre. Son cœur se fissurait aux sons des gémissement que le mancuniens laissait échapper.
Il tousse pour signaler sa présence, tandis que Benjamin ouvre les yeux d'un coup et vire la brune de ses jambes.
-Ous...
Le jeune barcelonais ne répondit rien, il ferma la porte derrière lui, il était sonné, il sortit de la chambre en silence, descendit les marches une à une, sa vue était brouillée de larme, son cœur lui faisait atrocement mal, et sa respiration était laborieuse. Tout ce qu'il trouva à faire, a été de s'assoir sur le canapé, pour essayer de se calmer, il retrouva une respiration normale, et essuya les larmes aux bords des yeux. Ousmane était comme vide, il ne ressentait que du dégout pour celui qu'il aimait. Il l'avait lâchement abandonné, il avait foutu en l'air leur histoire pour une partie de baise avec cette pétasse.
Quelques minutes plus tard, le mancunien apparut dans le salon. Mais Ousmane ne pouvait pas le regarder, ni lui parler, sinon il allait craquer, il était là, immobile, le regard sans le vide. Il sursauta légèrement en entendant la porte claquée, ca devait être cette fille.
-Bébé, je... ce n'est pas ce que tu crois...
-Arrête juste arrête de parler s'il te plaît, je t'en supplie, articula-t-il difficilement.
-Alors c'est tout ? Tu ne veux pas en parler ? Tu ne t'énerves pas contre moi ?
-Qu'es que tu veux que je te dise putain.
-Je ne sais pas juste parle-moi, cris, hurle, dis-moi que tu me déteste, que je suis un connard, je n'en sais foutrement rien mais ne reste pas silencieux bordel.
Mais même après ca, Ousmane n'y arrivait pas, il avait la gorge noué, et quand il posa ses yeux sur cet homme, encore tout débraillé, un suçon dans le cou et les joues rouges il craqua, les larmes coulaient sans qu'il puisse les contrôler. Il avait envie de croire que ce n'était pas fini, qu'il avait juste fais un mauvais rêve, mais ce n'était pas le cas, c'était bien la réalité. Pour être un premier Avril s'en était un.
Le jeune Français sentit Benjamin s'assoir à côté de lui, il avait dû remarquer ses larmes. Quand le mancunien posa délicatement une main dans son dos en signe de réconfort, l'ancien rennais se dégagea comme si ce contact l'avait brulé. Ce simple geste le fit sortir de sa torpeur, et il se leva en vitesse.
-T'as complètement raison, je te hais, et là actuellement je ne ressens que du dégout pour toi. Je n'arrive pas à croire que j'ai été assez stupide pour croire que tu m'aimais vraiment.
-Arrête dis pas ça, je t'aime Ousmane, je suis désolé pardonne moi, j'ai commis une erreur mais...
-NON, FERME LA TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE T'AS FAIS ALORS ME PREND PAS POUR UN CON, je...je pense mériter mieux que ça, termina t'il la voix brisée.
-M'abandonne pas bébé, je t'aime et je suis prêt à tout pour que tu me laisses une autre chance, le supplia-t-il à genou devant lui.
Rien qu'à ces paroles, le jeune barcelonais avait envie de pleurer, il fusilla l'ancien marseillais du regard, des larmes brouillant sa vue.
-Comment tu peux encore dire m'aimais après ce que t'as fait putain
-C'était un moment de faiblesse, je regrette tellement, t'es le seul que j'aime Ousmane, je... Je... épouse moi et je te prouverais chaque jours la force de mon amour, je me rachèterais et je te prouverais que t'as eu raison de me pardonner.
-Nan ... Tu ne peux pas me demander ca après avoir fourrer je ne sais qu'elle pétasse putain, tu crois que ça va changer quoi merde, tu me prend vraiment pour le premier des con .
-Ousm..
-Non ne dis rien, de toute manière il n'y a plus rien à dire Mendy, je ne veux plus te voir, je ne veux plus que tu m'approches, en équipe de France nos relations ne seront plus que professionnels.
-Tu ne peux pas me faire ça, je t'aime putain
-Et toi, tu ne pouvais pas me faire ça non plus, et pourtant tu l'as fait. Je vais partir et n'essaye pas de me retenir, n'essaye pas de m'appeler, et n'essaye pas de te faire pardonner, juste... Oublis moi, si t'as ne serais ce qu'un peu de respect pour moi laisse-moi partir...
Benjamin était figé sur son canapé en cuire, le souffle coupé, les yeux larmoyants, il ne savait plus quoi faire. Et c'est quand il entendit les roulettes d'une valise sur le parquet de son salon qu'il comprit que la partie était fini, qu'il n'y avait plus rien à faire et plus rien à sauver. Il avait tout foutu en l'air, encore une fois. Les larmes finirent par déborder lorsque le bruit d'une porte qui s'ouvre résonna dans ses oreilles.
-Tu sais Benjamin, moi je t'ai vraiment aimé, j'étais prêt à tout te donner, mais je crois qu'au final j'étais celui qui aimais le plus entre nous.
Et la porte claqua sur ses mots.
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Me revoilà après je ne sais combien de moi d'absence mddrrr
J'ai écris le début de cet Os il y a quelques mois mais je n'étais jamais satisfaite de la fin, et je ne le suis toujours pas mdrr , mais bon j'allais pas le laisser pourrir au fond de mon ordi . Dites moi ce que vous en pensez ca me ferais plaisir et à bientôt pour de nouvelle histoire
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OS football bxb
FanfictionOne shot sur différents footballeurs relations gay les amis