Seule dans l'eau

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- Je crois que j'ai eu une vision ce matin, enfin cette nuit, commençais-je.

- Ah oui ? Raconte la moi, mincite Amadéo à continuer.

Ça a l'air si facile dit comme ça ! Mais c'est tout le contraire.

- En fait, j'en ai eu deux, mais je pense que c'était plus une hallucination, pendant le cours de magie.

- Tu m'as beaucoup inquiété d'ailleurs, quand tu tes évanouie. J'ai eu si peur pour toi !

Un sourire se dessine sur mon visage. Il s'est inquiété pour moi, je compte à ses yeux ! Reprends toi Léo et raconte lui ce qu'il s'est passé, puisqu'il s'inquiétait.

- Cette nuit, mon rêve était quelque peu étrange, commençais-je.

Je lui raconte du mieux que je le peux mon rêve, ou plutôt ma vision, et les traits dAmadéo paraissaient de plus en plus surpris, ses yeux finirent exorbités et ses sourcils relevés aussi haut que possible.

- Wow cest énorme.

- Tu l'as dit ! Je te le promets, je ressentais vraiment les douleurs, toutes les sensations de mon rêve, je les ressentais dans la vraie vie.

- C'est impressionnant, je ne savais pas que les visions se passaient comme ça, je ne pensais pas que c'était aussi intense !

- Eh bien moi non plus, tu dois trouver que je me répètes mais c'était plus vrai que nature.

- Non, ne tinquiètes pas, et puis, je n'ai pas vécu ce que tu as enduré cette nuit alors ça me permet de mieux l'imaginer. Mais à vrai dire, ça m'inquiètes quand même un peu.

Pour le coup, c'est lui qui me fait peur là.

- Qu'est-ce qui tinquiète ?

- Je me demandes si les visions sont aussi intenses pour les autres.

Tiens, c'est vrai une bonne question !

Forcément, c'est Amadéo !

- Vu que la prof a dit qu'elle voulait être au courant de nos visions, on va sûrement en parler en cours, déclarais-je.

- Oui peut-être, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée de lui raconter tout ça, on en parlera plus tard. En attendant, raconte moi ce qu'il s'est passé en cours de magie s'il te plaît.

- Oh ça, j'ai juste eu l'impression de tous vous voir enchaînés aux tables comme je l'étais dans ma vision, et j'ai fait une crise de panique, enfin je pense.

Je dis ça d'une manière si impartiale que j'ai l'impression de trouver ça normal, comme si j'en avais l'habitude, alors que ce n'est pourtant pas « normal » ce genre de situation.

- Mais, tu as déjà eu des crises de panique ?

- Non, pas en mon souvenir...

- Bon, ben on n'a plus qu'à attendre que quelqu'un d'autre ait une vision et on en saura peut-être plus.

J'acquiesce et nous continuons de parler de sujets éphémères pendant que le temps défile à une vitesse astronomique. Lorsque la sonnerie retentit, nous nous dépêchons de descendre et j'arrive essoufflée devant mes amis, à cause de la course marathonienne que nous venons deffectuer.

Amélie fronce les sourcils quand elle aperçoit Amadéo venant de la même direction que moi aller vers ses amis, lui aussi fatigué.

- Je ne préfères pas demander ce que vous avez fait, déclare Évelinne.