Passion Charnelle (Grimmjow x Orihime)

Attraction

Grimmjow secoua la jeune femme endormie par l'épaule, après s'être garé devant sa demeure. 

_Hoy ! Réveille-toi ! Commanda le démon sans douceur.

Orihime gémi en ouvrant les yeux. Elle se redressa en regardant la devanture de la grande maison à travers le pare-brise, prenant conscience de son nouvel environnement. Elle fronça les sourcils en reconnaissance puis se tourna vers le démon.

_Pourquoi tu m'as amené chez toi ? Marmonna-t-elle, encore mal réveillée.

Ce dernier roula des yeux avant d'ouvrir sa portière et de sortir de la voiture.

_Parce que je l'ai décidé. Décréta-t-il avant de claquer sa porte.

Il fit rapidement le tour de la voiture pour venir ouvrir la portière du côté passager. Ce qui devrait être un geste de galanterie sembla plutôt être une corvée.

_Tu peux marcher ?

Il avait l'air passablement agacé et de mauvaise humeur, pour changer. Elle ne répondit pas et descendit prudemment de la berline avec un soupir. Elle avait un peu le vertige mais ça devrait être ok. Du moins elle l'espérait. Il attendait les bras croisés, un froncement de sourcils évident barrant son front. Elle lui adressa un regard mauvais en retour, se stabilisant contre la carrosserie.

_Ne me regarde pas comme ça ! C'est toi qui m'as emmené chez toi. Dit-elle pour sa défense.

Il grogna une insulte avant de l'attraper de la même manière que dans le club sans demander son reste.

_Hé ! J'ai dit que je peux marcher ! S'indigna-t-elle.

Il plongea son regard de braise dans le sien. Dans cette position, leurs visages étaient proches, trop proches.

_Tu es trop lente. Affirma-t-il, la voix rauque.

Elle sentit ses joues prendre feu malgré elle et fit la moue en détournant la tête, espérant qu'il ne remarque rien. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi beau qu'insupportable ? ! Il la transporta sans effort jusqu'à l'intérieur, puis monta à l'étage. Elle le regarda durant le trajet. Ses magnifiques yeux bleus perçants, son nez droit, sa mâchoire carrée, jusqu'à ses lèvres fines. Elle se demanda quel effet ça lui ferait d'être embrassé par cette bouche.

_Arrête de me regarder comme ça ! La réprimanda-t-il sans lui épargner un regard.

Elle sursauta en rougissant, prise sur le fait. Elle pouvait sentir qu'il était tendu. Elle n'en fit rien cependant.

_ Pourquoi est-ce que tu continues de t'occuper de moi ? J'aurais pu me débrouiller toute seule. Je ne suis pas complètement ivre. Dit-elle innocemment.

_Tch ! Ouais c'est ça. Comme te jeter dans la gueule du loup ? Tu n'as aucun instinct de survie. Railla-t-il.

Orihime fronça les sourcils.

_Me jeter dans la gueule du loup ?

_Exactement ! Tu étais comme un agneau au milieu de loup affamé !

_Tu es aussi un loup.

Il s'arrêta devant une porte. Puis plongea son regard ardent dans le sien. Elle en eut le souffle coupé.

_Je ne suis pas un loup. Je suis un fauve. Crois-moi c'est bien pire. Rétorqua-t-il sombrement.

Elle déglutit, confuse. Il se détourna et ouvrit la porte d'un coup de pied. Elle reconnut sa chambre, mais fut étonnée lorsqu'il se dirigea vers la salle de bains. Une fois arrivé à destination, il la déposa enfin.