Passion Charnelle (Grimmjow x Orihime)

Sucrerie

Grimmjow était énervé. Et frustré. Il avait besoin de se défouler. D'abord cette putain de femelle d'hybride qui l'obsédait au-delà de la compréhension. Et maintenant Nel qui avait oublié d'engager un traiteur pour le week-end. Le voilà maintenant devant la porte du bureau d'Ulquiorra. Il entra brutalement sans frapper, comme à son habitude, la colère bouillonnant au fond de lui. L'homme aux cheveux d'ébène ne daigna même pas relever la tête, même s'il était parfaitement conscient de la présence du démon de la destruction. Il ne montra aucun signe de reconnaissance malgré l'irritation qu'il ressentait à chaque fois que Grimmjow lui rendait visite de la sorte. Ce dernier se laissa tomber lourdement sur un fauteuil en soupirant. Il se servit un verre de scotch sans aucune gêne tout en mettant les pieds sur la table basse. Ulquiorra daigna enfin relever la tête de ses papiers, avec son éternelle expression impassible et glaciale.

_ ce que tu veux Grimmjow ? Je n'ai pas le temps de supporter ta présence indésirable aujourd'hui. Dit-il d'une voix monotone.

L'intéressé englouti son verre de whisky avant de le reposer bruyamment sur la table basse, manquant de le briser. Il tourna alors la tête avec un sourire carnassier vers son hôte.

_ Oui comme d'habitude. Et tu sais aussi que je m'en contrefous !

L'homme se releva tout en s'approchant du bureau sans perdre son sourire menaçant. Ulquiorra plissa légèrement les yeux en se levant également. Comme s'il allait laisser cette ordure le prendre de haut. Grimmjow adoré provoquer l'homme "chauve-souris" comme il aimait l'appeler. Surtout par ce qu'il savait qu'il n'aimait pas être affublé d'un tel surnom stupide. La patience légendaire d'Ulquiorra était une énigme pour la plupart de ses congénères. Mais Grimmjow de tous, était l'un des rares à réussir à faire perdre son sang-froid au numéro 4. Ils se fixèrent une minute interminable, tous deux mains dans les poches. Jusqu'à ce que le numéro 6 se jette littéralement sur Ulquiorra. En une fraction de seconde, ce dernier se retrouva avec le poing de Grimmjow bloqué dans sa propre main. Le démon de la destruction se lécha la lèvre supérieure, un sourire dément plaqué au visage. Oh oui putain, il allait détruire ce connard cadavérique avec une immense joie. Ulquiorra resserra son emprise sur le poing du démon aux cheveux azure, contenant son agacement grandissant.

_Grimmjow. Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'importuner avec tes caprices. Je n'ai aucune envie de me battre avec toi. J'ai du travail. Déclara-t-il, apathique.

Grimmjow balança sa jambe avec violence contre la tête du démon de la désolation avec un grognement bestial. Bien évidemment, celui-ci bloqua tout aussi facilement l'attaque de son autre main. Grimmjow se libéra immédiatement après de son emprise en s'éloignant d'un saut en arrière. Il retomba agilement sur ses deux pieds, en position offensive, prêt à en découdre. 

_Et moi je t'ai dit que je m'en branle ! Bats-toi ou crève chauve-souris de merde ! S'écria-t-il, frustré et en colère.

Ulquiorra sembla imperturbable, mais intérieurement, son agacement pour Grimmjow était à son comble. 

_Ne viens pas te plaindre après, numéro 6. Répliqua-t-il dédaigneux d'une voix glaciale.

Ils se jetèrent l'un sur l'autre.

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Quelques jours plus tard, Orihime était de service dans les box, de plus en plus sollicité par les riches clients. Certaines de ses collègues n'étaient pas très heureuses avec ça, et le lui firent bien comprendre. À la fin de son service, et après s'être rendue dans les vestiaires, la jeune femme constata que ses vêtements étaient trempés. Elle soupira de lassitude, obligée de les porter pour rentrer chez elle. Au moins ses chaussures étaient intactes. Elle enfila ses bottines en cuir clouté et referma son casier. Par contre, son parapluie avait disparu. Orihime supposa donc qu'il devait pleuvoir dehors et s'emmitoufla dans son manteau.