Hm, bonjour? Oui je sais, ça fait un peu plus d'un an qu'il n'y a pas de suite à cette histoire comme aux autres mais la voici, la voilà!
Pour explication, il m'est arrivé pas mal de choses cette année: en avril j'ai emménagé avec mon chéri, en juillet j'ai signé mon CDI et surtout, ce 1er octobre 2019 je suis devenue maman. Et oui, un p'tit chat nommé James a rejoint la famille et me prend du temps (et du sommeil) donc encore une fois, pardonnez moi si je suis longue à la détente ^^
Je vous laisse avec le chapitre !!
#####
Alors que ses doigts jouaient sur la lyre, Calywen arborait un air absent.Comme déconnecté du monde, un sourire flottant sur ses lèvres inlassablement. Depuis la soirée d'intronisation du dernier né du couple royal, le jeune Oméga brun était sur son petit nuage. Il avait eut son premier baiser avec Doyle, il avait sentit sa truffe chaude contre sa joue, sa langue souple s'enrouler à la sienne. Son corps si fort, pressé contre le sien. A ce moment là, Calywen avait sentit la chaleur monter au creux de son être, une sensation délicieuse qui aurait pu le faire fondre de l'intérieur, liquéfier ses os... La musique s'arrêta en même temps que ses phalanges sur les cordes. Doyle, qu'avait-il pensé de tout ça ? Était-ce seulement un baiser suite à une soirée un peu alcoolisée ?Pour lui, c'était bien plus profond et sincère. Il avait eut l'occasion de côtoyer d'autres Alphas ici mais seul Doyle lui transmettait cette sensation de confort, de sécurité et surtout,cette chaleur incroyable.
Kara l'observait, n'avançant pas vraiment dans ses travaux de couture.Depuis la soirée, son ami était distant et perdu dans ses pensées. Pas réellement renfermé, juste... ailleurs. Il ne devrait pas s'en soucier autant sans doute mais Kara devait bien avouer qu'il se sentait seul et mis à l'écart. Une réaction somme toute puéril.Dépité, il quitta son siège en laissant derrière lui sa broderie inachevée. Alors qu'il marchait dans les jardins, la pluie se mit à tomber. Doucement d'abord puis de plus en plus drue. Décontenancé,Kara se mit à courir un peu à l'aveugle, cherchant simplement un abri de la pluie. Il aperçut finalement un baraquement et s'y réfugia, le cœur battant la chamade. Il ne tarda pas à grelotter de froid, ses mains frottant alors convulsivement ses bras pour tenter de se réchauffer. Il entendit soudainement des voix et,bêtement, il eut le réflexe de se cacher à l'angle du mur. C'était simplement deux gardes du château, un homme cheval et un bouc noir.Les deux étaient en grande conversation et Kara n'y aurait pas prêté attention si le prénom «Carsten» n'avait pas été prononcé.
-Tu ne trouves pas ça bizarre toi, que le général veuille soudainement s'accoupler ? Surtout avec un Oméga lambda.
-Il est ordinaire mais il a un charme appréciable je trouve, répondit le cheval.
-Eh bien ce... Carla ? Est certes, joli à regarder et sembles'être bien accoutumé à nous mais Carsten est un général. Sa famille a sûrement des vues sur un Oméga de meilleure lignée.
Kara sentit un poids tomber sur sa poitrine. Évidemment. Sa douce rêverie avec Carsten ne pouvait pas durer éternellement. Il était un paysan, ramassé dans une charrette après avoir été jeté en pâture. Il n'était pas beau et gracieux comme Calywen, ni raffiné et plein de philosophie comme les autres Omégas choyés ici. Depuis le début il n'y avait aucunes chances pour que ce magnifique félins'intéresse à lui avec sincérité. Le léopard méritait mieux. La voix du bouc retint de nouveau son attention, malgré sa peine.
-La cérémonie du Millésime serait une occasion excellente pour sa famille de lui présenter un Oméga de premier choix.
-C'est vrai, je suppose que ça sera le cas pour pas mal de gens souhaitant caser leurs enfants. Surtout lorsqu'ils sont de haut rang.Une idée de qui pourrait convenir à notre général ?
VOUS LISEZ
Crocs et Coeur
FantasyLes humains ont très souvent peur des hommes-bêtes et la plupart n'apprécient pas ceux qui parmi eux, peuvent se reproduire avec eux. Ils laissent donc partir ces Omégas, pensant ainsi que les hommes-bêtes les laisseraient en paix. Mais ces bêtes so...