Chapitre 1

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Le son strident de mon téléphone résonne à nouveau à travers le calme du manoir. Pas besoin de regarder qui est mon correspondant, il n'y a qu'une personne qui oserait me déranger à cet heure ci.

- « Harry, que me vaux cet acharnement ? » Dis-je exaspéré par la tournure que prend mes vacances

- « Ah ba tu réponds enfin, la météo annonce une tempête de neige, j'ai pensé que le réseau était coupé." Se justifie t-il en déblatérant rapidement.

Je lâche un bref rire sec et me retourne devant la grande baie vitré de mon manoir pour observer ses plaines blanches recouverte d'une neige qui ne cesse de tomber depuis maintenant plus de 12h.

- « J'ai l'habitude, c'est souvent le cas à cet période de l'année. Pourquoi est-ce que tu m'appelles ? »

- « j'ai pas le droit de t'appeler simplement parce que je m'inquiète ? » Me répond-il avec peine, tentant sûrement de me faire culpabiliser.

Harry est un de mes plus proches amis, nous nous sommes rencontré à la faculté de droit et depuis nous avons garder contact.
Pourtant nous somme diamétralement opposé, Harry est d'un caractère très jovial. Il sourit tout le temps et à la mauvaise habitude de faire des blagues douteuse.

En dépit de tout, il me connaît par cœur. C'est justement pour cela que je lâche un soupir agacer devant sa réponse évasive. J'ai l'habitude de m'isoler dans mon manoir et il sais exactement que dans ses moment je déteste être déranger. Surtout dans les périodes de Noël, j'aime la tranquillité que m'apporte cette endroit et observer le paysage au fond de mon fauteuil avec un bon whisky.

- « Bon d'accord, j'aurais besoin de tes conseils pour le dossier Johnson.» finit-il par avouer.

Un énième soupir sort de ma bouche, décidément je ne pourrais pas être tranquille aujourd'hui. Je lâche un juron quand Harry m'explique dans les détails la complexité du dossier.
Il possède plusieurs cabinet d'avocat et avant que je ne quite le métier d'avocat, jetait son associée. il est donc régulier qu'il m'appelle afin d'avoir mon point de vue.

Pendant une dizaine de minute, nous évoquons plusieurs solutions. Mon regard toujours perdus dans le paysage, je distingue au loin du mouvement.
Une masse sombre se déplace, sa silhouette ressemble étrangement à un humain.

Mais sérieusement qui irait se perdre dans ma propriété en pleine tempête ?

Je me rapproche de la vitre mais cette masse et beaucoup trop loin pour que j'arrive à discerner quelque chose d'autre. Mes yeux se plissent sous l'effort, je remarque une démarche très fragile. les seconde passent et mon instinct me hurle que ce n'est pas un animal.

Soudain, j'observe impuissant sa chute. Tout redevient calme, comme s'il ne s'était rien passé. Je reste attentif mais on dirait que cet chose a été engloutis par la neige.

En temps normal, je serais passer à autre chose et j'aurais continuer ma conversation professionnelle. Mais cet fois, quelque chose me dérange. Je suis troublée par cet événement et il m'est impossible de passer à autre chose.

Harry continue de parler mais je n'écoute plus un traite mot de ce qu'il me raconte, mon cerveau reste concentrer sur le paysage dans l'espoir de voir réapparaître cette ombre et me convaincre que je n'ai pas rêver.
Pourtant rien ne se passe, mon envie d'aller voir ne cesse d'amplifier et dans un mouvement incontrôlé je raccroche tandis qu'Harry parle toujours. Tant pis, il s'en remettras c'est pas la première fois.

Je me précipite vers l'entrée et sort sans même m'être couvert. Dès que je franchi le pas de la porte, le froid m'attaque et me ronge la peau.

Je reste malgré tout déterminer et franchi en moins de 5 minutes le chemin ou j'ai vue pour la dernière fois cette forme sombre.

Je constate des trace de pas assez petite déjà recouvert partiellement dans la neige.

Alors que je continue d'avancer, je distingue a quelque mètre devant moi quelque chose de couché. Sans savoir pourquoi, mon cœur s'emballe et je me précipite dessus.

Une femme.
Une jeune femme est couché au milieu de la neige, ses yeux sont fermer et on pourrais avoir l'impression quelle dort tranquillement si sa peau n'était pas aussi pâle et ses lèvres bleutées.

Mon sang se glace dès que ma peau entre en contact avec la sienne. Mon dieu, elle est gelée.

Rapidement je viens positionner mes bras sous ses jambes et son dos pour la soulever.

Une fois dans mes bras, sa légèreté m'interpelle. Elle semble si fragile que j'ai du mal à imaginer qu'elle ai pu tenir ne serait-ce que quelque minute dans ce froid polaire.
Dans un mouvement protecteur, je la rapproche de mon torse pour lui offrir un peu de chaleur.

J'arrive rapidement au manoir, mon précieux fardeau toujours serrer contre moi. Ma chambre se situant au premier étage est la plus proche. Je ne cherche pas à comprendre et la dépose délicatement sur le lit.

Ses vêtements sont humides. Je n'ai pas le choix et n'entreprend de la déshabiller. Je détourner le regard pendant toute la durée par respect.
Je lui enfile par la suite un de mes pulls et l'emmitoufle sous la couette.
Cela ne semble pas suffire, ses sourcils se fronce et sa peau perd de sa chaleur au fil des minutes.
Il me reste encore l'option d'un bon bain chaud mais je ne saurais vraiment pas comment lui expliquer si elle vient à se réveiller à ce moment là. Je décide donc de me déshabiller en laissant mon boxer.
Je m'infiltre sous la couverte, je tend mon bras et la rapproche de mon corps. Sa peau est en contact direct avec la mienne et j'ignore si je frisonne a cause du froid ou de sa présence.

L'adrénaline redescend peu à peu et je me permet alors de l'observe en profondeur.

Sa candeur est la première chose qui m'interpelle, comme un halo autour d'elle.

Ses cheveux châtains sont complètement lâcher et descende jusqu'au milieu de son dos, il sont vraiment magnifique et avec le reflet de la lumière certaines mèches prennent une couleur caramel. Sublime, cette femme est vraiment sublime malgré son jeune âge et sa peau d'une pâleur extrême. Son nez est fin et quelques tâches de rousseur sont parsemés sur son visage, je suis sûr que je pourrais contempler son visage angélique pendant des heures. Ses lèvres pulpeuses et légèrement rosé, sont un  appel au pêcher et me donne envie de les mordiller.

C'est la première femme que j'autorise à entrer dans ma chambre. De nature solitaire, je devrai me sentir mécontent qu'elle se trouve ici. Cependant, mes sentiments son contradictoire et j'éprouve une fierté toute particulière à l'observe dans mon lit, au creux de mes bras.

Bordel, faut que je me ressaisisse, je ne la connais même pas.

Troublante découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant