Chapitre 10

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A travers mes paupières, je sens la chaleur du soleil caresser ma peau. L'esprit encore embrouillé je ne comprend pas tout de suite ou je me situe.

Je me redresse doucement du lit pour observer les alentours, une immense fenêtre m'offre un panorama sur la ville de New York. La vue qui s'étend à mes yeux me coupe le souffle et je reconnait que prendre de la hauteur sur cette ville procure quelque chose de magique, comme si on pouvait conquérir le monde qui se trouve sous nos yeux.

Je reconnais au loin une entendue verte, ce contraste est saisissant et j'ai hâte qu'Isaac m'autorise à sortir pour pouvoir me promener dans cette immense parc même si pour l'instant ce monde inconnue m'effraie, la nature a ce pouvoirs de m'apaiser.

Le reste de la chambre est assez neutre, les tons sont clair ce qui donne beaucoup de luminosité à la pièce, un fauteuil ce trouve à coter de la fenêtre.

J'aime beaucoup le style de cette chambre, on se sent à l'aise. Elle se différencie du luxe de l'appartement que j'ai vue jusqu'à maintenant, cette chambre est simple mais conviviale.

Quelque souvenir d'hier me reviennes en tête cependant je n'ai aucun souvenir d'après le film. Je pense que je me suis endormie et Isaac a sûrement du monter me coucher. Je porte toujours ses vêtements. Sa chemise est complètement froisser et je culpabilise un peu d'en avoir pris si peu soin.

Une fois lever je me dirige vers la porte situer en face de moi, je découvre un dressing déjà rempli de vêtement pour femme sur les étagères. Juste à côté ce trouve un post-it qui vient peut être d'Isaac, malheureusement écrire n'est pas la seule chose que je ne maîtrise pas. Je réussis à reconnaitre certains mots et même les écrites, cependant rien ne m'est familier sur le papier. Je décide donc de ne toucher à rien et de retourner dans la chambre.

A peine rentrer, qu'une silhouette apparait dans l'embrasure de la porte, je reconnait immédiatement la carrure athlétique d'Isaac. Celui-ci me dévisage un sourire en coin, il s'approche doucement de moi comme si il avait peur de ma réaction. Notre complicité d'hier me revient en tête et je rougis quand je me rappelle de tout les gestes tendres qu'il a eu à mon égard. Hier, pour la première fois j'ai réussi à approcher un homme de ma propre volonté et j'ai même ressentie du plaisir à me retrouver blottis sur son épaule. En sécurité, tout simplement.

- "Tu as bien dormis mon ange ?"

Son surnom me fait toujours autant d'effet et encore une fois je me retrouve à apprécier quelque chose que j'aurais cru impensable. J'ai toujours détester que le maitre me désigne par un surnom puisque je savais qu'il l'utilisait pour obtenir autre chose.

Avec Isaac tout est tellement different que je doute de plus en plus sur la vraie nature des hommes, moi qui étais persuader que ce n'était que des êtres vils et pervers. Je me retrouve à chercher la douceur et le réconfort dans les bras d'Isaac.

Je hoche la tête pour répondre à sa question tandis qu'il part dans la salle de bains. J'entend l'eau coule et je me doute que c'est pour moi. Toutes ses petites attentions me touche profondément, tellement plus qu'il ne peut l'imaginer avec lui j'ai l'impression d'etre importante et unique.

- " Tu as pris des vêtements dans le dressing comme je te l'ai écris ?" me questionne t-il une fois revenue de la salle de bains.

Je ne répond pas et me contente de baisser les yeux au sol, intimider. Il soupire s'approche délicatement avant de saisir mon menton de ses doigts pour le relever.

- " Voila mon ange, c'est bien mieux comme ça. Ne baisse plus la tête et laisse moi admirer ta beauté" me susurre t-il tout proche de moi.

Ses mots me procurent des frissons agréables, grâce à son rapprochement je distingue son odeur masculine qui me rend folle. Je ne le quitte pas des yeux pendant qu'il se dirige lui-même dans l'autre pièce afin de me prendre des vêtements.

J'ai enfin ma réponse sur le contenue de ce post-it, je sais que je devrait lui en parler. Je suis sur que mon sauveur n'osera jamais se moquer sur mon manque de savoir, il me la lui même expliquer hier. Pourtant c'est plus fort que moi les mots ne veulent pas sortir et je n'arrive pas à l'expliquer. J'ai peur de le décevoir et je me rend compte que l'opinion qu'il peut avoir de moi m'est très importante.

De toute façon il le découvriras bien assez vite quand il voudras voir ce que j'ai écris sur l'ordinateur, enfin si ce n'est pas déjà fait.

~~~~~

Après m'être douché et habillé, Isaac m'attendait dans la chambre et nous sommes descendus déjeuner. La salle de séjour et magnifique éclairée avec le soleil matinale cela apporte un peu de gaité.

Face à moi se trouve une table garnies d'une multitude de nourriture, tout à l'air frais et délicieux cependant mon ventre n'a pas l'air en accord et une nausée m'assaille. J'essaie du mieux possible de masquer mon manque de faim et prend place face à Isaac.
Je prend la première chose devant moi qui se trouve être un muffin au myrtille, doucement j'attrape quelque morceau et les mets dans ma bouche. Cependant, les nausées sont toujours présentes et je ne peux me forcer à continuer.

Mon appétit n'a jamais été très présent et le maître nous punissais quand nous désirions des rations supplémentaires. Cependant au fil des années j'ai finit par m'y faire et me contente de grignoter un peu

- " Il faut que tu mange Milena. Après nous irons à l'hôpital pour vérifier que tout vas bien et je n'ai pas besoin d'être un médecin pour savoir que ton poids peut être un frein à ta santé " m'explique Isaac quand je n'ai toujours pas toucher mon assiette au bout de 15 minutes.

Je suis consciente que manger peu et dangereux pour ma santé, cependant c'est une habitude pour moi et je ne sais pas si j'arriverais à m'en défaire au bout de toute ses années.
De plus mon ventre se serre à l'entente du mot hôpital, je connais cette endroit pour y être aller une seule fois. C'était tellement horrible, les enfants qui était la bas se trouvait à l'article de la mort, les médecins étaient cruel et le lieu était tellement crasseux que j'avais pu observé certains cafards ou encore des rats s'y promener dans les couloirs.

Nous étions emmener à l'hôpital qu'en dernière recourt, sinon nous ne bénéficions pas de soin et c'était mieux que d'aller à l'hôpital.
Rare était les enfants qui en revenaient vivant.

J'essaie d'analyser les sentiments qui peut traverser l'homme en face de moi. Cependant je me heurte à un bloc de glace.
Me corp se tend et des je tremble d'effroi quand je pense à ce qu'il va m'arriver.

Le rêve n'aura pas durer longtemps et je me retrouve stupide d'avoir pu croire que j'avais le droit au bonheur.

Mon destin n'est voué qu'à la douleur et au désespoir et ce, dès qu'Isaac m'aura abandonner à l'hôpital.

Troublante découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant