Troublante découverte

Chapitre 8

Le manoir me manque déjà.

Isaac vient de m'expliquer que nous venons d'arriver à New York. Je n'imaginais pas du tout que ça pouvait ressembler à ça, tout est trop bruyant et hyperactif pour moi. Les voitures se klaxonnent, les building sont immenses et possèdent des affiches qui aveuglent mes yeux. Les passants se bousculent, la plupart on leur nez fixer sur ce que je reconnais être un téléphone.

Même la neige n'est pas aussi belle, noircie par la pollution elle ne me parait plus aussi féerique et son aspect boueux ne donne clairement pas envie de jouer avec. De plus j'adorais observer les arbres recouvert de leur manteau blanc et la nature m'apaisait d'une certaine manière. Pourtant ici tout est goudronné et ça n'a l'air de déranger personne.

Isaac à remarquer mon angoisse, sa main est poser sur ma cuisse tandis qu'avec son pouce il effectue des mouvements de vas et viens rassurant. J'ignore toujours pourquoi nous avons du partir mais je n'ose pas lui demander, sa mâchoire est contracter et la circulation boucher n'arrange en rien son humeur.

C'est officiel je déteste cette ville.

Nous arrivons devant un immeuble sobre mais pourtant élégant, un homme se trouve devant les portes et vient à notre rencontre quand la voiture se gare. Isaac sort et adresse quelque mot à l'homme qui se contente d'hocher la tête avant de partir chercher nos valises dans le coffre.

Mes musclent se crispent sous l'appréhension, mes mains moites et tremblantes m'annoncent que la crise d'angoisse n'est pas loin. Isaac n'est plus dans mon champ de vision et je me sens totalement perdus. Je ne veux pas sortir, je ne me sens pas encore prête à confronter le monde réel et mes démons. L'attachement précipité que je porte à Isaac est malsain mais pourtant inconsciemment son coté protecteur et dominant m'effraierez autant qu'il me rassure.

C'est à ce moment que je me rend compte que j'ai besoin de l'avoir à mes cotés, qu'il me murmure des mots rassurants parce que je sais que si il m'assure que je ne risque rien, alors je peux avoir confiance en lui.

Isaac revient et ouvre ma porte pour se pencher, sans un mot il me prend dans ses bras et pose sa veste sur ma tête pour me cacher alors que j'enfuie mon visage dans son cou. Je ne sais pas si il m'a cacher pour pas qu'on me reconnaisse ou si il avait peur de ce que je pourrait voir pourtant, mentalement je le remercie pour son geste qui me permet d'être concentrer uniquement sur son corps contre le mien. Son odeur me rassure et m'évite de me concentrer sur le faite que je me retrouve en plein milieux d'une ville gigantesque.

Le froid ne tape plus sur mon corps et un bruit métallique attire mon attention, ma curiosité prend le dessus et je commencer à bouger dans les bras d'Isaac sans pour autant ôter la veste qui me protéger. L'homme qui me porte semble comprendre et enlève délicatement le tissus avant de remettre quelques une de mes mèches en place.

Je rougis quand je remarque que ses yeux ne me quittent pas et qu'un désir vorace y brillent. Je ne connais que trop bien ce regard pour l'avoir déjà vue à de nombreuse reprise pourtant cette fois-ci tout est different.

La façon dont son regard se pose sur moi pourrait être considérer une comme une délicate caresse. Tout ça n'a rien de pervers ou malsain et mon corps se met étrangement à apprécier au vue des frissons qui me saisissent. Isaac semble le remarque et après un bref baiser dans mes cheveux il détourne le regard.

L'alchimie et la tension entre nous diminue et c'est à ce moment que je me rend compte que m'a respiration c'était couper. Je prend une grande bouffer d'air pendant que l'ascenseur s'ouvre directement sur un appartement.

J'observe les lieux avec attention, tout parait propre et moderne pourtant les lumières sont allumées comme ci cette appartement était habité.

Tout est très spacieux et impersonnelle, les tons sont neutres comparer au manoir ou l'on pouvait retrouver quelque touche de couleur. Soudain un dame apparait du cote droit, le sourire au lèvre et s'approche pour nous saluer. Pourtant pas encore prête à me socialiser je cache à nouveau ma tête dans le cou d'Issus pendant que j'entend la femme étouffer un rire surement du à ma réaction.

Isaac dépose un baiser dans mes cheveux pour me rassurer avant d'échanger quelque mot avec la dame qui j'apprend s'appelle Mélanie et travail à son service.

Je le sent monter les escaliers avant d'être déposer sur quelque chose de moelleux, j'observe les alentours et remarque que nous nous trouvons dans un bureau, plus précisément sur le canapé.

Mon sauveurs se lève avant de prendre son ordinateur et vient me rejoindre. Il le pose doucement sur mes genoux et me trouve face à un écran blanc, intriguer je me retourne vers lui attendant des explications.

- " Bien mon ange, on va voir ensemble jusqu'ou s'élargit le champ de tes connaissance, mieux j'en sais et plus se sera facile pour moi de t'aider à combler certaine lacune"

Whooo ça commence bien étant donné que je n'ai compris que la moitié de sa phrase et que je ne comprend toujours pas la présence de l'ordinateur poser sur mes genoux.

- " On va commencer par les informations de base, je veux que tu m'écrives ton histoire comme ton âge, ta famille, ta nationalité. Pour résumer écris tout ce que tu connais sur toi ou même sur le monde extérieur." explique t-il avant de diriger son regard sur l'ordinateur et de partir s'assoir sur son bureau tout en saisissant un deuxième ordinateur portable.

Au bout de 2 minutes, observant que je n'ai toujours aucune réaction, Isaac lève le regard dans ma direction avant de me demander si tout est clair.

Intimider, j'hoche la tête mécaniquement. Je sais qu'il est possible décrire grâce à l'aide des touches juste en bas de l'écran puisque je voyais souvent mon maitre le faire. Pour autant je n'ai jamais compris le fonctionnement de toute les technologies dont il se servait. De toute façon cela ne m'avancerais à rien car dans tout les cas je n'ai jamais appris à écrire.

La honte m'empêche de parler, même si j'ai grandis isoler je suis consciente qu'avoir appris à lire et écrire est une chose que tout humain réalise dès son jeune âge. De ce fait pendant l'heure qui suis mon regard alterne entre Isaac concentrer sur son bureau et l'écran blanc devant moi.