Chapitre 13

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Je m'étais forcé à me calmer pour Milena mais maintenant que je me retrouve dans mon bureau, ma rage ne demande qu'à exploser.

Il faut que j'évacue toute cette tension et je ne connais qu'une seule façon.

Le sport.

Je me dirige à toute hâte dans ma salle de sport et ferme à clé derrière moi, je ne veux surtout pas que mon ange assiste à ce déferlement de haine. J'ai assez perdu le contrôle devant elle, il est hors de question qu'elle en découvre plus sur le monstre que je peux être.

Je frappe sur le sac en face de moi, l'esprit embrouiller. Les mots du médecin me reviennent sans cesse en tête, je mettais pourtant douter du résultat mais l'entendre m'a chamboulé.

- " Je ne vais rien vous caché, son état est préoccupant".

- " Elle est malade ? " demandai-je fou d'inquiétude.

Mon monde cessa de tourner, ma respiration se coupa. Je redoutai inlassablement le verdict qui allait tomber.

- " Son état actuelle n'est pas le plus préoccupant, elle est en sous poids mais d'après ce que votre médecin m'a envoyé tout a déjà été pris en charge. Je suis plutôt troublé par les résultats mais aussi de son état physiologique. Elle présente de nombreuses factures mal soudées, des hématomes et ecchymoses sous cutanés, de plus ses os sont anormalement fragiles. Nous pouvons aussi observer que sa croissance ne s'est pas développée correctement. Toute ses lésions peuvent attester qu'elle a été victime de violence et ce depuis très longtemps voire même depuis qu'elle est né. D'autant plus, son état psychologique est tout aussi important à prendre en compte. Son regard est paranoïaque, elle observe sans cesse autour d'elle comme si elle redoutait quelque chose. Elle semble apeurée et de ce que j'ai pu voir elle rejette tout contact physique hormis le vôtre. Elle doit absolument voir un psychologue"

- " Je veux tous ses résultats par mail dans la journée, j'aviserais moi-même de ce qu'elle a besoin " répliquai-je d'un ton sec.

J'inspire profondément en essayant d'oublier cette conversation, je m'étais déjà attendu à ce diagnostic mais je n'avais pas imaginé que cette violence qu'elle a subi avait pu laisser autant de séquelle.

J'ai reçu les mails qui comportait les résultats et les aient envoyés au meilleurs médecins à travers le monde.

Je vais retrouver les personnes qui ont pu lui faite subir ça, ils vont payer un à un et je m'en assurerais personnellement et pour cela j'ai besoin que Milena se confie.

J'ai retrouvé l'ordinateur que je lui avais confiée vierge de toute écriture. Elle n'avait même pas écrit une phrase et je commençais sérieusement à me douter de quelque chose.

Soi elle ne voulait pas se confier, soi elle ne savait pas écrire et aux vues des dernières découvertes, je penche plus pour la dernière option.

Si des personnes ont osés lever la main sur elle depuis son enfance, je me doute qu'ils se soient donner la peine de la scolariser.

Ceci expliquerait beaucoup de chose, notamment le fait que je n'ai trouvé aucune trace d'elle. Je ne compte cependant par m'arrêter, je ne possède qu'une description physique et un prénom qui peut ne pas être le sien.

Je suis donc conscient que mes recherches peuvent prendre des années.

La douleur de mes poings se manifeste peu à peu et quand j'ose regarder, je remarque qu'ils saignent.

Je ne les aie pas protégés et en ce moment c'est le dernier de mes problèmes.

Je monte dans ma chambre, vérifiant que Milena n'est pas dans les couloirs. Une fois dans ma chambre, j'entre dans la douche et me permet enfin de souffler.

Une fois propre je m'habille rapidement et décide d'aller voir ce que mon ange fait. Une fois devant sa porte je ne distingue aucun bruit et décide d'entrer doucement en la soupçonnant de dormir.

Pourtant une fois rentrer, ce que je vois m'inquiète. Milena n'a pas bougé de là où je l'ai déposée en rentrant. Elle fixe un point invisible à travers la fenêtre et semble complément ailleurs.

- " Milena ?" essayais-je de l'appeler tout doucement.

Aucune réaction, ses yeux sont vitreux et vidés d'émotion. Soudain la culpabilité m'envahit, je l'ai laissée toute seule alors que c'est elle qui devrait avoir être terrifié et en colère.

Elle n'est pas au courant de son diagnostic et doit sûrement croire que quelque chose de grave est arrivé, la colère m'a aveuglé et je n'ai pas vue sa détresse.

Je m'approche alors doucement et pose une main sur sa taille, collant ainsi son dos à mon torse.

Elle ne réagit toujours pas, mais alors que je passe ma main sous son tee-shirt, je caresse sa peau si douce de mon pouce, elle frissonne.

- " Pardonne moi mon ange "

Elle sort enfin de sa transe et se retourne vers moi, son visage reprend des couleurs et elle vient se réfugier un peu plus dans mes bras.

Je souffle de soulagement, elle ne m'en veut pas. Je la berce doucement, essayant de faire passer à travers mes gestes toute l'affection que j'ai pour elle.

- " Je m'excuse de ne pas te l'avoir dit plus tôt, tu vas devoirs reprendre du poids et te reposez encore un peu mais si tu continues comme ça alors tout va bien aller"

Elle expire légèrement et je sens qu'elle se détend dans mes bras.

- Et si tu allais te reposer dès maintenant ?" Lui proposai-je d'une voix douce en la soulevant dans mes bras.

Elle paraît soudainement contrariée et je sais qu'elle n'apprécie guère ma manière de la surprotégé, cependant je suis intransigeant et elle a encore besoin de sommeil.

Ses sourcils se froncent et elle exécute une moue totalement adorable. Un rire rauque m'échappe en la voyant faire. Cette femme causera ma perte.

- " N'essaye pas de m'amadouer trésor, nous savons tous les deux que je vais obtenir ce que je veux. C'est à dire, toi dans un lit en train de dormir ! "

Elle pousse un nouveau soupir mais cette fois résigner. Crois-moi mon ange, tu as beaucoup de pourvoir sur moi mais en ce qui concerne ta santé, je ne serai pas conciliant.

Je la dépose dans le lit et rabat la couverture sur elle tout en fermant les rideaux.

Je m'installe sur la chaise d'à coter et caresses ses cheveux, très vite mes gestes font leur effet et elle s'endort rapidement.

Je dépose rapidement un baiser sur son front avant de fermer la porte.

Bien, prochain objectif : venger mon ange, et les faires souffrirent.

Troublante découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant