Chapitre 46

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Milena est rafraîchissante !

La demoiselle est en train de bouder depuis maintenant plus de 7 heures. Comme une enfant, elle m'a fait un cinéma pour ne pas rentrer à New York. Elle se trouve dorénavant dans notre chambre, enfermée avec Simba. Malgré moi, son comportement m'amuse et je ne rêve que de la rejoindre. Je fantasme de me saisir de cette bouche boudeuse et de m'emparer de son corps, encore.

Malheureusement, on n'a pas toujours le choix et j'ai beaucoup à faire avant de pouvoir profiter de la chaleur de ses bras.

Les hommes de Vadim ont détectés des comportements étranges, paranoïaques. Nous  redoutons que les dirigeant de Priape aient étés mis au courant.  L'attaque a donc été avancé et prévue pour cette nuit. J'avais donc besoin de la mettre en sécurité, à l'appartement. J'ai donc prétexté une affaire professionnel urgente qui nécessite que l'ont rentrent.

Tout est prévue mais je préfère regarder une dernière fois, notre organisation doit être millimétré à la seconde près.

Pendant que nous attaquerons Priape, en parallèle nous avons prévue d'envoyer en anonyme toutes les informations que nous possédons concernant ce trafic aux autorités afin qu'ils puissent agir au plus vite. Nous avons relevé 1 autre foyer aux États-Unis et 6 à l'étranger.

Ensuite Priape disparaîtra sous les flammes.

Toute cette histoire sera définitivement finie et je pourrais enfin me consacrer à mon bonheur avec Milena.

Quand je rentre dans notre chambre, je constate que Milena n'est pas endormie. La tension dans ses épaules me montre qu'elle a senti ma présence mais elle continue de m'ignorer.

Je m'approche et dépose un baiser contre sa tempe puis dans ses cheveux, respirant sa délicate odeur qui me rend fou.

J'ai besoin d'évacuer la pression, de la prendre dans mes bras. Elle semble remarquer mon humeur maussade puisqu'elle se retourne et saisit mon visage entre ses mains. L'inquiétude la saisit et elle semble exprimer des remords.

- " Pardon, je ne voulais pas me montrer aussi ingrate. Je suis très contente que nous ayons pu partir en vacances. Désolé, je..."

- " Ce n'est rien mon ange. Je suis désolé pour cette urgence. Je te promets que nous repartirons très vite toi et moi." Coupai-je avec empressement.

- " Ou est-ce que tu pars ?" Demande-t-elle dans un murmure presque inaudible.

- " Je prends l'avion ne t'en fait pas je ne suis pas loin. Je serai rentré avant demain midi d'accord ?" Dis-je en essayant de la rassurer.

Elle hoche la tête et se blotti contre moi. J'exulte un long soupir de bien être quand je sens son petit corps au creux de mes bras.

Voilà tout ce dont j'ai besoin, de sa chaleur, de ma femme.

Le temps qu'il me reste avant de la quitter ne cesse de s'amoindrir. Au fil des heures, Milena adopte un comportement de plus en plus étrange. Elle refuse de s'éloigner de moi, ne serait-ce que pour quelque seconde. Son corps tremble et je reconnais quelque signe de panique faire son apparition.

- " Bien mon ange, il est temps pour moi d'y aller. Reste sage, je reviens très vite. S'il y a le moindre problème va voir Stéphanie elle reste avec toi cette nuit." Dis-je en embrassant son front.

Ses yeux s'humidifient et elle resserre ma chemise entre ses doigts.

- " Ce n'est pas la première fois que je dois m'absenter. Pourquoi as-tu autant de mal ?" Questionnai-je face à son comportement de plus en plus étrange.

Troublante découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant