Chapitre 48

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Ma question n'obtient aucune réponse et la salle reste silencieuse. Ses vermines s'agitent, se regardant les uns les autres, ignorant comment réagir.

Je sens l'adrénaline s'engouffrer dans chaque parcelle de mon corps, mes émotions semblent s'être reculés au plus profond de mon être. Je suis annihilé de mon humanité.

J'étouffe sous la déferlante de rage qui me saisit.

- " Vous allez tous mourir, soyez en certain mais si la personne ne se dénonce pas je vais vous torturer un à un. Je prendrais plaisir à vous arracher chaque parcelle de peau, votre corps sera tellement charcuté qu'il en deviendra impossible de vous identifier. » Menaçai-je en sortant un poignard de ma veste.

Les hommes paniquent et commence à se débattre.

Sous la pression, j'attrape le premier prisonnier face à moi et lui plante mon couteau dans la main. Prenant soin de bien remuer.

Ses cris remplissent la pièce, il marmonne une prière, implorant dieu de lui venir en aide, de laver ses péchés.

- " Dieu n'a que faire des enfoirés dans ton genre, tu devrais plutôt prier le diable." Lui murmurai-je en retirant mon arme de sa paume.

- " Le maître de Milena c'est Ronald !" S'exclame un vieil homme dans le groupe en me montrant le concerné du menton.

Je lâche ma proie, la faisant s'écraser brutalement au sol dans un gémissements de douleur.

J'entends derrière moi Vadim lâcher un rire tonitruant. Il résonne à travers la pièce, à t'elle point que tous les regards convergent dans sa direction le prenant pour un fou.

- " Vous êtes vraiment de la pire espèce, même pas foutue d'être loyal." Dit-il après s'être calmé.

Mon attention est désormais focalisée sur ce Ronald. Il doit approcher la soixante-dizaine. Un ventre bedonnant, des cheveux mal entretenus et gras. Ses yeux ne reflètent que de la perversion, pas une seule trace de peur. Un sourire orne son visage, comme s'il était fier.

Je m'approche à pas lent de ma proie, il ne semble pas se soucier du danger. Se pensant être toujours invincible alors même qu'il est ligoté et à genoux.

Je jubile, l'impatience de mettre fin à sa vie me ronge. Je dois pourtant m'obliger à réfréner cette envie afin d'obtenir les réponses à mes questions.

- " Comment connais-tu mon petit diamant ?" Demande-t-il tout en me défiant du regard.

Je prends sur moi et décide de répondre à sa question. Du moins à ma façon, j'attrape son col de chemise et l'approche au plus près. Je ne veux rater aucune des émotions qui vont traverser son visage.

- " C'est moi qui l'ai trouvé quand elle s'est évadée. Je t'interdis de parler en ses termes de ma femme c'est clair le vieillard ?" M'exprimai-je en observant avec satisfaction son visage se transformer en une grimace furieuse.

Il n'est pourtant pas décidé à se soumette, il reprend rapidement contenance et affiche un sourire sardonique.

- " Cet petite salope m'a échappée. Des années d'éducation et voilà comment elle me remercie. Elle n'a même pas été foutue d'être fidèle à son maître."

Mon sang bouillonne, mes poings se serrent. Je ne contrôle plus mon corps, la colère prend possession et je lui administre un coup au visage. Ma rage ne s'arrête pas là et avant qu'il n'ait le temps de reprendre sa respiration, un deuxième coup s'abat. Un craquement distinctif résonne et je comprends que je viens de lui briser le nez. Je parviens difficilement à museler ma frénésie. Je n'en ai pas fini avec lui et apparemment ce chien non plus, puisqu'il continue sa provocation.

Troublante découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant