Chapitre VIII

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Les fêtes continuaient toujours dans tout le pays, au plus grand bonheur de tous. L'allégresse et la musique résonnaient dans beaucoup de villes, éveillant celles-ci jusque tard dans la nuit.

Ce fut avec un grand sourire qu'Archie réussit à trouver une chambre, alors louée par un vieux couple fort sympathique, pour y passer la nuit avec Robbie. Point de pensées perverses ne lui venaient à l'esprit, non, seulement le fait de pouvoir se reposer et protéger l'homme qu'il aime. Une nuit enlacés dans les bras de l'autre leur terriblement avait manqué.

Arrivés dans la chambre, ne possédant qu'un lit, un bureau avec sa chaise ainsi qu'une armoire vide, Archie déclara d'un ton joyeux :

- Eh bien, ce n'est pas le meilleur mais c'est parfait pour nous !

- Oui, avait répondu Robbie tout en regardant par la fenêtre crasseuse.

- Tout va bien ? Tu as l'air pensif.

Il détourna alors son regard, pour planter ses yeux dans ceux d'Archie.

- En effet, je le suis.

- Qu'as-tu ?

Robbie prit une profonde inspiration pendant quelques secondes, puis commença soudainement à déboutonner son veston, qu'il lâcha derrière lui. Il continua ensuite par son débardeur qu'il retira en quelques secondes pour le jeter à terre comme un vulgaire déchet.

- Que fais-tu enfin !? S'empressa de demander l'aîné.

- Je te veux !

- Je ne suis pas sûr de comprendre.

- Si nous venons à mourir demain...

Il s'arrêta, souffrant sans doute de son propos qui le terrorisait depuis des mois, mais reprit prestement :

- Je veux savoir ce que c'est que de pouvoir te sentir en moi, de goûter à ta peau entièrement, de m'en délecter avec passion et amour. Que nos corps ardents de désir ne fassent plus qu'un. Que nos lèvres et nos langues s'entremêlent. Que des cris de plaisir émanent de nos gorges. Je te veux Archie.

Il avait prononcé cette dernière phrase d'une voix fébrile.

Archie s'approcha alors rapidement de Robbie. Il prit son visage dans ses mains et l'embrassa fougueusement. Le baiser devenait de plus en plus langoureux.

Ce fut à bout de souffle, qu'ils durent se séparer.

- Archie ?

- Oui ?

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi Robbie.

𝑫𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒎𝒐𝒏 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒋𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒊𝒎𝒆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant