𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟮

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Aloïs

- Al... détends-toi mon amour... ça va aller.
- Et si elles ne m'aiment pas ?

Il roule des yeux.

- Elles seront obligées.

Je secoue la tête.

- Aloïs... je serais là tout du long. Je ne les laisserais pas dire quoi que ce soit. Je t'aime. Ok ?

Je me glisse dans ses bras nous arrêtons dans notre marche et il me serre contre lui.

- Ça va aller mon amour, il souffle, embrassant mon front.
- Désolé... j'avoue que... je stresse vraiment beaucoup.

Il s'esclaffe mais me serre toujours.

- Je comprends mon cœur. Mais tout ira bien.

Je hoche la tête et me décale et nous continuons notre marche. On arrive à l'entrée où plusieurs gardes nous laisse entrer. Mon fiancé m'entraîne jusqu'à une grande salle, laissant nos sacs à une bonne. Il pose un baiser sur ma tempe avant qu'on ne nous ouvre les portes de la salle. Je vois alors son père dans le fond de la pièce. Puis les deux sœurs l'une à côté de l'autre. Et enfin sa mère, la reine, élégante, près de la fenêtre. Tous se tournent vers moi et je me sens vraiment très mal. La plus jeune, que j'avais déjà rencontré semble quelque peu surprise et lance des coups d'œil vers leur père. Elle s'écarte légèrement de la première sœur et vient se mettre près de son frère.
Elle le regarde silencieusement avant de venir me prendre dans ses bras. Je suis assez surpris mais ne dis rien et la serre quelque peu contre moi. Après quoi, elle vient se placer juste à côté de moi et me prends la main. Je me mords la lèvre inférieure mais serre sa main dans la mienne me sentant un peu moins stressé. J'ai un peu de mal à retenir mes émotions mais ne dis rien et lance un regard vers mon amour.

- Lizzie, mère, je vous présente mon fiancé, Aloïs, me présente Kaul.

La soeur plus âgée claque de la langue et me toise tandis que la mère se tourne lentement vers moi. Elle me jauge un instant avant de regarder son fils qui, à mon plus grand soulagement, ne me lâche pas d'une semelle, sa main fermement enroulée autour de moi.

- Est-ce que ça veut dire que Sélène était au courant ? interroge finalement Elizabeth.
- C'est exact, répond mon fiancé.

Elle tique avant de se rapprocher de moi.

- C'est toi qui étais dans ce magasin de fleurs n'est-ce pas ? Toi qui as sa marque, elle lâche.

J'avale difficilement ma salive et baisse les yeux en hochant la tête. Presqu'instinctivement, ma main se pose sur mon ventre et le caresse légèrement.

- Tu t'es bien foutu de moi, elle annonce.
- Lizzie arrête. Ton geste était déplacé et c'est tout, me défend mon futur mari.
- Mais bien sûr, elle soupire en s'éloignant. Père, n'avez-vous rien à dire ?
- Vous avez raison, il commence.

Je relève mon regard vers lui, quelque peu angoissé. Le vampire ne laisse rien paraître et s'approche de nous. Sélène s'éloigne alors et leur père attrape ma main et celle de son fils.

- Aloïs, aimes-tu mon fils ? il demande.

Je rougis fortement mais le regarde droit dans les yeux.

- Plus que tout, je souffle.

L'homme sourit grandement avant de se tourner vers son fils.

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