𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟮

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Aloïs

Ça me stresse ! Maintenant qu'on est ensemble c'est...

- Al, mon ange ?

Incroyable. Mon cœur bat la chamade à chaque fois que j'entends sa voix.

- Al ?
- Oui, pardon... je souffle.
- J'ai fait à dîner babe...
- Tu restes ce soir ? je demande.

Il se mord les lèvres, hésitant.

- Ouais, il finit par soupirer.
- Tu sais... tu peux rentrer hein ? je lâche. Je veux dire... je sais que tu as des responsabilités et...
- Le problème... c'est que je ne veux pas rentrer. Je me sens trop à l'étroit là-bas.

Je hoche la tête.

- Okay...
- Aloïs ?
- Mm ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?

Je le regarde longuement avant de l'asseoir sur le canapé. Je me mets à califourchon sur lui et le regarde longuement.

- Kaul ?
- Oui mon cœur ?
- Je...
- Tu me stresses...

Je lève un sourcil.

- Quoi, c'est vrai, t'as jamais été aussi avenant avant, sauf pendant tes chaleurs... mais il me semble qu'elles sont terminées depuis deux semaines là... non ?

Je souris.

- T'es bête, je souffle. J'aime juste être proche de toi, je dis.

Il sourit.

- Excuse-moi. Dis-moi.

Je me mords les lèvres un petit moment avant de soupirer.

- Je... je veux que tu me mordes, je finis par dire.

Il explose de rire. Et puis il se rend compte que je suis vraiment sérieux. Il s'étouffe dans son rire et me fixe.

- Attend... t'es sérieux ?
- Je suis très sérieux. Je ne t'ai jamais vu te nourrir Kaul. Jamais, jamais.
- Et alors ? Ça ne veut pas dire que je ne me nourris pas.
- Tu n'as pas non plus accepté la dernière fois, quand le vieux nous a raconté son histoire.
- Parce que je n'en avais pas besoin.
- Mords-moi, j'insiste.
- Non.
- Kaul. Mords-moi, je répète.
- Pas question.

Je le fixe un long moment avant de l'embrasser sauvagement. Il se laisse faire et me serre contre lui. Je lui caresse les côtes avant de remonter vers ses joues. Je décale légèrement mon visage et le laisse embrasser ma mâchoire. Je soupire de contentement et laisse même échapper un petit gémissement. Il embrasse toujours plus mon cou et je l'y incite même. Je le sens hésité longuement avant qu'il ne me repousse. Mais je ne me laisse pas faire et me replace contre ses lèvres.

- Al... je t'en supplie arrête, il soupire.
- Tu sais ce que t'as à faire... je dis doucement en étirant mon cou.
- Je ne peux pas...
- Tu peux...

Je le sens hésiter encore quelques secondes avant de finalement sentir ses dents transpercer ma peau. Je laisse échapper un petit hoquet de surprise avant que ses canines ne s'enfoncent plus profondément. Je souris et lui caresse les cheveux tendrement.

- Bois mon amour... t'en as tellement besoin... je souffle.

Il me serre davantage contre lui tandis que mes caresses ne s'arrêtent pas. Il semble complètement déshydraté, complètement affamé. Et ça me fait un peu peur. Depuis combien de temps se retient-il ainsi ?

IncompatiblesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant