Princesse [Terminé]

Chapitre 10 :

               Point de vue de Ken :

Ça fait deux semaines qu'on se voient quasiment tous les jours avec Ambre. On va dans un bar ou dans un parc et on discute, on rigole.

Je commence vraiment à l'apprécier, elle a un petit truc inexpliquable, une sorte de petit grain de folie. Avec elle, on peut parler de tout, elle n'a aucun sujet tabou et elle arrive toujours à voir du positif, même là où il n'y en a pas.

Aujourd'hui on doit se voir justement. On va se rejoindre dans notre parc habituel, celui du premier soir.

Je prends une rapide douche, enfile les premiers vêtements qui me passe sous la main et attrape mes clés de voiture avant de partir en direction de ma destination.

J'ai hâte de la voir.

J'arrive au parc pile à l'heure et trouve Ambre assise sur le banc en bois.
Je l'attrape par les hanches avant de lancer un inaudible "bouh".

Elle sourit et se colle encore plus à moi.

Ken :

- T'es arrivée en avance ? J'espère que je t'ai pas trop fais galérer.

Ambre :

- Non t'inquiètes, je suis arrivée exprès en avance pour pouvoir réfléchir un peu.

Ken :

- Réfléchir à quoi ?

Ambre :

- Plein de choses. Des choses pas très importantes.

Ken :

- Si t'y penses c'est qu'elles le sont.

Elle baisse la tête et ne répond rien.

Ken :

- Je sais à quel point c'est dur de ce confier et d'ailleurs je vais pas te forcer à parler... Mais sache que si y'a le moindre problème, je suis là.

Elle me sourit et m'embrasse ensuite.

On passe le reste de notre entrevue à se raconter des choses inintéressantes et à se taquiner, comme d'hab' quoi.

La nuit commence à tomber, je pas envie de la laisser rentrer chez elle, question de chemin et tout, c'est compliqué.

Ken :

- Qu'est-ce que tu dirais si je te proposais de dormir chez moi.

Ambre :

- Je dirais que c'est inconscient.

Je la regarde, un sourire en coin.

Ken :

- Et si t'avais pas le choix ?

Ambre :

- On appelle ça du kidnapping Ken.

Ken :

- Si tu le dis.

Je place mes mains sur son dos et ses cuisses de sorte à la porter et prends le chemin retour vers ma voiture.

Je fais semblant de ne pas entendre ses nombreuses plaintes et continue mon chemin. Elle finit par accepter son sort et cesse de gigoter. Elle attrape mon cou et le tien délicatement.

Une fois arrivé au véhicule, je la dépose et lui ouvre la portière.

Elle sourit grandement avant de monter. Je m'installe à mon tour et nous démarrons.

En conduisant je mets ma main sur sa cuisse, elle ne la retire pas et met, au contraire, la sienne sur la mienne.

Le trajet s'effectue dans le calme avec, pour fond, une de mes musique. Je souris lorsque je la suprends, à plusieurs reprises, en train de fredonner les paroles en bougeant la tête doucement.

Nous arrivons enfin chez moi et descendons de la voiture.

Ambre détaille le bâtiment qu'elle connaît pourtant déjà.

Ambre :

- Y aura que toi et moi ?

Ken :

- Bah normalement pour un kidnapping faut être à deux mais tranquille je peux faire ça tout seul.

Ambre :

- J'avais oublié, Nekfeu le warrior.

Ken :

- Tu m'as appelé comment là ?

Ambre :

- Le fennec il me semble.

Je la porte une nouvelle fois mais l'attrape cette fois-ci par les jambes afin de la porter sur mon épaule.
J'entame le chemin vers mon appart.

Ambre :

- Nekfeu est en colère ?

Se moque-t-elle entre deux rires.

Je lui donne une petite fessée et elle laisse échapper un petit cri. Je mords ma lèvre et essaye de pas trop penser à ce que je pourrais lui faire cette nuit.

Je la dépose une fois arrivé devant la porte.

Elle se laisse tomber dans le canapé une fois entrer.

Ken :

- Un truc à boire ? À manger ?

Ambre :

- Non, merci.

Ken :

- T'es fatiguée ?

Elle mime un petit "oui" de la tête.

Ken :

- J'ai Netflix sur la télé de ma chambre.

Ambre :

- Cool, tu vas pouvoir regarder ta série.

Ken :

- Je ?

Ambre :

- Oui, toi, tout seul.

Ken :

-Et si j'ai peur ?

Ambre :

- Ken avoir peur ?

Ken :

- J'avoue, ça va pas emsemble mais vas-y tu me fais pitié, je vais pas te laisser au milieu du salon.

Ambre :

- Attends j'ai vraiment entendu le mot "pitié" ?

Ken :

- T'as même pas confiance en ton audition ma pauvre.

Elle fait mime de bouder et je m'approche afin de l'embrasser. Le bisou devient de plus en plus long et langoureux. On se lève et emprunte le chemin de ma chambre.

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