Chapitre 11 :

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                    Chapitre mixte :

                 Point de vue de Ken :

Une fois arrivés dans la chambre, je lui enlève son tee-shirt et elle fait de même avec mon jean, on continue cet échange érotique jusqu'à se retrouver complètement nus.

Elle tombe sur le lit et je tombe avec elle, sur elle.

Je me place entre ses jambes et commence à remonter ma main le long de sa cuisse tout en continuant de l'embrasser.

Une fois arrivé à son intimité, je caresse ses lèvres avec mon index puis rentre en elle.

Elle hurle mais ce n'est pas du plaisir. Elle me repousse violemment avec ses pieds et se recroqueville dans le coin du lit pour pleurer toutes les larmes de son corps.

Je reste complètement sidéré par la situation, c'est vrai que j'aurai pu être plus doux mais sa réaction est complètement démesurée.
Je ne comprends vraiment pas...

              Point de vue d'Ambre :

J'avais réussis à prendre sur moi jusque là, sûrement aveuglée par l'excitation et l'envie de lui, mais quand il est entré en moi, une boule d'émotions à explosée à l'intérieur de mon corps, me replongeant ainsi plusieurs années en arrière :

J'avais neuf ans lorsque ça s'est passé mais je crois que j'aurais eu le même traumatisme si ça s'était passé à mes quinze ans.

À l'époque, mon oncle vivait avec nous, c'était après sa rupture avec ma tante.

Elle l'avait quitté parce qu'il buvait trop.

En fait, je crois qu'il buvait pour digérer la mort de mes parents et de ma grand-mère. Cette analyse je ne l'ai faite il n'y a que quelques années, avant je pensais qu'il buvait par plaisir ou par dépendance. Je n'avais pas totalement tord, il était complètement accro et incapable de se soigner ou même de s'en rendre compte.

Mon grand-père l'avait accueilli à bras ouverts et on habitait donc ensemble, à quatre avec mon frère.

Papie a toujours adoré les grandes maisons et après le décès de ma mamie, il en a acheté une pour tous nous accueillir.
Tous ça pour dire que j'avais ma propre chambre, qui est d'ailleurs celle que j'occupe encore aujourd'hui.

À chaque fois que j'entre dans cette pièce, je revois cette scène, je revois mon traumatisme et la cause de mon mal-être.

Je me rapelle, c'était un jeudi, je ne sais plus le combien mais c'était un jeudi.

Ça faisait déjà quelques jours que mon oncle arrivait dans ma chambre en plein milieu de la nuit, il était complètement soul et venait se coucher à côté de moi en pleurant à chaudes larmes. Je ne pouvais pas le repousser déjà parce qu'il me bloquait en me tenant dans ses bras mais aussi parce que j'avais de la peine pour lui, je voulais l'aider donc je lui parlais pendant des heures et des heures, je le serrais dans mes petits bras et bien souvent il se livrait à moi en me racontant des choses atroces.

Il m'avait raconté l'enterrement des membres de ma famille auquel papie n'avait pas voulu que j'assiste. Il m'a détaillé l'aspect du cadavre de ma grand-mère. Il a même finit par me confondre avec elle en m'apellant par son prénom.

Jusque là, tout va relativement bien mise à part les nuits blanches que je faisais involontairement en l'écoutant parler et les nombreux cauchemards que ses récits me procurraient.

Ce soir-là, comme les autres soirs, il entra dans ma chambre, s'allongea à mes côtés et commença à me raconter comment il était heureux avant que ma grand-mère parte. Je l'écoutais, le cœur serré par la nostalgie, quand il a commencé à poser sa main sur ma cuisse dénudé (à l'époque je ne portais pas de pantalon quand je dormais, j'avais trop chaud sinon.)

Princesse [Terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant