.・✭ Histoires de particuliers

Bonus #6 : Bosrine

Dans ma nouvelle « concours de particularité », j'ai créé un semblant d'histoire d'amour entre Boris et mon amie Nesrine (Cheshire_Carat). Elle voulait la suite donc la voici.

(Juliettelovegood777, je suis vraiment désolée du rôle que j'ai du te faire jouer dans cette histoire mais c'est pas de ma faute (la preuve en média).)

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Comme tous les jours dans la boucle du 8 juin 1703, il faisait beau. Les enfants vaquaient mollement à leurs occupations matinales quand tout à coup, on toqua à la porte.

« J'arrive, j'arrive, scanda Dorothy en sortant de la cuisine pour venir ouvrir.

Il y eu un bruit de porte qui grince, des exclamations puis des éclats de voix enthousiastes. Enfin, la particulière capable de se cloner appela :

- Boris ! Viens voir qui est là ! »

L'intéressé était vautré sur son lit à feuilleter un livre sur les ruines antiques. Il n'avait aucune envie de bouger mais quand Dorothy répéta son prénom, il se leva quand même en râlant et descendit les escaliers. Là, il se figea tout net. Debout dans l'entrée, un sac à dos rose sur l'épaule et le visage lumineux, se tenait Nesrine, la particulière qu'il avait rencontrée lors de la compétition inter-boucles organisée par Miss Ramier quelques années auparavant. Il se raidit et lança à Dorothy :

« Pourquoi elle est là ?

- Nesrine ne se sentait pas bien dans sa boucle alors Miss Paon l'a autorisée à venir passé quelques jours dans une autre et elle a choisi la nôtre. C'est bien, non ?

Boris mit un moment à répondre, les yeux fixés sur la jeune fille qui avait perdu son sourire et semblait maintenant se demander si elle avait fait le bon choix.

- Génial mais je n'ai pas envie de la voir.

- Attends... Quoi ? Mais...

- Tu as très bien compris Dorothy. Maintenant, si vous le permettez, j'ai des choses plus importantes qui m'attendent ! »

Et il tourna les talons avant de remonter s'enfermer dans sa chambre. Dorothy se tourna vers Nesrine avec un regard navré.

« Je suis désolée. Je ne sais pas ce qui lui a prit, il...

- Laisse tomber, c'est pas grave. Je m'en remettrais. Par contre j'espère qu'il ne va pas être comme ça pendant tout mon séjour...

- Mais aussi. Aller viens, je vais te montrer où tu vas dormir. »

***

Quand vint l'heure du repas, les enfants prirent place avec enthousiasme autour de la table, tous rayonnant de bonheur grâce à la venue de Nesrine. Tous, sauf Boris. Il refusa catégoriquement de lui adresser la parole et mangea rapidement en fixant son assiette - contrairement à ses habitudes.

Pendant plus de trois jours ce cinéma persista. Boris devenait muet lorsque le nom de Nesrine était évoqué dans la conversation et s'enfuyait dès que celle dont il s'était secrètement languit des mois durant entrait dans la pièce où il se trouvait.

Personne ne comprenait son petit manège et encore moins Nesrine qui aurait bien voulu savoir ce qui lui vallait un tel traitement. Ce ne fut qu'un jour en fin d'après-midi qu'elle ne trouva enfin le courage d'aller frapper à sa porte.

Comme aucune réponse ne lui parvenant, la jeune fille poussa le battant et entra. Elle trouva Boris debout près de la fenêtre qui regardait d'un air rêveur le jardin. Il ne prit même pas la peine de la regarder avant de lui lâcher avec colère :