Je sais j'avais dit que j'arrêterais de vous bombarder mais ces nouvelles attendent depuis si longtemps dans un coin de mon téléphone que je n'arrive pas à me retenir de vous les faire partager ^^'
J'espère que vous me pardonnerez...
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« Faut qu'on lui demande.
- C'est vrai, ça fait une éternité qu'on est pas allés au bal !
- Vous pensez qu'elle acceptera ?
- Aucune idée mais ça ne nous coûte rien d'essayer. »
Ce dont parlaient Briac, Ernest et Léa qui se reposaient à l'ombre d'un arbre du jardin était un évènement qui, bien que quotidien, ne leur était que très rarement accessible.
En effet, la boucle du 8 juin 1703 s'étendait sur une surface assez grande qui comprenait une petite portion de la ville de Paris. Et dans cette portion, il y avait un petit café qui organisait chaque jour qui se répétait un bal très sympathique avec des musiciens et de nombreux danseurs.
Malheureusement, Miss Ramier ne donnait pas souvent son approbation à ses pupilles pour les laisser s'y rendre, bien qu'elle sache l'endroit sans danger. Les plus grands soupçonnaient que cela était pour éviter qu'ils ne s'en lasse et que cela reste un plaisir pour eux lorsqu'ils s'y rendaient.
Il n'empêchait que cela faisait presque un an et demi que les enfants n'avaient pas eut l'autorisation de s'y rendre et ils commençaient à trouver le temps long. Ils décidèrent donc d'aller parler avec la directrice.
***
L'Ombrune capable de se transformer en pigeon ramier était dans la cuisine lorsque Briac, Ernest et Léa vinrent la trouver en compagnie de tout ceux qu'ils avaient réussit à motiver, c'est à
dire la quasi-totalité de la boucle. Seuls Boris et Océane ne montraient aucun enthousiasme en apparence pour cette fête et n'avaient pas souhaité aller revendiquer le droit à ce petit extra avec les autres.
« S'il vous plaît, supplia Azilis. On sera sages, promis !
- Et on ne rentrera pas trop tard, renchérit Gabin.
- On surveillera Jérémie, promit Ernest en désignant un geste de la main le petit garçon téléporte.
Sentant qu'on parlait de lui, ce dernier gloussa puis courut se cacher derrière les jambes de Dorothy qui lui sourit avec tendresse.
- Et si jamais il fait des bêtises lorsque nous auront le dos tourné, on s'arrangera pour tout remettre en ordre grâce à nos particularités, assura Briac, bien que son pouvoir à lui ne soit pas des plus utiles pour « tout remettre en ordre ».
- Je vais y réfléchir, finit par dire Miss Ramier. Mais pour l'instant j'ai du travail, donc du balais ! »
Elle repoussa ses pupilles hors de la cuisine et lorsqu'Azilis demanda quand ils pourraient avoir leur réponse, elle répondit qu'elle n'en savait rien avant de leur claquer la porte au nez. Déçus, les enfants allèrent trouver refuge dans le salon en attendant que leur Ombrune ne prenne sa décision.
« Eh bien, vous en faites de ces têtes ! On dirait que vous sortez d'un enterrement, fit aimablement remarquer Boris qui était déjà enfoncé dans l'un des fauteuils près de la fenêtre. Elle a dit non, c'est ça ?
- Elle ne s'est pas encore prononcé, lui rapporta Briac.
- Moi je suis sûr qu'elle va refuser, déclara le garçon au chant hypnotique avec fermeté. Ce ne serait pas drôle autrement ! »
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.・✭ Histoires de particuliers
ParanormalQuand on vit exactement le même jour depuis plusieurs dizaines d'années, on serait tenté de croire que l'ennui et la monotonie sont de mise. Mais c'est sans compter sur l'inventivité - et quelques fois la bêtise - des enfants particuliers qui peuple...