Comment dire que cet os est de loin l'un de mes préférés. J'ai vraiment adoré l'écrire, il fait plus de 6k et j'en suis plutôt fière. J'aime vraiment tout à propos de cet os, woah. J'espère que vous allez l'aimer autant que je l'aime. Je vous souhaite une bonne lecture et on se trouve prochainement pour un autre os :))
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Henry regarda avec curiosité le bouquin usée par le temps entre ses mains délicates. Il ne savait même pas que sa mère possédait ce qui semblait être un journal, mais après tout il ignorait beaucoup de choses à son sujet. Elle ne lui avait jamais parlé de sa vie avant sa naissance, elle n'aimait pas aborder son passé. Ses yeux noisette se remplissaient toujours de tristesse dès que le jeune homme demandait ou le mentionnait. Il avait toujours pensé que c'était à cause de son enfance difficile, avec le comportement de sa mère, qui était affreuse avec elle et sa sœur. Mais peut-être que ce n'était pas l'une des seules raisons de son silence.
La première page du journal était presque vide, il y avait juste le prénom Emma écrit dessus dans une écriture délicate en bas à droite, il pouvait la reconnaître comme étant celle de sa mère. Il tourna la page et fut surpris de voir un portrait au crayon de bois d'une jeune femme magnifique. Elle avait des yeux envoûtant, un visage angélique, des cheveux bouclés et des lèvres qui ne demandait qu'à être embrassées.
Au fil qu'il tournait les pages, il découvrait plus précisément chaque parties de ce qui semblait être le corps de la jeune femme du début. Des dessins plus détaillés de ses yeux, de ses lèvres, de son dos, de ses seins... Cette jeune femme semblait être la muse de sa mère, enfin l'était... Ces croquis remontait bien avant sa naissance, ils dataient de 1889, alors que sa mère avait vers le milieu de sa trentaine. Elle était au début de son art, selon ses souvenirs ce n'est que trois ans après que ses créations fut dévoilées au grand jour. Alors que le dessin d'un corps complètement nu, avec le visage de l'inconnue apparut devant ses yeux quelque chose dans son esprit s'illumina. Ce croquis ne lui était pas si inconnu que cela. Il l'avait déjà vu auparavant, mais où ? Il l'ignorait, il ne s'en rappelait plus. Mais il était sûr et certain, qu'il avait déjà vu ce corps auparavant et surtout cette petite cicatrice au-dessus de la poitrine de la jeune femme.
Les autres pages montraient la même jeune femme, dans des circonstances complétement différentes. Sur l'une d'entre elles, elle se trouvait au milieu d'un champ de fleurs, le visage dirigé vers l'avant et un immense sourire sur les lèvres alors qu'elle tournait sur elle-même. Elle semblait vraiment heureuse, épanouie sur ce dessin. Les couleurs pastelles que sa mère avait utilisé rendaient le dessin presque angélique. Comme si la jeune femme était une créature de dieu, un ange tombé du ciel et qui vivait parmi les humains. Profitant innocentement des cadeaux de la nature et de la joie du monde.
« Henry ? Henry es-tu là ? »
Le jeune homme se releva du sol où il se trouvait au son de la voix de sa tante, retira toutes traces de plis ou de poussières sur son pantalon et sortit de l'atelier de sa mère pour rejoindre la femme dans le grand salon.
« Qui-a-t-il tante Zelena ? »
La rousse se retourna vers son neveu, ouvrit la bouche pour fermer, mais la referma immédiatement quand ses yeux bleus se posèrent sur le carnet que tenait le jeune homme dans sa main droite. Elle n'avait pas vu ce carnet depuis des années, pas depuis cette tragique journée d'automne. Lorsque sa petite sœur avait découvert la vérité.
« Je me demandais combien te temps ça te prendrai pour découvrir la vérité, mais je t'avouerais que je m'attendais encore à quelques années. »
« Alors tu étais au courant pour cette femme et ma mère ? » Demanda doucement le brun, il ne semblait pas en colère, mais plus surpris.
« Emma. Elle s'appelait Emma et elle était la première et l'unique muse de ta mère.» Avoua la grande rousse d'une voix mélancolique. Elle retira son chapeau et ses gants avant de se diriger vers le salon afin de prendre place sur l'un des fauteuils suivit de très près par son neveu.