25 : L'écrivaine du café

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Regina savait qu'elle devait s'arrêter ça, peu importe ce que c'était. Elle se sentait tellement idiote, tellement faible car pour la première fois de toute sa vie elle semblait ressentir quelque chose ressemblant à de l'amour pour cette jeune femme qu'elle ne connaissait pas en réalité. Cette même jeune femme qu'elle voyait assise à une table seule, lisant un livre et de temps en temps qui écrivait des notes sur des brouillons. Elle était d'une beauté enivrante et angélique, et cela ne lui était surtout pas bénéfique. N'avait-elle rien appris durant ses nombreuses aventures avec ses anciens époux ? N'avait-elle pas entendu suffisamment sa mère lui dire que l'amour était une faiblesse ? Clairement pas.

Cette mystérieuse et ravissante inconnue avait de longs cheveux blonds descendant jusqu'au milieu de son dos et ils avaient l'air d'être d'une douceur exquise. Elle avait la peau porcelaine, des yeux d'un vert d'eau unique, pour conclure cette femme ressemblait à un ange tombé du ciel ou bien d'une déesse de la beauté ou de l'amour. Elle portait généralement des vêtements simples et amples avec des couleurs foncés, ce qui ne correspondaient pas réellement à son teint de peau et à ses formes, mais là c'était la femme qui aimait considérablement la mode qui parlait à sa place. Elle trouvait juste dommage que la jeune femme ne mette pas en avant son corps, qui avait l'air d'être assez svelte et mince. Pourquoi se cachait-elle ? Avait-elle peur de qu'on la remarque ? Sûrement, mais c'était trop tard car la femme plus âgée l'avait déjà remarqué et elle ne comptait pas la laisser partir de sitôt. Elle avait eu un véritable coup de foudre lors de leur première rencontre même si la blonde ne semblait pas l'avoir remarqué.

La blonde commandait toujours, chaque matin son chocolat chaud à la cannelle avec une griffe d'ours et elle s'installait toujours à la même place. La table juste en face de la grande vitre donnant une magnifique vue sur les rues bondées de la ville. Après ceci elle sortait de son sac un petit ordinateur portable, avec un petit cahier dans lequel elle semblait écrire des notes sur ce qu'elle lisait sur l'appareil électrique. Cela la faisait se poser encore une centaine de question à son sujet, se demandant quel métier exerçait-elle ? Sûrement quelque chose dans l'édition et cela lui allait plutôt bien pensa la brune. Elle pouvait très bien l'imaginer en tant qu'écrivaine ou bien éditrice dans une maison assez réputé de la grande pomme, mais son côté innocente et timide la faisait pensée le contraire. Peut-être exerçait-elle juste un petit job de secrétaire dans l'édition ?

Elle reprit ses esprits quand un grincement de chaise éveilla son attention, elle vit que la jeune femme se lever de son siège cela annonçait qu'il était sept heures trente du matin et c'était toujours à cette heure-ci qu'elle partait. Elle jeta un coup sur son smartphone et constata qu'il n'était pas tout à fait cette heure-là, la blonde avait au moins une vingtaine de minute de retard comparé à son habitude, elle a dû être totalement absorbé par son travail qu'elle n'a pas vu le temps passé. La brune la regarda tout en buvant sa tasse de café noir, elle rangea ses affaires à la hâte, faisant presque tombée ses affaires au sol. Elle finit par laisser un billet de 20$ sous la tasse et sortit du petit café sans jeter un regard en arrière en courant presque, elle devait être sacrément en retard et ceci fit sourire la brune. Cette jeune femme était adorable, ça se voyait tellement qu'elle ne voulait pas être en retard pour son travail et elle espérait que son patron ne soit pas trop méchant avec elle. Elle lâcha un soupire, cette femme avait le don de la rendre faible et cela était agaçant.

Au bout d'un petit moment elle décida de partir, elle paya sa commande et sortit à son tour du café, mais plus doucement et lentement afin de se rendre à son lieu de travail qui se situait juste à quelques rues d'ici. Les rues étaient assez bondées ce matin, les gens se bousculaient sur les différents trottoirs avant de se rendre au plus à leur travail. Regina Mills n'aimait pas vraiment se mélanger à la population surtout avec les personnes qui n'appartenaient pas à son mode de vie.

The EvilQueen And The Savior Où les histoires vivent. Découvrez maintenant