Dix ans

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Il était habillé tout en noir, la tête vers le bas, les mains croisées et une mine déboussolé. Une cascade de larmes coulait le long de ses joues et malgré le fait que Bill essayait de les retenir, les larmes étaient déterminées à s'évader.

Sa mère lui fit un sourire. Le brun savait que ce sourire n'était qu'illusion et que sa mère criait de l'intérieur, alors qui tendit ses bras vers sa mère et l'enlaça de toutes ces forces.

Tout le monde était devant la tombe de Georges Denbrough. Le petit avait été tué suite a une voiture roulant trop vite, elle avait fini par le percuter.

Certaines personnes pleuraient, d'autres remémoraient la jeune enfance du petit et Bill quant à lui, il était vide. Il venait de perdre son petit frère, une des personnes qu'il aimait le plus. Alors il restait là se demandant pourquoi son frère et pas lui, espérant que tout cela ne soit qu'un rêve. Des larmes commençaient à couler le long de ces joues, et c'est parmi des milliers de sanglots qu'une main vient se glisser dans la sienne.

-"Je suis là."

Alors Bill se retourna et pris dans ces bras son meilleur ami laissant reposer toute sa tristesse sur lui. Stanley quant à lui serra de toutes ses forces le brun. Ce jour-là il s'était fait la promesse qu'il n'abandonnerait jamais Bill, peut importer les conséquences.

Cela faisait maintenant trois mois que le jeune Georges Denbrough avait eu ce terrible accident. Bill essayait chaque jour de faire son deuil pour de bon, mais c'était plus facile à dire qu'a faire.

Après une visite chez le psychologue, le jeune garçon était rentré chez lui. Il était sur son lit admirant les dessins accrochés au mur que lui et son meilleur ami avaient fait. Alors qu'il était perdu dans ces pensés, la porte de sa chambre c'était ouvert, et un garçon aux cheveux bouclés c'était jeté dans ces bras.

-"Alors ton médecin a dit quoi sur tes bégaiements?"

Bill baissa la tête, il n'aimait pas ces bégaiements.

-"J'ai pas très b-bien compris ce qu'ils ont d-dit, mais j'ai entendu que c'était c-comme un trau-traumatisme. J'en ai marre c'est trop m-moche, en plus il a dit que ça prendrait du temps avant de dis-disparaitre."

Il était maintenant allongé sur son lit, énervé contre son sort. Quand au juif lui, il avait éclaté de rire à la vue de la tête de son ami énervé, Bill était bien décidé à ne pas lâcher un sourire. Alors il sauta sur lui et commença à lui faire des chatouilles pour que son meilleur ami commence a rire, se qui finalement arriva.

Après qu'ils se soit finalement calmé Stanley décide de prendre la parole:

-"Moi t'est bégaiement je trouve ça plutôt mignon."

Alors Bill lui donna une petite tape sur l'épaule et murmura "n'importe quoi".



Forever Young - StenbroughOù les histoires vivent. Découvrez maintenant