Cette journée d'hiver, Lalisa Manoban, entraînée par sa meilleure amie Park Chaeyoung, se rend à un rassemblement des plus inhabituels pour elle.
En y allant, elle ne pensait pas que ça allait changer sa petite vie complexe à se point là.
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Je redresse ma tête et expire, les yeux fermés vers le ciel. Suivant le même schéma, j'inspire par la suite et grimace lorsque je sens une goutte s'écraser contre ma joue.
-Mince. je grogne
Mes yeux déjà ouvert, je ramasse mon habituel sac à dos et me faufile à travers les buissons. Le vent souffle un peu plus qu'avant et je ne fais que repousser mes mèches grises de devant ma vue. Comme Jimin me l'a conseillé, je méditais à l'air libre, essayant de penser à rien et me concentrant sur le nature. L'exercice n'aura duré que deux minutes.
Je cours presque lorsque les gouttes se font de plus en plus imposantes et nombreuses. C'est l'hiver à Séoul. Je sors du parc. Mes mains serrant toujours autant les hanses de mon sac, je cherche des yeux un abris sans pour autant m'arrêter. Devant moi, tout le monde essaye d'éviter la pluie et c'est presque la panique. Je manque de percuter quelqu'un.
-Je suis désolée! je hurle pour couvrir le vacarme autour de moi
Alors, mes yeux rencontre ceux noir dont j'ai rêvé pendant la nuit. Ma bouche s'ouvre mais aucun son n'en sort. Sa main chaude entoure mon poignet et m'emporte, me guide dans la foule. Ça dure un instant avant qu'il ne nous arrête sous un immeuble.
-Merci. je murmure
Il hoche la tête.
-Qu'est-ce que tu faisais dehors Lalisa?
Sa voix me fait frissonner et je ne sais pas pourquoi. Peut-être que j'ai froid pour lui qui n'est qu'en manches courtes?
-Je mettais en pratiques les conseils deJimin. j'avoue. Et toi?
Il ne me répond pas et mon regard dérive rapidement sur son t-shirt blanc ample et trempé. Un rire passe la barrière de ses lèvres et je redresse les yeux, surprise.
-Je t'en pris. rit-il
Je me rembrunis et bafouille des excuses, malgré le fait que la vue n'était pas si mal.
-Au moins, moi, j'étais couverte. je réplique en faisant allusion au pauvre vêtement qu'il a sur le dos
Il hausse les épaules, pas très convaincu.
-C'est où, ici? j'ose demander pour changer de sujet
Il lève la tête et observe le lieu. Son visage devient sombre l'espace d'un instant et je reconnais mieux le jeune homme mystérieux qui me servait de voisin hier. Il reste silencieux un instant, seul le tambourinement de la pluie à côté de nous brise le silence. Nous sommes seuls dans la rue mouillée.
