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« C’est dans la traque que se cache un soupçon d’amour.
-Ilona. »

Je suis encore sur la route, je ne m’arrête jamais. Quand on est traquée, tous les jours, 24h/24h, on doit bien toujours bougé, ne jamais resté à un endroit trop longtemps, toujours fuir. J’aimerais pouvoir m’installée à un endroit et pouvoir enfin y respiré, mais j’ai à peine le temps de m’installé que mes chasseurs, savent déjà où je suis, ils me le montrent en plus, comme si ils savaient à l’avance où je vais allée. Je m’arrête, mal aux pieds à force de marchée, je vais m’installée, dans cette petite ville, l’espace d’une nuit. Je trouve un hôtel minable, pas chère, où il ne faut pas de carte d’identité. Je l’ai avec moi, tout le temps, mais je préfère ne pas la sortir, au cas où. Ils sont partout, n’importe quand. Je me sens épiée, même sous la douche, j’ai peur. Je me sens en sécurité nulle part. Je pénètre dans le taudis qui me sert de chambre, de toute façon, j’ai l’habitude et ce n’est pas chère, et comme je suis toujours sur la route, il n’y a pas moyen de gagné beaucoup d’argent. Je fais surtout du vol, ou de l’arnaque. Ils doivent le savoir, mais ils ne disent rien. Ils préfèrent sûrement me faire souffrir avant et puis m’achevée, en me mettant en tôle. Je me suis cultivée et enrichie toute seule, tout ce que j’ai appris, c’est de moi-même ou de mes parents. Je dois tout ce que j’ai réussi, à moi, à ma force, à mon courage, à dignité, à ma puissance, à mon cerveau, à mon cœur, à ma famille, à mes félicitations, à ma raison, à ma face d’être, à celle que je suis, à ma vie, à mes problèmes, à mon vécu. Je ne dois qu’à moi, d’être comme je suis et a personne d’autre. Je ne peux que me félicité sur tout ce que j’ai accomplie. Il n’y a que moi que je peux remercier, même mes traqueurs, n’ont rien fait a par me forgée, en me fragilisant. Une apparence d’acier et un cœur en cristal. L’apparence dure, l’intérieur brisée. Je suis sûrement la fille la plus méfiante de la terre. Je ne vide pas ma valise, l’histoire d’une nuit, cela ne sert à rien, enfin le sac qui me sert de valise. Au fil des années, j’ai due me débarrassée de tout, je n’ai pas connue, comme la plus part des enfants, les peluches. Je n’ai jamais eue de doudou. Je ne reste pas sur cette partie là de mon passé, mon enfance n’a jamais réellement existée, tout les jouets pour enfant n’ont jamais été dans mes bras, juste leur reflet dans mes yeux. J’ai l’allure d’une mauvaise fille, débraillée, blasée, mais si seulement ils savaient tous ce que je vis, ils réfléchiraient avant de parler. J’aimerais bien pouvoir dire au monde, mais je me tais, je ferme gueule. Je suis peut-être vulgaire, mais je ne fais que me parlée à moi-même, en regrettant d’être née pour vivre cette vie de merde, où je ne sais profitée de rien. Je pars dans la salle de bain, inspectant mon visage dans la glace froide. Les poches sous les yeux, les cheveux ébouriffés, le sourire crispé, les joues creuses, les yeux rougis, les lèvres sèches, le regard sombre remplit de haine. Je n’en peux plus de l’état de mon visage. Je tape des mains sur le rebord du lavabo avec force, me faisant mal, la tête baissée, les cheveux dans le visage, la lèvre inférieur mordue jusqu’au sang, les larmes dévalant sur mes joues, les jambes pliées, le genou gauche cognant le placard en dessous du lit, les mains crispés sur le rebord du lavabo pour se tenir debout. Je suis dans cette position, rendant les jointures de mes phalanges blanches, à force de compressé le lavabo, qui lui a de la chance, de ne rien ressentir, alors que mon cœur, lui, saigne plus fort qu’une hémorragie. J’ai l’impression d’avoir un poignard coincé et gigoté dans tout les sens implanté dans le cœur. L’organe, l’un des plus importants du corps humain, se fit torturé à l’intérieur de moi. Je suis sans cœur, on a due me l’arraché à la naissance, pour que je puisse être encore vie malgré qu’on le déchiquète, il ne doit pas être là. C’est sûrement la seule raison potable, et trouvable pour le moment. Je sèche mes larmes d’un revers de la main. C’est à mon habitude de pleurée tout les soirs, c’est un moyen de me vidée. Je n’en ais pas trouvée d’autre pour le moment et je ne vais pas partir à la recherche d’une nouvelle. De temps en temps, il m’arrive de ne plus supportée et de tapée sur quelque chose, souvent c’est les murs, les portes et les miroirs qui prennent chères. J’ai les mains toutes abîmées, avec le temps, elles sont écorchées. Je ne m’en fais pas pour mes mains, elles ont tellement endurées, que je me demande comment elles font pour toujours être accrochées à mon corps. Je me sens si spéciale, juste parce que mes mains tiennent le coup plus que moi. Le ciel est sombre au dessus de moi depuis que je suis toute petite, même depuis ma naissance, j’attends le rayon de soleil qui viendra éclairer tout ça. Ce rayon de soleil, doit sûrement être une personne, je l’attends depuis toujours. Cela fait quelques mois, maintenant, que je suis totalement seule. Ma mère est morte sous mes yeux, le jour de mon anniversaire, alors qu’elle allait me dire qui ils sont. J’en voudrais toute ma vie à ces personnes, d’avoir brisé ma famille, de m’avoir déchirée. Dès que je le pourrais, je leur ferais payé, ils ne sauront même plus, ce qu’est le mot « vivre », ils survivront. Je n’aurais aucune pitié, comme eux, ont maintenant avec moi. Je pensais avoir déjà assez souffert, durant ma vie, mais apparemment pour eux, ce n’est jamais assez. Je m’en savoure déjà, d’un retournement de situation. Ils vont crevés, avant moi, ils vont risqués leurs vies, et crèveront comme des merdes, comme je suis censée, moi, mourir, mais ce ne sera pas moi, se sera eux. Ils ne m’auront pas dans leur jeu, je vais bien finir par une fois, gagné. J’attends la victoire depuis plus de 18 ans. C’est poursuite contre la mort, contre eux, ne m’a jamais permis de vivre. Les amourettes, le sexe, l’alcool, la drogue, la cigarette, les doudous, les histoires avant de s’endormir, les câlins en famille, les repas de familles, les grands-parents, l’école, les amies, les petits copains, les sorties, les voyages scolaires, les voyages avec la famille pour visiter des villes, les animaux de compagnies, les magasins de jouets, le bonheur, la joie, les cadeaux d’anniversaire, la fête des pères, la fête des mères, les conférences pédagogiques, les jours fériés, les sorties entre amis, l’enfance, l’adolescence. Je n’ai jamais rien connue de tout ça, trop occupée à survivre et à fuir, j’ai été instruite par mes parents et puis le reste par moi-même. Ma maturité et ma force, je ne dois que ça à mon caractère. La dureté de mon regard contraste avec la douceur de mon cœur. J’ai trop souffert et fuie que pour ouvrir mon cœur, je ne confiais aucunes de mes impressions et ressentis à mes parents, de toute façon, ils étaient trop occupés à trouvé un nouvel endroit où allé. Pour finir, j’aurais parcourue le monde, sans même pouvoir en profitée. Je suis partie de l’Angleterre, puis les Etats-Unis, ensuite la France et maintenant je suis en Irlande. Je m’y sens mieux, la moitié du pays sont des pâturages, il suffit d’avoir bien appris à se caché et c’est un jeu d’enfant de fuir, malgré de tombé à cause de la boue, elle peut être très serviable quand elle veut. Je n’ai jamais connue que l’amour de parents admirables pour leurs forces. Ils auraient pus me tué, ou m’abandonné mais ils n’ont fait que me protégé, jusqu’à en mourir. Ils m’ont donnés la force de me battre et de ne pas me montrée lâche en sautant d’un pont. En faite, je vis pour eux, pour ma famille, pour mon frère, je vis pour eux et non pour moi. Je vis pour leur montré, que même si ils ne sont plus là, on va les battre, ils n’auront plus d’autre choix que de capitulé. On est les plus forts, mais on se montre les plus faibles, on joue a un double jeu, on sera les gagnants ou les perdants, un jeu contre la mort, le gagnant à la vie sauve, le perdant mourra simplement. Je m’effondre sur le sol, la tête que je cogne sans arrêt contre le placard, on dirait une folle dans un asile, mais je fais ça, pour me faire du mal, pour sentir ma tête avoir mal et non mon cœur. Une autre douleur, venant d’autre pas, mais qui lui est égale. Je sens des picotements dans mes jambes. Les fourmis, cette putain de sensation, qui me donne envie de me grattée jusqu’au sang. Je me gratte et gratte, je saigne, mais je continue. Ce n’est pas comme la mutilation, mais on arrive au même résultat en fin de compte. Je m’arrête, sentant le sang coulé sur ma peau, pour s’écrasé de manière élégante sur le sol. Le sang coule de plus en plus, mon cœur qui bat, lui, à tout rompre, accélère la vitesse de ma circulation sanguine, le sang coule encore plus. Je ne fais rien pour stoppée, sûrement trop flemmarde que pour bouger le petit doigt. Je suis habituée à perdre beaucoup de sang, je ne m’évanouis pas comme ça quand j’en perds. Je pourrais même perdre deux litres, sans même le ressentir, je m’évanouirais comme même à un certain moment, mais je ne tombe pas vite dans les vapes. Le sang commence à formé une petite flaque autour de ma jambe, je ne me suis jamais grattée aussi fort pour qu’il y ait autant de sang. Cela me fait du bien, j’ai l’impression d’expédié ma douleur et ma souffrance dans le sang qui s’écoule de ma blessure. Je ferme les yeux, profite de cet instant, où je ne ressens pas de fardeau sur mes petites épaules frêles. Je ne soigne pas, je n’arrête pas, je ne fais rien, je reste les yeux fermés et inspire profondément pour sentir l’oxygène pénétré dans mes narines pour après que de l’air soit expédié de celles-ci. Je finie par me relevée, les jambes engourdie et du sang sur mes jambes, mes chaussures, et mon short puisque le sang s’est propagé, sur le sol, jusque-là. J’ai de la chance qu’il soit noir. Je retire mes chaussures, les mets dans le lavabo, bouche l’évier et fais couler l’eau dedans. Je laisse tremper mes chaussures, je retire ensuite mon short et le fat tremper avec, j’y ajoute mes chaussettes. Je prends le sel qui est dans mon sac et en verse quelques cuillères dedans. J’ai l’habitude, je sais comment on fait. Ma maman, me l’avait apprit, les premières fois que j’ai eue mes règles parce que j’avais débordée. J’utilise maintenant, cette technique pour retirée le sang, tout les jours. Je retire mon t-shirt et le laisse traînée sur le sol froid. Je pars ensuite dans mon lit, avec le peu que je peux manger, je ne risque pas d’être obèse, je ne suis qu’un squelette sur deux jambes, avec que de la peau. Je suis plus en sous poids qu’en poids normal.

*Côté de Niall*

Je l’observe, elle est en sous-vêtements. Elle est sexy, elle se couche sous la couette et la pose sur elle. Je dépose mes jumelles, j’ai le droit de faire ce que je eux avec elle, je suis majeure depuis plusieurs mois, je suis totalement indépendant. Elle ne m’échappera pas, elle tombera dans mon piège. Je me lève et prends mes affaires. Je vais aller dormir dans le même hôtel qu’elle. Peut-être même la chambre d’à côté. J’enfreindrais bien les règles et pénètrerais dans sa chambre pour la regardée dormir paisiblement, alors qu’elle a la mort devant elle. J’ai de la chance, je suis au même étage, il y a deux chambres pour nous séparé. Agile comme je suis, je passe sur les terrasses, et arrive sur la sienne. J’ouvre sa baie-vitrée sans soucis. J’entre et m’assois sur la première chaise que je trouve. Elle c’est endormie, je reste sans faire de bruit et la fixe. Je me retiens de peu de ne pas lui arrachée la tête avec mes mains. Dommage, qu’elle ait un si beau visage. Une si jolie minette ne devrait pas être gâchée, mais avec ce qu’elle vit, son visage se détériore. C’est dommage pour elle, mais je n’ai aucune pitié, et que du sang-froid.

Dark thoughts||n.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant