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« C’est dans la peur de te perdre, que je suis heureuse de te retrouvé.
-Niall »

*Côté Ilona*

Une femme, dans notre chambre, je suis tétanisée, dans ses bras musclés, je sens la sécurité que je ressentais se dissipée. Même si dans le fond, je sais que je ne crains pas grand-chose, j’ai toujours cette peur constante, qu’il parte ou qu’il retourne sa chemise, mon monde ne sera plus que miettes sans lui, plus là pour m’ouvrir ses bras pour que je puisses m’y blottir. La silhouette s’avance vers nous, il me sert de plus en plus contre lui, de peur qu’elle me prenne avec.

 ? : Coucou, mon chéri. Tu t’amuses bien à ce que je vois. Tu n’aurais pas oublié quelque chose ?

Même dans le noir, on peut lire, la peur extrême qui se lit sur mon visage, on l’entend dans ma respiration. Elle nous a retrouvée, mais que veut-elle dire par-là, dans le fait qu’il aurait oublié quelque chose. Je me tortures à me donnée des idées encore plus tordue, fourbe et douloureuse, les unes que les autres. Je tourne la tête vers lui, il ne bouge pas, et fixe sa maman. Elle allume la lumière. Je reste encore plus figée, stoïque, elle a un couteau dans la main, bien tranchant, comme ceux de cuisine.

Lui : Que veux-tu dire par là ?
Elle : Tu devais la rendre amoureuse, et puis la laissée tombée pour qu’elle souffre, tu devais même la violée, ce n’était pas convenu dans le plan que tu nous avait dit à moi et à ton père.
Lui : J’ai changé de plan.
Elle : Dommage pour toi, tu lui as signée son arrêt de mort. Tu n’aurais jamais du faire ça, elle va payée.

En un seul coup, elle juste à côté de moi, la lame de son couteau glissant sur ma peau, faisant une belle ligne droite, du haut de ma cuisse jusqu’à mon genou. Il bouge d’un seul coup, faisant pénétrer la lame profondément dans ma peau. Je n’en revenais pas qu’il comptait faire ça, et si son plan n’avait pas changé ? J’ai juste envie de partir, de fuir, de disparaître, de devenir invisible, de mourir simplement. Un cri de douleur et d’effroi s’empare de ma bouche et de mes cordes vocales, quand la lame fait une nouvelle perforation dans me peau. Le sang s’écoule à flot et je ne peux rien faire. Je me lève d’un seul coup, prenant ma force et mon courage, je vais dans la salle de bain. Je remets mes vêtements, pour ne pas être à poil dans la rue, en plus il fait froid, on n’est plus en été. L’odeur de Niall, et de son parfum, que je renifle une dernière fois sur son t-shirt. C’est devenu trop dangereux de resté avec lui, je pars, je fuies, encore et encore, je le ferais sûrement jusqu’à la fin de ma vie. J’ouvre la fenêtre de la salle de bain, prend mon sac et le jette par la fenêtre et puis c’est à mon tour de sauté. La salle de bain, j’avais la précaution de la fermée à clé, ou plutôt avec le verrou. Je plis les jambes et atterris sans trop soucis sur le sol. Mes jambes et mes pieds, surtout au nouveau des chevilles me torturent. J’oublie ma douleur, en passant qu’il y a deux sociopathes qui me courent après. La traque recommence, une nouvelle fois, seule contre tout. Je divague dans mes pensées, sur lui, tous nos baiser, notre première fois, tout ça n’était que foutaise alors ? Je me suis fait avoir, je suis complètement déplumée maintenant.

*Ellipse de quelques mois*

Je suis poursuivie par deux personnes maintenant, sans même savoir si ils se sont alliés. J’en deviens folle d’être sans ses bras. Je suis complètement à découvert. Je suis bonne pour l’asile. J’ai changée de pays, je suis maintenant au Portugal, en plus l’été approche. J’ai recommencée ce que je faisais avant, me grattée, me faire saignée, le visage abîmé, les cheveux terne et sans volume. Je suis retournée à celle que j’étais avant. Je redevenue cette ignare, cette plume fragile, mais docile comme du béton. Je ne me laisserais plus avoir, même si l’amour rend fou et aveugle, mais aussi stupide, je ne retournerais pas vers lui, je me le jure, je m’en fais la promesse, s’en ais finie de se faire avoir, je vole de mes propres ailes, elles sont peut-être petites, mais éclaboussent tellement qu’elles sont blanches. Je n’ai plus la notion du temps, je ne sais plus si mon anniversaire est déjà passé ou non, si cela fait déjà un an, que l’on m’a arraché ma mère. Je ne vais pas me laissée avoir, la nuit tombe, je suis au milieu de la campagne, c’est plus des terres desséchées que de l’herbe. Je me fais tirée, sur le côté. Je me débat, mais la personne est plus forte que moi, en plus je reconnais cette odeur, j’avais le peur de le perdre, maintenant j’ai celle de le retrouvé. Tirée pour être mise entre l’avant d’une voiture et lui, je n’aurais rien demandé de plus que de disparaître. Mes sentiments, je les ais enfuis, au plus profond de moi, plus jamais il ne les reverra, c’est peine perdue, mais en vain, ils sont toujours présents. Ses mains, sur mes hanches, son corps presque collé au mien, son souffle qui commence à venir sur mon visage. Je le sens venir, mais ne lui laisserais pas le choix. Je tourne le visage et lui exerce alors une pression sur ma joue droite. Sa main gauche se pose automatiquement sur ma joue droite, la paume dessus et son majeure au dessus de mon oreille avec l’index en dessous, il tourne mon visage et s’empare de mes lèvres, ne me laissant pas le temps et la force de le repoussé. Je reprends goût à ses lèvres, un baiser passionné exprimant le manque de l’autre qu’on ressentit, sentant que je prenais par au baiser, il fait glissé sa main le long de ma joue, puis sur mon corps, pour arrivé sur ma hanche. Je n’arrêterais pour rien au monde ce moment, je suis trop stupide que pour lui résisté, il le sait bien, je retombe dans le panneau mais cette fois-ci, il va comprendre que c’est moi qui tiens les rennes, que c’est lui que je vais rendre amoureux et le faire tombé de haut, de très haut. Ses mains sur mes fesses, on commence à partir vers l’arrière, il remet ses mains sur mes hanches pour me soulevé et me mettre sur la capot de sa voiture. La carrosserie froide, me donne un frisson dans le corps. Une main dans ses cheveux, l’autre sur son épaule gauche, mes jambes de chaque côté de son corps, pliés. Sa main droite dans le bas de mon dos, pour me retenir, sa main gauche sur mes côtes, montant jusqu’à mon omoplate. Nous voilà dans un baiser que je n’arrêterais pour rien au monde. Le manque d’air, nous fait détacher. On se regarde, le manque bénissant dans nos yeux. Il me tire vers lui. Ma tête dans son coup, j’écoute son cœur battre, très vite. Il me caresse le dos, comme pour me réconforté. Je tombe dans ses bras, de nouveau, de toute façon, je n’ai plus rien à perdre, sauf la vie. On reste comme ça, il me chuchote des mots doux à l’oreille. On se détache et on entre dans sa voiture, après qu’il ait mit mon sac à l’arrière. Dans la voiture, il est au volant, on s’embrasse une dernière fois avant qu’il ne mette le contact et qu’on fuie à deux.

Dark thoughts||n.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant