Chapitre 6: Ligne 17

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Eddy et John arrivaient devant une route encadrée de champs de blé. Une voiture était renversé sur le côté dans le fossé, à l'intérieur souillait le cadavre d'une femme et celui de son mari, tous les deux couverts de sang. Eddy regardait l'air dégoûté cette scène qui portait au son sein, tous les détails d'une mort soudaine. La femme avait la tête contre la vitre tandis que son mari gisait sur le volant. Cette femme avait le crâne ouvert d'où le sang, de façon fluide, s'écoulait le long de sa tête pour l'abandonné, le pare-brise en éclat, certains de ces derniers lui forer, crever, déchirer le visage. Sa seul parti propre était la main qui porte la bague. Son mari, lui était recouvert de sang, sa tête encrée dans le volant.

John regardait puis ferma les yeux, il interpella alors Eddy ne pouvant plus supporter cette vue:

John: Bon Eddy on y va s'il te plaît?demanda t'il.

Eddy bégaya un moment puis finit par dire:

Eddy: Oui si tu veux. disait-il. 

Ils reprirent leur route en essayant de traquer et sortir de leurs tête ce qu'ils avaient vu quelques minutes avant. Ils ne se parlaient pas et se contentaient juste de marcher. Au loin le village où la tornade s'était formée était percevable, ce dernier les faisaient angoissés se demandant si ils y sortiraient indemne.

Ils continuaient de marcher regardant les ravages du cyclone, presque toutes les maisons étaient maintenant devenus ruines, presque chaque voitures étaient des épaves démunies de pièces et de structure, presque chaque routes demeuraient bousillées. Les trottoirs étaient parfois surplombés de cadavres éparpillés, baignant dans une marre de sang. Certains des quelques derniers murs restant, étaient peints de taches dont l'encre rouge s'était séchée en s'écoulant vers le sol.

Les deux s'arrêtèrent devant les restes du portail d'Eddy. Le milieu de la cour était de cailloux, le côté gauche était de la pelouse et le côté droit se constituait d'une terrasse surmontée par une piscine. Ils entrèrent dans la cour, en face d'eux se tenait encore debout la maison, à droite d'eux la buanderie dont le toit abattu par la tempête que ses tuiles n'étaient plus. A leurs gauche la grange, abîmée sur tout le côté route. Ils se dirigèrent vers l'entrée de la grange, l'entrée de la cave était sur le même chemin, ce chemin de cailloux qui tranchait la pelouse au bâtiment. Ils descendaient les escaliers prudemment, le noir les prenait peu à peu. John sortit de son sac deux lampes de poche, il en donna une à Eddy. Ils les allumèrent et regardaient la pièce.

John: C'est ces sacs là qu'on est venu chercher? demandait-il en pointant du doigt trois sacs posés sur le sol pierreux et poussiéreux.

Eddy: Oui c'est ceux là. affirmait-il.

John acquiesça la réponse et souffla.

John: Bon on peut faire demi-tour alors? quémandait-il.

Eddy: Oui, bien sûr oui. disait-il bégaiement en fixant le mur.

John: Tu fixe quoi au juste? interpellait-il d'un air curieux.

Eddy: Non rien c'est juste qu'il y'a un trou dans le mur. assurait-il en regardant avec plus de rigueur.

John: Oh putain! s'exclamait-il puis reprit: Et alors c'est qu'un trou il a rien de spécial. annonçait-il.

Eddy: Si il doit avoir une pièce derrière. ajoutait-il.

John: Cela doit être les égouts. disait-il.

Eddy constata difficilement des hachures oranges formant une ligne, au dessus de ces dernières un mot et un nombre étaient écris.

Eddy: « ligne 17 » affirmait-il difficilement puis reprit: Quel genre d'égouts s'appel « lignes 17 » et puis en plus il n'y a pas d'eau, c'est bizarre pour des égouts comme tu dis, non ? demandait-il en mettant John en doute.

The Apophis Ascension 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant