Sous la lune, avec toi... [Fanfiction Bigflo et Oli]

18: Insomnie

Quatre mois. Quatre mois de pur bonheur. Quatre mois, que je vis une idylle avec Fanchon. Elle me surprend de jour en jour. On ne se voit pas tout le temps, ce qui nous permet de profiter lorsqu'on se voit. Je suis dans mon lit, il doit être une heure du matin et je traîne encore sur YouTube. Je ne trouve pas le sommeil. Et le sommeil ne me trouve pas non plus. Ma vidéo se coupe, et mon portable vibre. L'écran affiche une photo de Fanchon. Pourquoi elle m'appelle? Je décroche:
"Allô?
-Salut... Ça va?
-Bah oui. Ça va pas toi?
-Si... enfin, tu me manques en faite...
-Toi aussi. Tu fais quoi là?
-Je suis dans ma cour. Je n'arrive pas à dormir. Je pense trop.
-Tu pense trop à quoi?
-À toi, à ma vie, à des souvenirs.
-Tu compte faire quoi dans la demi-heure qui arrive?
-Je vais rester dehors. Avec Lune.
-D'accord. Moi je suis fatigué, je te laisse.
-Repose-toi bien."
Je raccroche après sa recommandation. Bien sûr que non, je ne vais pas dormir! Je sors de mon lit, et vais m'habiller. Je descends et vais à l'entrée, je me chausse, prends une veste, mes clés, mon portable, et je sors. Je fais le trajet en trottinette, ça va plus vite. Après une dizaine de minutes, à peine, j'arrive devant chez elle. Connaissant le code, je le déverrouille la porte d'entrée. Je n'ai pas les clés par contre. Je sonne alors. J'entends sa chienne aboyer. Puis, la porte s'ouvre. Son visage s'illumine, mais elle semble très choquée et surprise de me voir. Je m'avance vers elle, l'embrasse. Elle se décale pour me laisser rentrer, puis elle ferme la porte.
"Je... Tu me prends de court là Olivio.
-Surprise.
-Tu... tu veux boire quelque chose?
-Sans façon.
-Bien... tu veux t'asseoir?
-Dans ta cour.
Elle hoche simplement la tête, et nous sortons. Je m'installe dans son fauteuil en rotin, et elle vient s'asseoir à côté de moi, cependant sans proximité.
-C'est gentil d'être venu... mais je croyais que tu étais fatigué.
-Le mensonge est un art.
-Merci.
-Tu sais, t'as le droit de venir me faire un câlin, et me récompenser de mon geste incroyable.
-Ai-je vraiment la permission?
-Tu as même l'obligation.
-Dans ces cas là...
Elle vient se coller à moi, en allongeant ses jambes sur les miennes, sa tête sur mon épaule.