Sous la lune, avec toi... [Fanfiction Bigflo et Oli]

26: Frayeur

J'entends des aboiements. Des aboiements aiguës. J'ouvre les yeux. Moi qui voulais encore dormir. Fanchon n'est plus avec moi. Elle doit être en bas, entrain de déjeuner. Lune qui hurle encore. Mais qu'est-ce qu'elle a?
"Lune! Tais-toi! Maman n'est pas bien!
Elle continue.
-Fanchon?! Dis à ton chien de se taire!... Fanchon?! Putain...
Je me lève, agacé. Je descends lourdement les escaliers. Ce n'est pas possible.
-Chérie? Mon cerveau va exploser avec ton chien là. J'arrive au séjour, mais il n'y a personne. C'est trop bizarre. Puis cette chienne qui hurle la morte dans le couloir de la salle de bain... Putain! Je m'y précipite, angoissé.
-Fanchon?! S'il te plaît!
Lune me voit arriver et se met à pleurer. La porte est entre-baillée. Je l'ouvre. Horrifié de ce que je vois. Je vois du sang dans le lavabo, je regarde Fanchon, au sol, inerte.
-Merde!
Je m'accroupie, essayant de la réveiller. Elle a du sang au visage.
-Putain, mais qu'est-ce que t'as fais!?
Je prends mon portable, et appelle les pompiers.
"Les urgences j'écoute?
-Il me faut une ambulance. Je viens de retrouver de ma copine au sol, dans la salle de bain, le visage avec du sang, je crois qu'elle en a vomi, elle ne bouge plus!
-Bien, l'adresse s'il vous plaît monsieur. Je vais vous donnez des conseils en attendant les pompiers."
Je lui donne l'adresse, et essaie de m'occuper au mieux de Fanchon. Après à peine dix minutes, les secours arrivent. Je les laisse faire, choqué, apeuré, horrifié, perdu, suite à cela. Ils prennent soin d'elle, puis nous montons dans le camion de pompiers, direction les urgences de l'hôpital. J'ai peur. Mais qu'est-ce qu'il c'est passé? Pourquoi? Comment? Nous arrivons à l'hôpital, où je me retrouve à attendre dans la salle d'attente. Une heure, puis deux, trois, quatre. Un médecin vient à moi, pour me dire qu'ils l'ont fait rentrer, qu'elle est dans une chambre, que je dois attendre ailleurs, et que je n'ai pas le droit de la voir pour le moment. Il m'indique où je dois patienter. J'y vais très rapidement et m'assois. Après plus d'une heure, et des centaines de demandes pour la voir, Sarah, Ben et Nico arrivent. Je me lève. Sarah me prend d'abord dans ses bras.
"Oli... ça va aller, tu le sais, elle est entre de bonne main.
-Merci.
Je salue aussi mes deux autres amis. Nous nous asseyons. Attendant.
-Tu tiens le coup?
-Sans mentir? Non.
-Pleure pas frérot.
-Je ne comprends pas. Elle était là, au sol. J'ai eu tellement peur. Je ne peux pas la perdre!
-Ça va aller. Elle a fait un malaise, ça arrive.
-C'est comme ça, depuis des années, à chaque fois. Si vous saviez comment elle est.
-On sait. On comprend. Ça va aller.
Un silence s'installe. Ça va aller, ça va aller.
-Monsieur Ordoñez?
Je relève la tête et me lève.
-Oui?
-Suivez-moi.
-Euhh... ok.
Je le suis, laissant mes amis seuls.
-Elle c'est réveillé. Elle n'a pas voulu que je vous parle de plus, elle préfère le faire elle-même.
-Bien.
On arrive devant la chambre, il toque, et m'ouvre la porte.
-Allez-y.
Je rentre et il ferme. Je m'avance vers le lit. Elle est allongée, et me regarde. Je m'assois au près d'elle.
-Chéri.
Je lui prends la main. Et je m'effondre. Je pose ma tête sur sa main, et je pleure.
-Tu m'as fais peur. Tellement.
-Olivio... je suis désolée.
-Explique moi. Comment?
-J'étais dans la salle de bain, j'ai vomi dans le lavabo, je me suis regardée dans la glace, je pleurais, des larmes de sang. Et j'ai senti ma tête tourner, et le noir. Jusqu'à maintenant.
-Et alors?
-Je dois rester deux jours pour le moment ici.
-Et ils savent?
-Non. J'ai expliqué, la gynécologue vient demain. Une excellente.
-Je vais aller voir tes amis alors, je repasse après, repose-toi. Sarah restera.
Je me lève, et lui embrasse le front. Je me dirige vers la porte.
-Olivio.
Je me retourne.
-Oui?
-Je t'aime."